Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

23 mars 2016

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Pensons à nos amis de Bruxelles, aux victimes blessées ou tuées et à leurs proches.

Pensons à ce qui peut pousser quelqu'un à souhaiter autant détruire. Pensons à l'amour et au respect qui leur ont été refusés et ont laissé place à la haine et au nihilisme.

Parents, éducateurs, chérissons et respectons nos enfants afin qu'ils puissent s'épanouir malgré la menace du terrorrisme et de tous les absolutistes.

 

Et oui, et oui, je sais que cela fait un mois que je n'ai rien publié : trop d'occupations et trop peu d'images jusqu'à ce moment. Mais ça y est, j'ai trouvé une "fenêtre" pour passer le temps nécessaire sur l'ordi poour mettre en ligne les superbes (en tout cas, c'est mon avis) images que j'ai finalement amassées...
Après le travail avec Bernard sur son Doryplume (voir les dernières nouvelles), j'ai passé une dernière couche d'époxy sur l'intérieur de mon Skerry à dérive pivotante. Je dois encore insallter son gréement, puis le vernir et le peindre pour l'amener au Lac du Der dans un mois.

 

Mais pour l'instant j'ai mis le Skerry de côté afin d'ouvrir la Manufacture d'Espars de Clairoix, qui succède à Arwen Marine. En effet, j'ai fabriqué d'un coup 3 mâts, 3 vergues et 2 bômes ! On voit ici le collage des éléments du mât (3 couches), de la vergue et de la bôme (2 couches chacune) du Silmaril N°3, que nous allons façonner avec Benoit en avance sur la construction de son bateau, car nous devrons aller très vite du fait du temps imparti.

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Je colle ensuite 4 couches pour le mât d'An Treizh, qui avait cassé lors de la Semaine du Golfe 2015. Du coup, Ronan a commandé un nouveau jeu de voiles et je lui fais un nouveau mât et une nouvelle vergue (au premier plan). Ronan a augmenté de 10 mm le diamètre de son mât, le passant de 75mm à 85 mm. J'utilise des planches de sapin du nord de 25 mm d'épaisseur à l'achat, ce qui donne plutôt 23 mm utilisables après soustraction de la TVA et rabotage, il faut donc 4 couches. Les éléments de la vergue sont plus épais, 27 mm au départ, et 2 couches suffiront donc.

 

Je pèse le mât d'An Treizh : 17 kg brut de collage pour 4.80 m de long, une belle allumette !

 

Je commence par affiner les extrémités du mât et de la vergue sur la scie de table. La vergue a déjà été traitée, et je me prépare à traiter le mât. J'utiliserai ensuite le rabot électrique pour les passer à l'octogone, puis à l'hexadécagone (16 faces), et après je ne sais plus trop comment ça s'appelle...

         
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Voici un aperçu de la production de la Manufacture d'Espars de Clairoix : de gauche à droite, bôme et vergue de Silmaril (plus jaunes car déjà passés à l'époxy), bôme et vergue de Gandalf (j'ai reçu une nouvelle voile pour Gandalf, car j'avais utilisé sa misaine avec le Silmaril et l'ai vendue avec le bateau), vergue d'An Treizh, puis mât de Gandalf (dont je change les cales de pied), mât du nouveau Silmaril (aussi déjà protégé par deux couches d'époxy), mât du Skerry à dérive pivotante, et enfin mât d'An Treizh.

 

Je pèse le mât d'An Treizh terminé (il lui reste à recevoir ses deux couches d'époxy) : on est descendu de 17 kg à 9.5 kg !

 

Dans la foulée, je pèse le mât de Gandalf, plus long de 55 cm et plus fin, et ainsi plus léger d'un kilo. Je l'ai poncé et j'ai repassé dessus deux couches d'époxy. J'ai aussi changé 3 de ses 4 cales de pied qui étaient abîmées.

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Je renonce finalement à changer le nom d'Arwen Marine en Manufacture d'Espars de Clairoix, et je façonne 4 cales pour le gouvernail de Point-Virgule, l'Aber construit par Marc, car ses beaux fémelots sont dimensionnés pour une épaisseur plus importante.

