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Images des activités en cours à l'atelier

27 septembre 2016

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Je poursuis la construction du Mill Creek 13. Ici, j'extrais les sutures en fil de cuivre qui tenaient les panneaux de coque les uns aux autrees avant le collage. Je les ai d'abord coupées sur l'intérieur de la coque, et je les sors à la pince en les chauffant modérément au décapeur thermique pour les libérer de l'époxy.

 

Du fait que j'ai "lissé" l'époxy chargée que j'ai déposée à la seringue dans le joint, sur l'extérieur de la coque, des "pâtés" se sont formés sur chaque suture, qui constituait un obstacle au lissage. Je ne suis pas très clair ? Dure chance, comme dit Donald ! Toujours est-il que les fameux pâtés seront éliminés en les chauffant et les coupant.

 

Une fois les sutures extraites, je pose les bandes Gordini de part et d'autre du joint entre le panneau de bouchain et le panneau latéral afin de faire un joint propre, car le manque d'angle ne permet pas autrement d'obtenir des bords nets, comme ce sera le cas sur le joint entre le panneau de bouchain et la sole (où je n'ai donc pas mis de bandes).

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Après avoir fait les joints, j'arrache les bandes Gordini et je pose les bandes de renfort en fibre de verre sur le joint "frais". Toutes les bandes de fibre de verre sont en place et je vais maintenant les saturer en déposant dessus de l'époxy claire au pinceau. J'ai amélioré la technique par la suite en saturant au préalable les bandes roulées en les trempant dans un verre d'époxy (skol !). Du coup, il n'y a plus qu'à les dérouler sur le joint et les lisser au pinceau pour bien les appliquer : on abîme beaucoup moins les joints frais dessous.

 

Je sors le Mill Creek 13 pour poncer les lisières des bandes de fibre de verre dans le compartiment central, car je poserai ensuite un tissu de verre fin sur toute la surface intérieure du cockpit. Notez que pour les caissons avant et arrière (on voit ici l'arrière), j'ai passé une seconde couche d'époxy sur toute la surface intérieure après avoir saturé les bandes de fibre.

 

Wood Duck 12 : Je vous offre un petit retour dans le passé (de quelques jours seulement, ne commencez pas à rêver !) pour vous montrer le début de la construction du Wood Duck 12 que j'ai démarré peu après avoir commencé le Mill Creek 13 car j'avais des trous dans mon planning et je souhaite aussi avoir un Wood Duck 12 d'exposition et de démonstration..

         
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Ici, je viens de déballer les panneaux de coque. Les joints-puzzle sont protégés par des bouts de carton pour le transport et on voit que les ergots qui servent à maintenir la cohésion de la feuille de CP pendant la découpe sont encore là.

 

Je ressors les panneaux de coque du Wood Duck 12 après avoir collé les joints-puzzle et passé une couche d'imprégnation époxy sur les deux faces des panneaux. Je m'apprête maintenant à poncer toutes les surfaces afin de les préparer pour recevoir soit une stratification soit une seconde couche d'époxy.

 

Je passe aussi une couche d'imprégnation sur les deux éléments centraux du pont, en contreplaqué sapelli (tout le reste est en contreplaqué okoumé). Pour répondre à une question de Xavier, oui on bouche quelques uns des trous pré percés pour les sutures en imprégnant, mais je n'ai dû en reprecer qu'une demi-douzaine.

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Après le collage des joints-puzzle, l'imprégnation et le ponçage vient le moment de la couture pour le Wood Duck 12. On commence par coudre ensemble les deux panneaux de fond, puis on les ouvre et on coud en place les quatre cloisons, dont une seule restera dans le bateau fini, celle qui sépare le cockpit du caisson étanche arrière. Les trois autres ne servent qu'à aider la coque à prendre sa forme et seront démontées.

 

Guenola est venue m'aider pour la couture de la coque afin de se faire la main en vue de la construction d'un Goat Island Skiff (à suivre !) Nous cousons les panneaux latéraux afin de compléter la coque. Notez les petits bouts de rondin pris dans certaines sutures : leur rôle est d'améliorer l'alignement des panneaux sur les sutures. Comme sur le Mill Creek 13, tous les trous des sutures sont percés lors de la fabrication du kit, nous n'en ajouterons que quelques uns.

 

Nous passons un bon moment à perfectionner l'alignement le long des trois joints de la coque. Le contre-jour met en valeur les "jours" autour des cloisons : ils sont sans importance, l'essentiel est d'avoir de beaux joints entre les panneaux. Les jours autour de la seule cloison définitive seront aisément bouchés par les joints-congés qui fixeront cette cloison.

         
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Mill Creek 13 : Afin de varier l'expérimentation, Guenola passe à la stratification de la surface intérieure du cockpit du Mill Creek : elle sature de résine époxy un tissu de verre fin (86 g/m2) au rouleau.

