Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

14 juin 2015

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Je vous avais montré dans les dernières "nouvelles" cette nouvelle pièce que j'avais dessinée dans une chute pour loger les deux trappes d'accès aux nables de remplissage-vidange du ballast de part et d'autre des deux emplantures de mât.

 

J'avais ensuite collé dessous le sandwich (ou plutôt le mille-feuilles, mais ce mot est maintenant synonyme d'administration locale, élective ou autre, et donc trop indigeste) du pied de mât.

 

Et voilà ce que cela donne, prêt à coller sur le couvercle du ballast.

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Je fais une photo pour visualiser ce que cela va donner. La pièce sera vissée et collée à l'époxy sur le couvercle du ballast, car il est évident que le pied de mât sera soumis à de fortes contraintes en cisaillement.

 

J'installe aussi une trappe de visite sur le couvercle de la partie avant du ballast, devant la cloison principale.

 

Encollage du dessous de l'ensemble du pied de mât avec une époxy "crème de marrons".

         
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Après avoir vissé les 8 vis qui fixent l'ensemble du pied de mât et des trappes sur le couvercle du ballast, je retourne celui-ci et passe une dernière couche d'époxy claire avant de le coller à son tour. J'avais auparavant découpé deux ouvertures rondes sous les trappes, bien sûr !

 

J'ai encollé les chants sur lesquels reposera le couvercle, qui sera également vissé afin d'assurer le pressage du collage. On aperçoit sur cette image les trois nables : deux pour le ballast et un pour la cale.

 

J'ai ensuite fait des joints-congés dans tous les angles de contact entre l'ensemble du pied de mât et le couvercle du ballast.

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Encollage des chants pour le couvercle de la partie avant du ballast. Elle communique librement avec la partie arrière grâce aux ouvertures à travers la cloison principale.

 

Dernière couche d'époxy pour le couvercle avant de le fixer avec quelques vis pour le pressage.

 

Je termine en collant le couvercle du caisson latéral de flottabilité, qui compense la dissymétrie du caisson arrière, du fait de la présence du puits moteur.

         
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Après durcissement de l'époxy, je fais un essayage des planchers du grand compartiment avant, qui sera accessible par une trappe de pont.

 

La longueur du compartiment avant est de 122 cm entre les cloisons, un peu court pour installer une couchette...

 

Par contre, il sera facile d'installer un ou deux matelas gonflables sur le plancher du cockpit de 2.40 m de long

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En parallèle, je colle les deux épaisseurs du gouvernail. Les boites blanches sont remplies de plomb (cadeaux de Michel) et servent à presser la partie centrale du collage.

 

La réalisation du plancher du cockpit, que je "budgétais" à une journée nous aura finalement pris trois journées complètes.

 

Une des causes de cette durée extravagante est le vrillage d'une bonne partie des planches de sapin du nord que nous avons utilisées. Ce vrillage n'est apparu qu'après le débit en lattes de 1.20 m. Il va sans dire que cela rend les lattes inutilisables...

         
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Essayage de la partie arrière du pont : je mesure pour le positionner dans l'axe.

 

Seule la partie arrière du pont est fixée à l'aide de 4 vis, toutes les autres sont juste posées pour avoir une idée de ce que cela donne. L'ensemble devra être décalé vers l'arrière de 7 cm afin de positionner correctement l'ouverture de l'étambrai, qui est notre repère de positionnement longitudinal.

 

Nous devrons d'ailleurs agrandir l'ouverture de l'étambrai pour l'amener au diamètre du futur mât. La trappe avant sera aussi agrandie afin de laisser le passage à une personne.

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La mise en place du plancher nous a montré que la portée était trop longue dans la partie centrale (1.20 m) et nous avons donc ajouté ce tasseau posé sur deux jambettes. L'abondance de copeaux et de scuire témoigne du fait que je viens de profiler les tasseaux qui sont vissés-collés le long du chant haut des couples afin de recevoir le pont.

 

Vernissage des deux cloisons du cockpit et des couvercles de ballast et de caisson.

 

Les planchers sont passés au Woodskin, une lasure qui a l'intéressante propriété de ne pas être glissante sous le pied. On aperçoit à gauche le Skerry Raid, encombré du matériel que je rassemble petit à petit pour le Challenge Naviguer Léger.

         
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Ponçage des pièces du pont, qui sont encore brutes de leur couche d'imprégnation. Notez que bien je sois dehors et qu'il y a un bon vent (voyez les arbres) la ponceuse est branchée sur l'aspirateur et je porte un masque.

 

Ce vendredi, il ne manque plus que les larmes pour se retrouver à Londres le 13 mai 1940 : c'est ce que promettait Winston Churchill dans son discours inaugural de Premier Ministre : "I have nothing to offer but blood, toil, tears, and sweat." Je n'ai rien d'autre à vous offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur. Il avait déjà utilisé ces mots deux fois, et les avait empruntés à un discours de Theodore Roosevelt en 1897 lorsque celui-ci était Assistant Secrétaire à la Marine. En 1849, Garibaldi avait également utilisé une formule similaire à l'attention des révolutionnaires italiens. Bref, rien que du beau monde. En fait je me suis bêtement pincé l'index dans le porte-lame de ma scie sauteuse en découpant l'ouverture de la trappe de visite du caisson avant. Mais cela ajoute quelques gouttes de sang à de la peine et de la sueur (beaucoup pour construire cette barquette), comme je dis plus haut, il ne manque plus que les larmes... Celles de ne pas aller à la Route du Sable qui a lieu ce week-end sur l'Aulne !

