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Images des activités en cours à l'atelier

22 novembre 2015

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Non, ce n'est pas une erreur : après avoir cherché quelle image pouvait témoigner de l'horreur, j'ai décidé de laisser un cadre vide, tout noir, en souvenir des victimes des attentats de Paris ce vendredi 13 novembre au soir. Pensons à eux et à leurs proches, morts, blessés, et traumatisés à vie.

Des gens savants ont déjà dit et écrit des tas de choses pertinentes sur ces évènements, je n'en rajoute pas.

 

Sans transition, je commence par trois rectifications de mes précédentes "nouvelles". Tout d'abord cette photo d'Hasta Cipango, la barquette marseillaise de Michel dans le port de Saint-Tropez, avec une tente montée pour la nuit au-dessus du cockpit. J'écrivais que je supposais que Michel embarque des planches à poser en travers de l'ouverture, mais il m'a dit qu'il n'en est rien : la tente est dépourvue de tapis de sol, et elle couvre totalement l'ouverture du cockpit, ce qui est bien plus confortable.

 

La seconde correction concerne cette photo de François Lang envoyée par Denis, et montrant l'intérieur du Skerry Keleren. J'écrivais "Ce gros plan montre l'énorme réserve de flottabilité installée dans la partie avant de Keleren, et sur laquelle l'équipier de Denis est assis." Denis m'a signalé qu'il s'agit en fait d'un énorme coussin en toile à voile, rempli de microbilles en polystyrène.
Selon Denis, : "Il est cousu en forme de "chausson au pommes" et va entre le pied de mat et le bord du puits de dérive, laissant ainsi de l'appui au fond pour embarquer, se redresser, etc..."

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Dernière rectification : je publiais quatre photos de deux kayaks "Mystery" (plans de Nick Schade en strip-planking) que je disais en cours de construction par Rémi, mais il m'a envoyé le correctif suivant : "Les bateaux sont construits à titre amateur par Jérôme MOLET, un ami ébeniste de formation, guide de canoë (BE) sur la Loire. (Suite sur la grande image)  

 

Comme annoncé, j'ai préparé deux kits de Skerry pour leur construction prochaine : le premier pour être construit avec Damien en construction accompagnée, et le second afin d'expérimenter sur une modification que j'aimerais proposer en option : la dérive pivotante.

 

J'ai aussi préparé les espars pour le Skerry de Damien : j'ai découpé les éléments du mât, de la bôme et la vergue dans deux belles planches de sapin du nord sans noeuds et je les ai collés : trois épaisseurs pour le mât (visible ici) et deux épaisseurs chacune pour la bôme et la vergue.

         
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Voici une séquence de neuf photos de ces journées passées à construire le Skerry avec Damien, Pierre et Monique. Cette première image montre la couture de la coque, le premier jour, samedi 7 novembre.

 

Cette seconde image du dimanche 8 montre la stratification de l'intérieur de la coque.

 

Lundi 9 : collage des sièges.

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Mardi 10 : réalisation des joints-congés entre le haut des cloisons et la face inférieure des sièges. Le Skerry retourné est juché en hauteur afin d'éviter de travailler à genoux. Un cordage passé en travers sécurise l'échafaudage incertain.

 

Mercredi 11 : stratification de l'extérieur de la coque.

 

 

Jeudi 12 : collage des listons.

         
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Vendredi 13 : arasage des listons à la ponceuse à bande et ponçage général.

 

Samedi 14 : installation du gréement et de l'accastillage. La partie "voile" allonge de deux jours la construction acompagnée, avec la réalisation des espars, de la dérive et du gouvernail.

 

Dimanche 15 : départ ! Colin est bien pressé de monter à bord de ce Skerry construit par son papa et ses grand-parents ! Une sélection plus complète de photos de cette construction accompagnée est visible ici.

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Quelques jours après le départ de ce vingtième Skerry construit chez Arwen Marine, je démarre la construction de mon 21e Skerry, qui sera le 58e Skerry de France ! Ce sera aussi le 71e bateau construit chez Arwen Marine, tous modèles confondus.

 

Voici un truc pour éviter de "poinçonner" en perçant trop fort les trous des sutures : je colle un petit bout de bande adhésive autour du foret. Si je vais trop loin, l'adhésif freine le perçage avant que le bout du mandrin puisse entrer en contact avec la surface cu contreplaqué.

 

Les bordés 1 sont cousus sur les bords de la sole. Il va falloir que je me décide à ranger l'atelier, je ne peux plus rien poser nulle part !

         
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Puis j'insère les trois cloisons qui sont cousues sur la sole. Celle de l'arrière est un peu difficile à mettre en place car elle force l'ouverture des bordés près de la couture de l'étambot. Je casse deux sutures avant de l'amener en place.

 

La cloison centrale est modifiée par rapport à celle du kit : les trois ouvertures sont supprimées afin de fermer la face arrière d'un compartiment étanche central qui sera soit un réservoir de ballast liquide, soit un troisième caisson de flottabilité. Ces deux fonctions ne sont mutuellement exclusives qu'à un instant t : on peut partir naviguer en laissant le compartiment vide, et le remplir en cours de navigation ou vice-versa (pompe à main nécessaire pour la seconde opération). La seconde cloison de la face avant de ce compartiment contribuera à la solidité de la structure du puits de dérive.

 

J'ajoute les bordés 2. Les bordés 3 sont posés sur les tréteaux de part et d'autre de la coque, prêts pour la phase suivante.