 

Retour sur le Wood Duck 12 : nous avons retourné la coque afin de procéder au premier collage. Je fais cette photo du délicat tableau arrière parfaitement cousu en place.

 

Revoici le tableau arrière du Wood Duck 12 après le collage.

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Guenola admire notre travail de la journée !

 

Le lendemain, je retourne la coque du Wood Duck 12 afin de couper les sutures pour les extraire, et je fais cette photo pour montrer le système de cales, rondes et parallèles ou plates et perpendiculaires, qui nous ont servi à obtenir les joints les plus beaux. Il ne faut donc pas hésiter à percer pour passer plus de sutures que prévu dans les extrémités, où il est le plus difficile de bien aligner les panneaux.

 

Les gros "rondins" permettent d'obtenir une bonne jonction sur les cotés du tableau arrière. Ce gros plan montre les chanfreins que j'ai réalisé à mi-bois sur tous les bords intérieurs des panneaux. Ils ont un double objectif : d'abord faciliter la juxtaposition des panneaux sur les joints en donnant une juxtaposition plus facile, et ensuite créer un espace pour le joint de colle.

         
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J'ai extrait toutes les sutures, sauf celles qui tiennent encore la cloison entre le cockpit et le compartiment étanche arrière, puis j'ai posé les bandes Gordini avant de faire les joints sur l'intérieur du Wood Duck 12. Notez que le cockpit est ouvert jusqu'à l'étrave, il n'y a pas de compartiment étanche à l'avant. Je pense que j'installerai une réserve de flottabilité gonflable quand j'irai en mer avec ce kayak.

 

En parallèle, j'ai cousu bout à bout les deux panneaux centraux en CP sapelli du pont, et les deux panneaux de livet en okoumé sur les côtés. Quatre couples temporaires aident le pont à prendre sa forme.

 

On voit ici les segments de tourillon de deux diamètres que j'utilise (10 mm et 14 mm) pour les joints et le cordon d'époxy chargée que j'ai déposé en pointillés le long des joints sur l'intérieur. Ce qui est invisible, c'est que j'ai commencé le collage sur l'extérieur, comme pour la coque. J'ai enchainé par l'intérieur car la contrainte de cintrage transversal est très forte à l'avant à cause du fort bouge du pont, et je crains que les panneaux se séparent quand j'extrairai les sutures.

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Après que les joints intérieurs renforcés de bande de fibre de verre aient durci, je les ai poncés afin, notamment, de "gommer" les lisières de la bande de fibre de verre et je m'apprête à stratifier un tissu de verre fin (86 g/m2, comme sur le Mill Creek 13) sur l'intérieur du cockpit du Wood Duck 12.

 

Retour sur le Mill Crrek 13 : J'ai suturé en place les deux courbes verticales qui soutiennent l'élongis qui borde l'ouverture du cockpit et supportera les deux grands côtés de l'hiloire, puis j'ai cintré en place les deux élongis. Ils exercent une pression assez forte sur le haut de la cloison avant, et j'ai donc posé un bout de tasseau tenu par deux presses afin de raidir celle-ci jusqu'au collage.

 

Gros plan sur les trois vis qui tiennent la pointe avant des élongis : deux vis à travers la cloison avant et une vis à travers les deux élongis. L'assemblage des pointes d'élongis (l'équerrage) n'est pas très précis, mais peu importe car ils seront ensuite collés à l'époxy.

         
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Vue générale du cockpit du Mill Creek 13 avec le montage des élongis avant le collage : sur les côtés, une presse les tient en pression sur les courbes, qui ne sont pour l'instant que cousues sur l'intérieur de la coque.

 

Prise de vue audacieuse par l'ouverture de la trappe de la cloison avant, on voit que j'ai fait les joints-congés des courbes qui tiennent les élongis.

 

Retour sur le Wood Duck 12 : Après avoir extrait les sutures du pont, j'ai fait les joints définitifs sur l'intérieur par-dessus le collage en pointillés. Comme sur la coque, j'ai utilisé une cuiller découpée scientifiquement afin de donner un profil convexe à ces joints pour leur donner une meilleure rigidité.

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J'ai ensuite déroulé sur les joints du pont des bandes de fibre de verre pré saturées par trempage dans un verre d'époxy. J'ai d'ailleurs eu un peu de perte d'époxy, car celle-ci "démarre" beaucoup plus vite lorsqu'elle se trouve en (relativement) grand volume dans un récipient... J'ai ensuite passé une couche d'époxy sur toute la surface intérieure du pont, de même que sur l'intérieur de la coque. J'ai honte du bazar que l'on aperçoit dans le Skerry au premier plan à droite de la photo : je n'arrive pas à ranger aussi vite que je dérange...