 

Ce samedi, je me console de louper la Route du Sable en m'occupant du Skerry Raid ! Je le soulève pour le poser sur sa nouvelle remorque, que nous avons montée avec Michel (la précédente est partie avec le Silmaril).

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Après les manutentions de la barquette, c'est un plaisir de soulever un bateau léger (la coque nue du Skerry Raid pèse 68 kg).

 

Et voilà !

 

J'ai regréé la misaine sur la nouvelle bôme que j'avais faite au retour de la Semaine du Golfe, car la précédente était bien trop souple et légère, et je craignais de la casser.

         
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J'ai réinstallé les 4 poulies de renvoi, les 4 pontets et les 4 coinceurs de mon système de prise de ris "automatique" (pas pousse-bouton encore !)

 

Prise du premier ris : il suffit de laisser filer 60 cm de drisse, d'étarquer la bosse de ris aux deux bouts (grâce aux poulies de renvoi et aux coinceurs, c'est un jeu d'enfant), de ré-étarquer le palan d'amure, et c'est reparti. Je me mets en dérive en travers au vent, tribord amure pour minimiser les frictions sur la drisse, et tout est fait en quelques secondes, bien assis sur le banc central, avec tout à portée de main. Il ne reste qu'à nouer les garcettes pour ramasser la toile proprement. Ce premier ris réduit la surface de la misaine de 7.60 m2 à 6.0 m2.

 

Pour le second ris, c'est exactement la même manoeuvre, on le prend "par-dessus" le premier, qui reste pris. Damned, ma flamme Arwen Marine est encore illisible, le vent vient toujours du mauvais côté (ou bien c'est le bateau qui est dans le mauvais sens) ! Ce second ris réduit la surface de la misaine de 6.0 m2 à 4.40 m2, ce qui reste encore important pour une bateau si léger. Je pense qu'il faudrait ajouter une troisième bande de ris afin de pouvoir réduire encore la surface.

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Gros plan sur la bôme, à proximité du mât : de gauche à droite, on voit le coinceur de tension de bordure sous la bôme avec le bout bleu, puis le coinceur du coté point d'écoute de la bosse du second ris (bout vert, car coinceurs sur tribord) puis l'élastique qui permet de ramasser le "mou" des bosses quand un ou deux ris sont pris. On a ensuite le coinceur du coté point d'amure de la bosse du second ris, le palan d'amure et la poulie de renvoi de la bosse du second ris, et enfin le pontet de la bosse du premier ris (bout rouge). Le bout muni d'un mousqueton inox qui entoure le mât est pris dans l'oeillet du point d'amure sur la voile et remplace l'encornat de bôme.

 

Je termine par ces trois images de la barquette, sur laquelle je n'ai fait que de la peinture ce week-end, en vue de la pose du pont.

 

Non, ce ne sont pas des volets, ce sont les planchers du cockpit !

         
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Prochaine étape : pose du pont...

 

Anne-Marie et Christian m'envoient quatre superbes photos de leurs deux Shearwater Sport Hybrides à Belle-Ile. Vous avez récemment vu des photos des premiers essais en eau douce de ces deux kayaks construits à partir de kits par Christian, voici leur premiers essais en eau salée !

 

Voila ce que m'écrit Christian : "Ils ont vraiment un comportement super sympa.
Grosse stabilité, même avec une houle d'une trentaine de cm par le travers on ne se sent jamais proche de la perte d'équilibre."

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Toujours selon Christian : "Et quand la houle vient par l'arrière, alors là, que du bonheur, ils partent au surf à chaque vague avec une facilité déconcertante.

 

Mais ce serait trop beau s'il n'y avait une ombre au tableau : "Un seul tout petit bémol en 5 jours d'essai, ils ont  tendance à rentrer dans le vent quand il vient en rafale de travers avec un peu de houle."
Dommage. La solution est sans doute d'ajouter une dérive rétractable comme l'a fait Didier sur son Sherwater 17.

 

Un petit tour et puis s'en vont ! Merci à J.C. Pour ces magnifiques images !

         
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Et voici trois images de quatre Doris 17 construits à Blankenberge en Belgique. Notez avec quoi on cale un gouvernail en cours de fixation...

 

On n'en voit que trois sur cette image, après les deux de l'image précédente. Ils ont fière allure et j'espère bien les voir de plus près un de ces jours !

 

Magnifique photo de ce petit bateau passant tranquillement à la voile sous le vent de l'estacade !

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Grâces soient rendues à Denis, qui nous envoie ce soir in extremis tout un tas de superbes images de la Route du Sable !

 

L'écluse de Guily Glaz est bien remplie ! Je n'ai eu le temps de sélectionner que trois photos de Denis pour terminer ma mise à jour. Ne vous inquiétez pas, la suite viendra !

 

Le photographe photographié : voici Ronan à l'affut !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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