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Images des activités en cours à l'atelier

7 février 2016

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Dans ma précédente édition des "nouvelles", je vous quittais après avoir posé les listons de ce Skerry modifié dans sa partie centrale pour recevoir une dérive pivotante, un grand caisson étanche transversal et de petits bancs latéraux.

 

Après avoir retourné la coque, je m'apprête à "nettoyer" les joints extérieurs. En effet, comme on le voit sur ce gros plan, ces joints sont encore bruts du premier collage. J'avais déposé un cordon d'époxy chargée assez fluide (consistance "ketchup") que j'avais lissé avec le dos d'une cuiller, puis grossièrement nettoyé (truc : pour bien nettoyer grossièrement, je jure à profusion). On voit que la suture qui chevauchait ce joint avait laissé son empreinte dans l'excédent de colle.

 

J'utilise un décapeur thermique pour chauffer ces surépaisseurs afin de les couper à l'aide d'un ciseau à bois. Notez que je supprime aussi le petit "pont" qui s'était créé sous la suture dans le joint lui-même. En effet, je vais ensuite poncer puis repassser une seconde couche d'époxy chargée sur tous les joints, et lisser ceux-ci : tous les obstacles doivent disparaitre.

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Cette photo (prise à un autre endroit) montre le joint neuf et 5 trous de suture bouchés. En haut à gauche, les deux trous superposés sont ceux qui ont servi à tenir en place l'arrière de la cloison longitudinale du banc latéral tribord. On voit d'ailleurs que la suture en fil de cuivre est encore dans les trous. En bas à gauche, ce sont celles de la petite cloison transversale qui ferme l'arrière du petit caisson qui se trouve sous ce siège. Là aussi, la suture est restée en place. Au contraire, on voit qu'il ne reste pas de trace de fil de cuivre dans le dernier trou, sur la droite. C'est celui de l'une des 30 sutures liant le bordé 3 au bordé 2, et que j'ai extraites dès le lendemain du premier collage.

 

Je profite d'un rayon de soleil pour sortir poncer afin de lisser la surface et de dépolir les traces brillantes qui dénoncent les traces d'époxy "fraîche".

 

Retour au chaud pour la stratification extérieure. Les traces brillantes ont disparu ou sont estompées par le ponçage. Notez le vieux bidon posé sur le radiateur : je l'utilise pour préchauffer un fond de résine époxy afin de la fluidifier avant l'utilisation.

         
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Je drape la pièce de tissu de verre qui doit recouvrir la sole et les bordés 1.

 

Je commence à saturer le tissu de verre d'époxy, et celui-ci devient transparent. On voit très clairement sur cette image le joint-puzzle de la sole. Notez aussi que j'ai tracé les lignes de découpe de l'ouverture du puits de dérive.

 

Avant de commencer à saturer le tissu, j'avais coupé les angles de la pièce afin de conserver des chutes utilisables pour y découper des renforts.

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Après avoir fini de saturer le tissu de verre, j'ai coupé l'excédent sur le joint entre les bordés 1 et 2, j'ai ajouté les renforts de l'étrave et de l'étambot, puis terminé en appliquant une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" pour remplir la trame du tissu. J'ai d'ailleurs étendu cette seconde couche à l'ensemble de la surface extérieure. J'ai pris cette photo le lendemain, alors que je hisse la coque en hauteur afin de faire les joints sous les sièges. Ici j'ai déjà monté le tréteau arrière sur un petit établi et je m'apprête à monter le tréteau avant (en bois) sur les deux tréteaux en métal laqué blanc. Je viens de nouer une sauvegarde de chaque coté entre les "oreilles" de la membrure centrale et une poutre du plafond.

 

Ouf ! C'est un peu technique à faire tout seul, mais on y arrive... Je soulève la coque, je pose le tréteau en bois de coté, je tire les deux autres au centre, et c'est le moment le plus délicat : je soulève bien haut la coque, j'attrape le tréteau bois que je pose sur les deux autres, et je repose la coque dessus. J'avais suivi la même procédure pour l'autre extrémité, où j'utilise un petit établi au lieu de la seconde paire de tréteaux.

 

J'ai ensuite ajouté quatre sauvegardes : deux dans les oreilles de la cloison avant, et deux dans celles de la cloison arrière, car je crains de faire tomber le montage en le bousculant

         
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Puis je fais les joints d'étanchéité, toujours en époxy chargée, sous le bord des sièges : voici sur cette image le côté tribord du puits de dérive, le bord arrière du caisson transversal (on voit le bout du tuyau PVC qui joue le rôle d'anguiller) et le banc latéral tribord. L'aspect brillant et "mouillé" du joint neuf contraste nettement avec l'aspect terne des autres joints, déjà poncés.

 

Et voici le joint du dessous du bord du siège arrière. Notez les deux noeuds des sauvegardes que l'on aperçoit de part et d'autre de l'image. Notez aussi le petit radiateur soufflant au sol : deux radiateurs comme celui-ci plus un bain d'huile (pour chauffer ll'époxy) me permettent de gagner 10°C en moins d'une heure.

 

Et le côté tribord du joint du bord du siège avant avec le renfort d'étambrai.

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Cette photo a été envoyée par un client à Annapolis, siège de Chesapeake Light Craft : il s'agit d'un kit de kayak Night Heron, version en contreplaqué cousu-collé, qui a été plié à 90° pendant la livraison. Comme dirait Bourvil, il marchera beaucoup moins bien comme ça... Le dommage s'est produit lorsque le camion de livraison a été victime d'un accident et a fait des tonneaux. L'assurance du transporteur a fonctionné et le client a ensuite reçu un nouveau kit. Je me demande juste pourquoi la société de transport a tout de même livré celui-ci au client. Peut-être pour vérifier (tant qu'on n'a pas essayé, on n'est pas sûr !) J'en profite pour vous redire de bien inspecter vos cartons lors d'une livraison de kit et de faire porter des réserves sur les documents de livraison, même si le dommage n'est pas aussi apparent qu'ici.

 

 

 

 

La yole de Bantry "Sérénité" viendra naviguer avec nous lors de notre rassemblement au lac du Der-Chantecoq ! En effet, cette yole est basée sur le lac du Der, de même que trois Seil, également armés par l’Association Sportive et Culturelle de Puellemontier. J'en profite pour vous rappeler que la page d'informations pratiques et le formulaire d'inscription pour le prochain rassemblement Arwen Marine sont enfin en ligne !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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