 

Petit aperçu de ma collection d'espars : heureusement que l'espar fait vivre ! Notez le joli reflet dans le vernis du carreau de Gandalf.

 

Ma collection s'est enrichie : j'ai collé sur la bôme de Gandalf les cales de fixation des poulies et des coinceurs de prise de ris. J'ai aussi enfilé une gaine de fibre de verre autour d'une petite vergue loupée (taillée trop fine et trop de noeuds - génant pour une vergue) afin de tester la résistance de l'espar composite (et voir s'il est vrai que ma gaine me tue).

         
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Marco est un sculpteur du voisinage, et il est venu me voir avec la maquette que voici, réalisée en cousu-collé, et qui représente un "bateau tordu" (je traduis en mes propres termes). La maquette fait à peu près 30 centimètres de long et l'idée est de réaliser un modèle de 4.50 m à l'échelle 1, également en cousu-collé. J'ajoute que le "bateau" ne sera pas seulement une oeuvre d'art, il doit pouvoir flotter avec une personne à bord...

 

Marco a trouvé du contreplaqué CTBX de 5 mm, a reproduit la découpe par agrandissement de sa maquette et nous procédons à quelques essais de découpe "puzzle" pour joindre les moitiés des trois panneaux de coque.

 

Voici les résultats des tests de découpe effectués par Marco. Nous choisissons la découpe en triangle plutôt que celle en puzzle, car la largeur du trait de scie est trop importante sur cette dernière, et l'alignement des demi-panneaux serait aléatoire.

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Après le durcissement du collage des demi-panneaux, nous passons une couche d'imprégnation époxy sur les deux faces et suspendons les panneaux pour le durcissement de l'époxy.

 

 

Le lendemain, après ponçage des deux faces, nous réalisons la couture de la coque, comme pour un bateau normal.

 

Le contreplaqué de 5 mm est souple et se cintre facilement pour suivre les courbes souhaitées par Marco.

         
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Après avoir réalisé des joints-congés sur l'intérieur le long de toutes les coutures, puis extrait les sutures, nous arrondissons les arêtes en vue de la stratification complète de la surface extérieure. En effet, le "bateau" est trop fragile pour être transporté ainsi et je compte sur la fibre de verre pour renforcer et rigidifier la structure.

 

 

Nous avons drapé deux lés de tissu côte à côte avec un recouvrement central et nous le saturons d'époxy au rouleau.

 

Et voilà le travail. Nous avons passé une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" afin de remplir la trame du tissu de verre, et nous couperons l'excédent de tissu en haut du panneau latéral après durcissement de l'époxy.

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Marco pensait initialement peindre la structure, mais il envisage maintenant de la vernir afin de laisser le bois visible.

 

 

Après un ponçage général de la surface stratifiée, nous passons une nouvelle couche d'époxy sur la surface intérieure et extérieure. Cela fait donc deux couches dedans et quatre dehors.

 

Quand je pense que d'habitude, une de mes plus grandes craintes est que la coque soit voilée...

         
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Nous sommes le 22 mars et je fais cette photo justa avant l'arrivée de Marco qui vient enlever l'oeuvre. Elle sera exposée à Bruxelles dans quelque temps, alors que les attentats viennent de se produire et on n'a encore aucune idée du nombre d'explosions et a fortiori de vicitimes. Nous sommes consternés.

 

J'avais des doutes sur la "transportabilité" de l'oeuvre sur les barres de toit d'une voiture, contrairement à Marco, et c'est lui qui avait raison : la stratification a si bien renforcé la structure qu'elle supportera aisément la tension des sangles, avec l'aide d'un simple écarteur posé sur le haut des panneaux latéraux.

 

Les sangles sont en place, chaque écarteur est muni de deux fentes sur les cotés afin de s'encastrer légèrement dans le haut des panneaux latéraux et empêcher ceux-ci de se refermer sous la tension. Notez la maquette posée à coté de l'oeuvre échelle 1. Marco m'a promis de me prévenir quand l'oeuvre sera exposée : je vous tiendrai au courant. Il m'a aussi promis des photos de ses essais sur l'eau !

