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Images des activités en cours à l'atelier

30 janvier 2016

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Je poursuis la (longue) construction de ce Skerry modifié dans sa partie centrale pour recevoir une dérive pivotante, un grand caisson étanche transversal et de petits bancs latéraux. Sur cette image, je viens de coller le premier pli des listons en sapelli. Notez les deux vis inox qui tiennent le liston au niveau de la guirlande, qui empêche évidemment de poser des presses. Ces vis seront cachées par le second pli des listons, qui recouvrira le premier.

 

J'ai tenté de visser directement sans faire d'avant-trou, et le résultat ne s'est pas fait attendre : vis (de 30x4) cassée net juste sous la tête. Cela m'arrive assez fréquemment avec les vis inox, qui sont fragiles. Heureusement, la tige dépassait encore suffisamment pour que je puisse la saisir à l'aide d'une pince pour la dévisser et utiliser ma seconde chance. On voit que le filetage est un peu aplati à l'endroit où la pince l'a saisi. J'ai donc percé un avant-trou en 3 mm et l'ai remise en place (enfin une neuve, pour ceux qui prennent tout au pied de la lettre). J'ai ensuite fait des avant-trous pour toutes les autres vis (il y en a au minimum une à chaque extrémité de chacun des listons).

 

Collage du second pli des listons. Une seule vis (avec avant-trou) a donc suffi pour le second pli, et je l'ai cachée à l'aide d'un bouchon, comme on le voit ici. Je marque au crayon l'emplacement des vis pour éviter de tenter de fixer une vis par-dessus une autre. En effet, il y a déjà à chaque extrémité 2 vis pour fixer la guirlande, puis 1 ou 2 vis pour le premier pli des listons, puis encore une dernière en troisième couche pour le second pli...

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Ce gros plan sur une presse montre que je pose une cale de chaque coté : une sous le bec de la presse, pour protéger la surface du contreplaqué okoumé, et la seconde sous la vis pour protéger la latte de sapelli. En effet, la pression exercée par une presse bien serrée peut comprimer la surface du bois et laisser une empreinte. De plus, ces presses bon marché sont de piètre qualité, et il arrive que la pointe de la vis passe à travers le disque qui la recouvre et perfore la pièce pressée. Notez que ces petites cales (20 x 40 mm) découpées dans des chutes de contreplaqué sont ensuite couvertes de bande adhésive afin de pouvoir les décoller si on les a souillées d'époxy en les posant.

 

Je vais maintenant passer un bon coup de ponceuse à bande sur le chant supérieur des deux lattes de sapelli et du bordé en contreplaqué afin d'éliminer les excédentes d'époxy et obtenir une surface homogène. J'ai pris ce gros plan à la hauteur de "l'oreille" bâbord de la cloison arrière, qui dépasse de quelques millimètres au-dessus du liston, et qui se trouve d'ailleurs légèrement décalée vers la poupe, si l'on en croit les marques de montage que j'avais faites sur le chant du bordé.

 

Et voilà le travail ! Il reste encore à arrondir le haut de l'oreille scalpée (ceux qui n'appartiennent pas à la tribu des Pieds Bleus peuvent quitter la salle) et à passer un coup de papier de verre pour casser les arêtes, très coupantes à ce stade.

         
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Cette seconde image montre le liston tribord juste en arrière de la cloison centrale. On distingue aisément le scarf de la latte extérieure car le fil du bois est en chevrons. Il reste un tout petit peu d'époxy chargée à la pointe extérieure du scarf, mais elle sera éliminée quand je vais passer un coup de fraise en quart de rond pour arrondir l'arête extérieure.

 

Mais avant d'arrondir l'arête extérieure, je vais découper un arrondi aux extrémités des listons. Cette photo montre les deux arcs que j'ai tracés au compas. Notez que l'on aperçoit sur la guirlande certaines des marques que j'avais faites pour repérer la localisation des vis et dont je parle plus haut (image 3).

 

J'ai dégrossi à la scie sauteuse et je vais maintenant reprendre la ponceuse à bande pour approcher du tracé.

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Après avoir fini sur les listons, j'ai ouvert le haut du puits de dérive. Les deux gorges servent à faire coulisser les deux pastilles de pivotement de la dérive : on l'insère et on l'extrait comme une dérive sabre, mais on la fait aussi pivoter pour l'effacer totalement dans son puits lorsqu'elle est en position basse.

 

J'ai ensuite passé une couche d'imprégnation époxy sur tout le "bois neuf", c'est à dire les listons et tous les endroits où j'avais poncé à travers l'imprégnation déjà réalisée.

 

J'ai notamment passé un petit coup sur le bord de la découpe du puits de dérive et les jonctions entre les éléments horizontaux.

         
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Marc m'envoie cette photo du lancement du PassageMaker Dinghy qu'il a construit au printemps dernier à partir d'un kit. Notez la double cloison à l'avant qui montre que c'est une version "emboitable", mais Marc nous écrit : "Vous remarquerez sans doute qu'il n'a pas encore été coupé pour tenir compte des angoisses de mon épouse. mais ce n'est que partie remise..." Marc envisage de l'équiper pour la voile (avec le gréement de sloop houari) ce printemps.

 

 

Non, ce n'est pas une blague prématurée de 1er avril, Chesapeake Light Craft, le fabriquant américain de kits d'embarcations légères dont Arwen Marine est l'agent en France, est en train de finaliser la mise au point d'un kit de mini caravane conçue autour d'un matelas de 150 par 200 disposé dans le sens de la longueur. La partie arrière haute abrite une grande cuisine d'extérieur sous un grand capot. L'enveloppe est construite en contreplaqué marine stratifié extérieurement : solide, rigide et surtout extra léger. L'ensemble est assez bas pour ne pas créer trop de prise au vent derrière une petite voiture, et son poids est tellement ridicule que votre moteur ne s'apercevra même pas qu'elle est attelée ! La caravane est conçue pour rester indépendante de la remorque sur laquelle elle sera montée ou démontée en quelques minutes. A suivre prochainement dans nos pages.

 

Ca y est, la page d'informations pratiques et le formulaire d'inscription pour le prochain rassemblement Arwen Marine sont enfin en ligne !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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