Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12 avril 2015

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Voilà enfin le beau temps ! Et j'en profite pour sortir la barquette marseillaise pour poncer la stratification faite le mardi de la semaine passée.

 

Gros plan sur la surface dégrossie à l'endroit où les deux lés de tissu de verre centraux viennent recouvrir le lé bas de tribord. Ce premier ponçage met en valeur les défauts : coulures, surépaisseurs, etc. et permet ainsi d'identifier les zones où il faudra insister.

 

Cette vue de profil met en évidence la différence entre la proue, à gauche, et la poupe à droite : l'arrondi du brion, en bas de l'étrave (ici en haut car la coque est à l'envers, je dis ça car j'en vois qui ne suivent pas) est nettement plus doux que celui du bas de l'étambot, qui est également plus affiné.

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J'ai rentré la coque (en la retournant, le brion est maintenant à droite) et j'ai commencé à la soulever en vue de son retournement futur. La voici en lévitation, les roues sont à 50 cm du sol.

 

J'ai rebaissé le côté tribord afin que les roues touchent de nouveau le sol. La coque est à 45°, mais instable et je décide de fixer des "jambes" en travers des longerons du mannequin.

 

Voilà les jambes en place et je renouvelle la manoeuvre en augmentant l'angle. Notez que j'ai aussi transféré les points de fixation des pattes d'oie plus bas sur le mannequin.

         
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L'essentiel du poids de la coque repose maintenant sur les jambes du mannequin et je suis plus tranquille pour continuer à augmenter l'angle. En effet, la dernière fois que Gérard est venu, il a un peu tordu le nez à la vue de la finesse de la charpente métallique sur laquelle sont frappés les deux palans que j'utilise pour ces manoeuvres. Gérard (qui était jusqu'il y a peu enseignant dans les métiers du bâtiment) sait de quoi il parle, moi pas !

 

Et hop ! comme dirait Achille Talon, la coque est sur la tranche et je suis à pied d'oeuvre pour travailler sur l'intérieur. En effet, c'est ainsi que j'ai le meilleur accès sur la surface intérieure pour faire tous les joints, puis peindre avant de "fermer la boite" (c'est à dire poser le pont).

 

Gros-plan sur cette surface intérieure, à proximité de l'étrave. Les petites pièces rectangulaires sont les "cales de nivelage" vissées à travers les virures afin d'améliorer la "contiguïté des surfaces" dont je parlais voilà deux semaines. Elles sont enrobées d'adhésif d'emballage afin de ne pas trop coller : une fois la ou les vis enlevées, je les décolle d'un petit coup de marteau en parallèle à la surface du bordage. On voit que l'époxy chargée des collages chant sur chant des virures a bein dégueulé débordé sur l'intérieur.

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Quelques heures avec le décapeur thermique et le ciseau à bois, et tout est propre (enfin presque !) Les trous que l'on aperçoit sur le bord des virures sont ceux des vis qui tenaient les "cales de nivelage" et seront bientôt bouchés.

 

Je n'ai pas fait plus d'images de ce travail sur l'intérieur de la barquette, ni de la visite de l'architecte, ni de celle de l'armateur (le même jour, mais pas au même moment, grâce notamment à la grêve des aiguilleurs du ciel (redis-moi juste combien d'heures tu travailles par MOIS !!!). Pour me détendre et arrêter d'écrire des choses potentiellement critiques et manquant d'objectivité, je fais un peu de travail manuel thérapeutique : je prépare le support de la coulisse du Skerry Raid à temps perdu. La face inférieure de la traverse avant est munie de deux tapons de 10 mm vissés (rien que ça, ça calme : essayez de percer au centre d'un tapon de 10 mm : vous avez 1 heure et 10 paires de tapons) et collés à l'époxy afin de centrer la coulisse grâce à la paire de trous percés sur l'avant du siège. Le support est tenu en longitudinal par une feuillure qui vient s'encaster sur le rebord du siège arrière (quand je vous dis que c'est thérapeutique...)

 

Une pièce de contreplaqué marine de 9 mm assure l'orthogonalité du support : elle est vissée-collée sur l'armature et sur les longerons latéraux à travers lesquels seront boulonnés les rails en aluminium de la coulisse. J'ai ensuite passé un bon petit moment (toujours très thérapeutique) à résoudre le problème de la "plaque de pieds", qui doit travailler (pas comme les aiguilleurs du ciel, ah, encore quelques heures de thérapie) dans les deux sens : en poussée au moment de l'appui, puis en traction au moment du replacement. J'en suis maintenant à la troisième version de la plaque de pieds et ce n'est toujours pas bon : bonne thérapie... J'ai bien sûr obsessivement pesé l'ensemble et notamment les ronds découpés dans le contreplaqué pour alléger la pièce. J'ai considéré enlever les vis des longerons latéraux après leur collage, mais je les avais pesées avant de les visser : 21 grammes (Sean Penn !) pour 14 vis inox. Pas thérapeutique, je les laisse dans leurs trous !

         
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Je vous ressors une photo datant de mai 2010 : il s'agit de Jean-David posant lors de la construction de son Skerry "Piff", la première construction accompagnée chez Arwen Marine, en même temps que celle du Skerry "Malo" d'Olivier ! Jean-David s'était masqué et couvert les cheveux afin de limiter son exposition aux poussières d'époxy pendant le ponçage. C'est qu'on m'a beaucoup parlé de travail dissimulé ces derniers temps...

 

Mais hélas, il n'y a que dans les belles histoires que le héros masqué arrive à point nommé pour redresser les torts et rétablir la justice...

 

Je renonce à amener mon Silmaril pour le Rassemblement Arwen Marine 2015, car je me trouve obligé de choisir entre le Skerry Raid et le Silmaril (une seule remorque...)

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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