Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12 décembre 2015

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Je terminais mes dernières "nouvelles" avec des images du Skerry que je construis pour tester une dérive pivotante, et sur lequel je venais de faire les joints intérieurs.

 

Je suis ensuite logiquement passé à la stratification de la surface intérieure, et j'ai donc posé et lissé les pièces de tissu de verre sur le contreplaqué.

 

Puis j'ai saturé le tissu de verre de résine époxy, ce qui a pour effet de rendre le tissu transparent en "mouillant " les fibres.

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J'ai ensuite passé au rouleau une seconde couche d'époxy sur l'ensemble de la surface intérieure, à la fois sur la stratification, en "mouillé sur mouillé" afin d'atténuer le relief formé par la trame du tissu de verre, et sur la surface non stratifiée afin de compléter la première couche d'imprégnation que j'avais passée sur tous les panneaux de coque.

 

En parallèle, j'ai dégrossi l'un des mâts que j'avais récemment collés et je l'ai pesé après l'avoir affiné dans les hauts et raboté à mi-chemin de l'octogone. Par curiosité je l'avais pesé juste après le collage et je le pèse de nouveau : on est passé de 7 kg à 4.5 kg, et je compte qu'il reste bien un demi kg de bois à raboter. Je trouve que ce poids (4 kg) est très raisonnable pour un mât qui fait 70 mm de section à l'étambrai et 3.80 de longueur (ou plutôt de hauteur, mais c'est une autre histoire).

 

Je colle les deux épaisseurs de la dérive pivotante, découpées dans du contreplaqué de 9 mm.

         
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Puis je stratifie une première face de la dérive et du safran (qui est en contreplaqué de 12 mm) après les avoir tous deux profilés en approchant un profil NACA applati. Le pivot de la dérive sera positionné au centre d'un cercle inscrit dans la tête de la dérive. C'est ainsi que j'avais situé le pivot sur la dérive de Gandalf, et plus récemment sur celle du Silmaril, car je pense que l'on réduit au maximum les efforts sur le pivot en le plaçant au centre de la zone d'appui de la dérive.

 

Notez les petites pinces accrochées au bord du tissu de verre afin de lester pour qu'il épouse bien (et sans bulles) le contour du bord d'attaque de la dérive.

 

En parallèle, je passe sur la face intérieure des deux "joues" du puits de dérive une couche bien grasse d'époxy légèrement chargée. J'avais auparavant stratifié ces surfaces qui seront peu accessibles une fois le puits fixé. Notez aussi les deux gorges, ouvertes en haut, qui recevront le pivot de la dérive, ce qui permet d'extraire la dérive pivotée en postion proche de la verticale. On élimine ainsi l'un des points faibles de la dérive pivotante : le pivot traversant, source de fragilité, de fuites, etc. J'ai ajouté une petite bande de fibre de verre pour renforcer ces gorges. La partie avant du puits est doublée sur l'extérieur afin de renforcer la zone qui sera soumise aux plus fortes contraintes.

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Le lendemain, je stratifie la seconde face de la dérive. On aperçoit au second plan deux encornats de bôme en cours de collage (deux épaisseurs de 9 mm, comme la dérive).

 

Je colle l'âme du gouvernail sur l'une de ses "joues" . Je collerai la seconde joue dans un second temps.

 

 

Et je presse le collage du puits de dérive. Les poids (merci Michel) servent à assurer que le puits ne se voile pas lors de ce collage, les deux joues sont pressées par 4 vis chacun sur les "jambes" du puits.

         
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Essayage de la dérive dans son puits. Je pensais initialement limiter sa course pour qu'elle ne sorte pas à 90°, comme on le voit sur cette image, ce qui aurait permis d'avancer le puits de dérive dans le Skerry, et ainsi réduire son encombrement sur la partie arrière du cockpit, où se tient le barreur.

 

Mais finalement, j'ai décidé de la laisser descendre à 90° et de mettre l'avant du puits au même endroit que le puits de la dérive sabre du Skerry. Son rendement sera meilleur et je préserve l'équilibre du Skerry. Dans cette position, elle dépassera de 80 cm sous la sole.

 

J'ai posé ma nouvelle dérive pivotante par-dessus le gabarit de la dérive sabre standard du kit. On voit qu'elle est plus profonde et plus étroite, afin de limiter la hauteur du puits, car le siège central est posé dessus et je souhaite conserver sa hauteur actuelle. En effet, la position de nage du Skerry est confortable, et l'un des paramètres de ce confort est la hauteur du siège en relation avec les dames de nage. L'augmentation de profondeur de la dérive permet d'augmenter sa surface afin de compenser la réduction de largeur.

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Gros souci : comme on peut le voir sur cette image, mon puits est courbe, et ma tentative de le rectifier en le laissant 3 jours sous 30 kg de plomb s'est soldée par un echec. Je finis par me résoudre à en refaire un nouveau. En attendant, j'utilise le premier puits pour modéliser l'aménagement du cockpit (une activité qui prend beaucoup de temps par rapport au travail "actif"). J'ai découpé une cloison supplémentaire qui viendra tenir l'avant du puits, 39 cm devant la cloison centrale.