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J'ai un peu bonsculé la chronologie pour terminer le sujet "sculpture" avant de revenir à des choses plus usuelles... Ce dimanche 20 mars, jour du printemps, il fait gris et seulement 5°C alors que j'arrive avec Gandalf sur le plan d'eau de Jablines pour accompagner les premiers essais de l'Aber "Point-Virgule" construit par Marc ces trois dernières années.

 

 

Le lancement officiel de Point-Virgule aura lieu lors de notre rassemblement annuel (et ancestral) au lac du Der du 22 au 24 avril prochain, mais Marc souhaitait faire un "essai blanc" en petit comité afin de tout bien border avant l'évènement officiel.

 

Bien lui en prit, car l'essai a révélé un souci d'étanchéité à la jonction du puits de dérive sur le bordé, sans doute causé par une chute malencontreuse du bateau pendant les dernières phases de la construction. Marc va devoir déposer une partie de la structure afin de réparer. Gageons qu'il sera tout de même au rendez-vous dans un mois !

         
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Ignorant du problème, je procède à la mise à l'eau de Gandalf, qui n'a plus navigué depuis la saison 2013, car en 2014 j'utilisais le Silmaril et en 2015 le Skerry Raid. C'est le Silmaril N°1 de Paul que l'on aperçoit déjà sur l'eau au second plan.

 

Magnifique photo de "Point-Virgule" par Ronan.

 

Dominique m'accompagne pour ce premier test de la nouvelle misaine de Gandalf, magnifique. Nous avons aussi testé un spi asymétrique, qui me ravit nettement moins : à suivre.

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Hervé a aussi répondu à l'appel avec "Enfin!"

 

 

Jolie photo avec ce cygne (de piste) au premier plan. Nous sommes 4 adultes à bord de Gandalf, ballast plein, et on voit que la flottaison est bien enfoncée.

 

"Point-Virgule" ne navigant finalement pas, nous ne sommes que trois bateaux pour ce petit échauffement (bien frais tout de même) de début de saison. Dominique (skipper du Skerry Naïma) s'est joint à nous, mais sans son bateau, pas encore rapatrié du sud.

         
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La météo excuse la faible affluence de participants comme de spectateurs, sauf les cygnes, toujours bon public à Jablines (n'auriez pas un petit truc à manger, par hasard ?)

 

Et encore une jolie photo de Ronan !

 

Silmaril sous misaine et foc, sans son petit artimon. Je suis devenu très serein sur l'équilibre entre le plan de voilure et le plan de dérive, car Silmaril était initialement dessiné comme misainier, et l'addition du foc ne le rend pas mou outre mesure.

         
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A la poursuite du Silmaril : pour plus de détails, lisez Le Silmarillion par Tolkien. Au premier plan sur Gandalf, on aperçoit le bout-dehors du spi asymétrique en position rentrée et on voit sur la bôme que je n'ai pas encore gréé la bosse du second ris : la poulie de renvoi et le coinceur du point d'amure sont nus (ouh!)

 

 

Hervé sur son Whilly Boat "Enfin!"

 

Il est temps de remettre Gandalf sur sa remorque. J'avais l'espoir de le repeindre et revernir cet hiver ou ce printemps, mais cela me parait compromis faute de temps...

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Alain m'envoie de Suisse cette photo du Wherry d'Annapolis Tandem qu'il est en train de construire à partir des plans. Alain nous écrit : "Ça avance fort et c'est un vrai plaisir, on est prêt à coller ! Génial à tout point de vue !" On dirait que ça va, ou bien?

 

 

Et voici enfin une des nombreuses photos que j'ai reçues de la part de Jean-Marc et Eliane depuis des mois (que dis-je, des années). Jean-Marc est sculpteur et construit un "knarr", magnifique réplique d'un bateau viking utilitaire. La construction est presque terminée mais le knarr ne sera pas prêt pour venir au lac du Der cette année, mais Jean-Marc compte bien se joindre à nous en 2017 ! En attendant, allez voir le site de Jean-Marc.

 

Rassemblement Arwen Marine au lac du Der : nous sommes d'ores et déja 28 bateaux inscrits, et j'attends encore quelques retardataires : cela va être une grande année pour la participation ! Nous préparons pour cette année un programme de navigation plus "structuré" que les années antérieures afin de profiter au mieux de ce nouveau plan d'eau !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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