 

On voit que je n'ai pas encore coupé l'excédent de tissu de verre sur les côtés de la stratification du cockpit.

 

Après avoir poncé tout le bord de la surface intérieure du pont et de la coque sur 5 cm de large afin de donner une accroche au futur joint-congé du livet, je me suis attelé à une tâche que je redoute un peu : le collage à la bande adhésive du pont sur la coque. Bien sûr, la bande adhésive sera enlevée quand le joint époxy sera fait. On voit ici que j'ai commencé à l'arrière et que je progresse vers l'avant, 10 cm à la fois en alternant les côtés. Le manuel de construction préconise de faire cette opération pendant que les joints du pont sont encore "frais" afin que celui-ci se conforme au contour de la coque au livet. On doit ensuite désolidariser le pont de la coque pour mettre les bandes de fibre de verre de renfort avant de faire l'assemblage définitif. Je viens de prouver que cette étape intermédiaire n'est pas nécessaire.

         
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On commence à voir la forme finale du Wood Duck 12...

 

Vue de trois-quarts avant.

 

Et vue du côté tribord à hauteur du cockpit : malgré les apparences, je n'ai pas utilisé plus de 35 mètres de bande adhésive. Celle-ci ne fait pas partie du kit... En effet, le manuel prévoit de faire cette liaison grâce à des sutures pour lesquelles les trous sont percés : vous faites ce que vous voulez !

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Et une dernière photo du côte tribord vers l'arrière : l'architecte ne s'est vraiment pas loupé en dessinant la famille des Wood Duck ! La suite au prochain épisode !

 

Retour sur le Mill Creek 13 sur lequel je vais maintenant coller le pont. Auparavant, j'ai raboté les serres bauquières afin de leur donner un angle compatible avec le bouge du pont. Je viens de passer une seconde couche d'époxy sur la face inférieure du pontage avant et arrière.

 

Je commence par clouer-coller la partie arrière du pont. Les sangles aident à cintrer le pont sur les serres bauquières, et je mets un clou en laiton tous les 10 cm dans la serre bauquière. Je perce en 1.5 mm le trou de chaque pointe en laiton avant de la clouer.

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Je m'apprête à clouer-coller la partie avant du pont : je viens d'encoller le dessus de la serre bauquière, le haut de la cloison avant et le dessus des élongis.

 

Comme pour la partie arrière, j'utilise des sangles et des pinces pour maintenir le pont en place en attendant de le clouer.

 

J'ai apparemment mal contrôlé le cintrage de la partie avant, ce qui a fait rentrer les côtés et j'ai dû repercer les trous pour les pointes en laiton, et j'ai bouché les trous inutiles ensuite, ce sont les taches brillantes.

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J'ai mis des vis inox à la pointe avant de l'ouverture du cockpit, car il était impossible d'y mettre des pinces. Je verrai ultérieurement comment masquer les têtes de ces vis.

 

Michel nous envoie deux magnifiques images de sa barquette marseillaise "Hasta Cipango" prises le 13 septembre. Ici, la voile se trouve "à mauvaise main", c'est à dire qu'elle est du mauvais côté du mât. Notez au passage l'élégance de ce gréément latin.

 

Fin de virement de bord, on voit que la voile se trouve de nouveau du "bon" côté du mât, c'est à dire dessous par rapport au vent. Vous pouvez retrouver les images de la construction d'Hasta Cipango à travers les présentes "nouvelles" du 8 mars 2015 au 14 juillet 2015.

         
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Je termine avec ces trois photos envoyées par Jean-François : il s'agit du lancement de son PassageMaker Dinghy sur le Bassin d'Arcachon.

 

Moment magique où le nouveau bateau touche l'eau pour la première fois...

 

Et ça y est, il navigue ! Jean-François nous dit qu'il n'a pas pu se résoudre à peindre l'extérieur de la coque comme prévu, car il trouvait l'aspect de l'okoumé verni trop joli !

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J'ai mis en ligne une sélection de photos de l'Arradon Cup 2016 : quelques belles journées de voile sur le Golfe du Morbihan (pas de coupe autre que celle à boire jusqu'à la lie).

 

J'ai aussi mis deux petites vidéos tournées sur "Gandalf" le samedi 10 septembre par bonne brise : l'aller vers l'ile d'Ilur, et le retour. La première est faite avec une gopro fixée sur la barre, la seconde avec un petit APN étanche permettant de varier un peu le point de vue.

 

Réservez dans votre agenda le week-end du 1er mai : du samedi 29 avril au lundi 1er mai 2017, ce sera le prochain Rassemblement Arwen Marine au lac du Der, même endroit que 2016. En attendant, repassez vous les diapos de l'"édition 2016 !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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