 

J'ai découpé les deux nouvelles joues du puits de dérive et je viens d'utliser la défonceuse pour couper la gorge dans laquelle coulissera le pivot de la dérive. Cette gorge fait 7 mm de profondeur, sur les 9 mm d'épaisseur du morceau de contreplaqué, je mettrai donc un renfort sur l'extérieur. Et du coup, vous avez droit à une séquence d'images toutes neuves sur la réalisation du puits...

 

Un petit coup de lime et de papier de verre pour ébarber la découpe (ma fraise est très émoussée, et non ce n'est pas une contrepèterie. Elle est folle de la messe - ça c'en est une).

         
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Puis je stratifie la face intérieure des nouvelles joues.

 

Le lendemain, je colle les doubleurs qui renforcent la partie avant du puits, qui est affaiblie par la gorge.

 

En parallèle, je termine le collage du gouvernail.

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Ponçage de la stratification et préparation du collage. Les "jambes" des extrémités du puits sont faites de deux épaisseurs de contreplaqué de 12 mm, alors que la dérive est faite de deux épaisseurs de CP de 9 mm, comme le savent ceux qui lisent tous les commentaires des images.

 

Je passe une couche grasse d'époxy légèrement chargée afin de compléter la protection des faces intérieures du puits.

 

J'ai aussi renforcé le fond de la gorge en y collant une petite pièce de fibre de verre.

         
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Le puits est assemblé à l'aide de 8 vis inox, une à chaque coin sur chaque face, avec un décalage afin d'éviter que les vis se rencontrent. Un bouchon recouvre chaque vis.

 

Après avoir coupé les bouchons et "nettoyé" le puits à la ponceuse à bande, j'ai posé une barre d'ouverture pour supprimer la légère pression (mais pression tout de même) qu'exerce le bordage sur la cloison centrale, que j'ai remise en place après l'avoir coupée en deux en supprimant 44 mm au milieu afin de laisser le passage au puits. Je me suis d'ailleurs posé la question de savoir si cette cloison n'allait pas comprimer le puits, et je me suis sans délai répondu que nenni, car le siège central ne sera découpé que sur la tête de la dérive et c'est donc lui qui maintiendra l'ouverture en haut, et le collage sur la sole tiendra le bas, bien sûr. Les deux compartiments définis par ces deux cloisons et le puits de dérive s'ajouteront aux réserves de flottabilité. J'avais pensé en faire des réservoirs de ballast, mais on pourra toujours emporter deux bidons de 20 litres en avant de ces compartiments, ce qui est finalement plus pratique.

 

Je ne réponds même pas, car ce n'est pas Madame, mais Mademoiselle, menfin !

         
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Ludo m'a envoyé depuis début novembre toute une série de photos de la transformation qu'il a fait subir à son Skerry (légèrement modifié) "Anouket". Sans doute ému par la mésaventure de François qui avait arraché son puits de dérive en talonnant sur la pointe des Palles durant le Challenge Naviguer Léger (et ayant lui-même cassé au moins une dérive), Ludo a décidé de remplacer sa dérive sabre par une dérive pivotante. Voici le gabarit de la future dérive, posé sur la dérive actuelle d'Anouket, déjà plus profonde d'une dizaine de centimètres que la dérive standard du Skerry.

 

Et voici le tracé du futur puits, qui doit venir prendre place sous le banc central d'Anouket, qui est 2 cm plus haut que celui du Skerry standard. Ludo a placé le pivot au centre de la zone d'appui de la dérive dans le puits.

 

Essayage de la dérive découpée et profilée dans le puits, dont il ne reste plus qu'à coller la joue bâbord. Notez que la "jambe" arrière du puits est d'une seule pièce avec le dessus. L'ouverture du dessus permet d'extraire la dérive pivotée en position proche de la verticale.

         
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Ludo a passé un moment intéressant à découper les joints de fixation de l'ancien puits de dérive à la scie affleurante, sans abîmer la sole, la cloison ou le siège... Notez que le nable visible au premier plan va devoir disparaitre.

 

Et voilà le nouveau puits de dérive en place. Le gros joint-congé qui le fixe sur la sole d'Anouket est interrompu sur l'arrière du puits car Ludo va ajouter une pièce verticale en renfort.

 

Cette photo de profil montre les gorges qui permettent au pivot de coulisser verticalement. Ces gorges sont ouvertes dans toute l'épaisseur du puits, et Ludo va les occulter en collant des pièces rapportées ultérieurement.

         
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Essayage de la dérive, qui dépasse de 81 cm sous la sole.

 

Gros plan sur l'avant du puits, avec les pièces qui ferment les gorges du pivot.

 

Peinture de la dérive, le pivot est bien visible.

         
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Et peinture/vernis de tout l'intérieur. Notez le liseré rouge qui sépare le venis de la peinture...

 

Cerise sur le gâteau, Ludo a jouté un petit bout-dehors à Anouket afin d'amurer un spi asymétrique de 6 m2 pour le portant dans le petit temps !

 

Ludo a cintré une barre de bronze et l'a brasée pour la fermer et y rapporter un boulon de fixation qui traverse le nez d'Anouket. Le massif arrière bloque le bout-dehors en latéral et en profondeur, grâce à deux cales triangulaires fixées sur la face inférieure de celui-ci. Le courant de la sous-barbe revient faire deux tours morts par-dessus le massif afin de vérouiller le blocage.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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