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Je termine la couture en ajoutant les bordés 3, puis je fixe les deux guirlandes en les vissant sans les coller, car je vais les démonter pour faire les joints et la stratification sur l'intérieur.

 

Après avoir vérifié que la coque n'est pas vrillée en déplaçant d'avant en arrière un niveau à bulle sur le haut du carreau, je fais les gros joints-congés de l'intérieur de l'étrave et de l'étambot et je stoppe les opérations jusqu'au lendemain.

 

Le lendemain, mon épouse m'aide à tourner la coque afin de faire le premier collage sur l'extérieur. Ce premier retournement est la seule opération qu'il m'est impossible de faire seul, car la coque cousue est encore trop fragile pour la tourner en la suspendant. Tous les joints sont remplis d'époxy légèrement chargée, assez fluide pour rentrer bien à fond, mais pas assez pour couler à travers.

         
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En parallèle, je colle deux mâts de 3.80 m constitués de trois épaisseurs de sapin du nord. J'ai ensuite pesé ces mâts : 7 kg avant de les affiner et de les arrondir, je pense gagner 2 kg, je vérifierai le moment venu. En attendant, notez comme la colle (époxy légèrement chargée) coule bien des joints ! Un bon collage ne doit jamais être "affamé", et je passe une bonne couche de colle en miroir sur chacune des deux faces de chaque collage. Je pense que 50% de la colle est chassée du joint pendant le pressage : ça fait de la perte, mais je suis sûr de mes collages !

 

Troisième jour : je commence par couper et extraire toutes les sutures sauf celles qui tiennent les cloisons avant et arrière. Je dépose la cloison centrale, car la coque est maintenant assez rigide pour garder sa forme, puis je fais les joints-congés de part et d'autre des cloisons avant et arrière et les petits joints entre les virures. Je bouche aussi chacun des trous des sutures (au total 220, mais environ la moitié d'entre eux est déjà bouchée par les joints entre les virures) et je fais quelques retouches sur les collages des joints-puzzle des virures et de la sole.

 

Gros plan sur le joint-congé bâbord de la cloison arrière, face avant. Tous les joints sont formés en tirant le dos d'une cuiller jetable sur un colombin d'époxy chargée. Toute la difficulté est dans la pression exercée et dans les angles de travail : les deux plans comptent, longitudinal et latéral. Il faut aussi trouver la bonne taille de cuiller en fonction du rayon du joint-congé à faire. C'est un métier !
Notez que j'ai percé pour les vis de montage de la trappe de visite à joint torique qui occupera l'ouverture ronde. C'est tellement plus facile de le faire avant de monter la cloison, quand on peut la poser sur l'établi...

         
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Jean-François nous envoie cette jolie image du magnifique PassageMaker Dinghy qu'il construit actuellement au Cap-Ferret avec les commentaires suivants : "Je ne résiste pas au plaisir de vous envoyer cette photo de mon Passagemaker qui profite du magnifique soleil de Toussaint du Cap Ferret pour sortir du garage et accessoirement se faire poncer. 2 ans et demi que j'y travaille (seul) durant mes courtes périodes de congé et c'est toujours le même plaisir de retrouver ce projet qui commence à toucher à sa fin. (Suite sur la grande image)  

 

Grégory nous envoie de Saint-Martin de Ré deux photos du Doris 17 qu'il vient de terminer de construire à partir d'un kit. Notez qu'il s'agit d'une version "aviron seul" totalement standard, sauf pour l'élégante serre ajourée que Grégory a ajoutée en regard du liston.

 

Magnifique ! Avec ses 5.18 m de longueur et 1.42 m au bau maximum, le Doris 17 ne pèse que 45 kg, ce qui permet de le mettre à l'eau facilement (et donc souvent). Grégory, nous attendons avec impatience les images sur l'eau !

         
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La FVA (Fédération Voile-Aviron) nous informe que son Assemblée Générale se tiendra le dimanche 6 décembre à 9h au CISP centre Ravel, à Paris (le 6 décembre est le premier dimanche du Nautic). Vous trouverez tous les détails ici.

Le bulletin fédéral Carnet de Bord n° 17 vient de paraitre, allez le lire ici. Il est plein de trucs intéressants, notamment un reportage sur la Vogalonga 2015 et un autre sur le Challenge Naviguer Léger.

 

Ronan m'avise que les informations sur la 12e édition de la Route du Sable sont en ligne. Cette belle remontée de l'Aulne Maritime aura lieu les 18 et 19 juin 2016. A ne pas manquer ! Ce qui serait intellignet, ce serait de pouvoir laisser sur place les bateaux et les remorques en prévision des réjouissances des Tonnerres de Brest, du 13 au 19 juillet, puis de Temps Fête à Douarnenez, qui fêtera ses 30 ans, du 19 au 24 juillet prochain. Mes amis quel beau programme en Penn ar Bed cette année !

 

En attendant, les malheureux qui errent loin de la rade de Brest pourront venir au Rassemblement Arwen Marine, dont ce sera la 6e édition cette année du 22 au 24 avril 2016. Contrairement à l'usage immémorial, nous irons sur le Lac du Der-Chantecoq au lieu du Lac d'Orient, car notre hébergement habituel est déjà réservé pour ces dates. C'est l'opportunité de (re)découvrir un autre plan d'eau. JE mettrai en ligne les informations pratiques en début d'année prochaine. La photo montre le port de Giffaumont-Champaubert, et le Centre Roger Govin qui nous hébergera se trouve sur la presqu'ile au-dessus des deux pontons du côté haut du bassin, juste à côté de l'école de voile.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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