Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

29 mars 2015

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Je termine cette semaine la première phase de la construction de la barquette marseillaise dessinée par François Vivier pour Michel. J'ai vissé-collé 18 des 20 virures, et j'en suis au ponçage de la surface extérieure, en vue de sa stratification. Il restera encore un tout petit peu de travail avant d'approcher le résultat visible sur cette image... Mais on peut dire qu'on n'en a jamais été si près !
Message de service public : à tous ceux qui ont été émus par mes commentaires sur le premier tour des élections cantonales, sachez que je ne risquais pas de voter pour le mouvement qui se termine comme Arwen Marine, dont l'émergence est une inquiétude partagée. Mais d'un autre côté, il faudrait arrêter l'hypocrysie : on trouvait normal et ordinaire de voter pour le Parti Communiste Français pendant le Goulag... Je ne suis pas content (mais alors pas du tout) de l'évolution de notre société, et de notre "classe politique" actuelle. L'inflation législative et réglementaire (Française autant qu'Européenne) est en train de nous noyer, de même que la montée des minorités, qui étouffent le consensus et éliminent le "contrat social". Je me demande si c'est chez moi un signe de sénilité (précoce ?) ou si c'est objectif... Allez, on arrête, parlons plutôt de petits bateaux !

 

En seconde place après les inquiétudes citoyennes, certains lecteurs de ces "nouvelles" ont exprimé leur étonnement à la vue de cette image de l'édition précédente des "nouvelles" (22 mars) et à la lecture de son commentaire : comment justifier qu'il fusse nécessaire de recouper les pièces d'un kit ? Sachez tout d'abord qu'il ne s'agit pas encore d'un kit (l'architecte y songe sérieusement), mais de la construction du premier exemplaire de ce dessin, donc d'un prototype. Et l'explication a été trouvée par François Vivier : lors de la génération des fichiers de découpe numérique, certaines virures se sont trouvées inversées d'avant en arrière. Du fait de la quasi-amphidromie (la coque est pointue aux deux bouts !), les virures sont quasi-symétriques d'avant en arrière et il est difficile de détecter l'inversion dans les fichiers issus du processus de CAO-DAO, et a fortiori quand on a les virures en main. Les images qui suivent vous montreront que sur le bateau, on ne voit pas non plus de différence (mais oui, il est très beau, rassurez-vous !) Avisse aux amateurs, le problème est corrigé pour les prochains kits...

 

Lundi 23, je mets en place la virure N°6 bâbord. Par demande populaire, j'ai utilisé le pied et le déclencheur à retardement de mon appareil photo, puis j'ai pris l'air absorbé et efficace pour les photos. Il est vrai que le personnage permet de donner une échelle à la maquette en cours de construction...

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Je mets en place la virure N°6 tribord. On commence à couvrir le bouchain très doux. (Et notez comme j'ai effectivement l'air à la fois inspiré et désinvolte).

 

On continue : mise en place de la virure N°7 bâbord. Rappelez-vous que la coque est à l'envers et que l'avant est au premier plan.

 

Je reviens poser pour la mise en place de la virure N°7 tribord. Mon air absorbé est dû au fait que je suis en train de me demander si c'est bien la virure tribord ou celle de bâbord... Bon sang, si le bateau était à l'endroit, que j'étais à la barre, regardant vers l'avant, serait cette satanéee virure sur la droite ou la gauche de la barquette ?

         
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Insensiblement, le bouchain est passé : plus doux que ça, tu meurs ! Je suis tout content, car j'ai réussi à poser 4 virures ce lundi, ma meilleure journée !

 

Mardi, je continue avec la virure N°8. Vue de l'arrière : l'étambot fait un léger retour vers l'intérieur sur les oeuvres mortes. Mise en place de la virure N°8 bâbord.

 

Virure N°8 tribord, on y arrive ! Avez-vous remarqué mes élégantes manchettes blanches ? Elles protègent un peu les avant-bras des taches d'époxy en complément des gants, fort pratique !

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Vue aérienne de 3/4 arrière sur tribord. Pour ceux qui ne suivaient pas la semaine dernière, les quatre "mortaises" alignées par paire serviront à positionner les "ventrières", autrement appelées "quilles de bouchain".

 

Vue de 3/4 avant sur tribord. Il me reste encore une virure à poser de chaque bord, la numéro 9, et elle sera elle-même surmontée d'une 10e virure formant pavois, mais elle sera posée après le pont.

 

Vue de 3/4 avant sur bâbord. L'étrave est presque verticale après un brion très doux qui se temine au-dessus de la ligne de flottaison.

         
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Je plonge sous le bateau pour faire cette image de l'intérieur.

 

Vue de 3/4 arrière sur bâbord.

 

Mercredi, je pose les serres bauquières. Voici celle de bâbord que je viens de poser.

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Je prends cette vue de l'avant pour voir comment la serre bauquière "file" : elle file bien !

 

Et je continue avec la bauquière de tribord.

 

Jeudi, présentation de la virure 9 tribord, qui recouvre partiellement la serre bauquière.

         
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Et voilà la virure N°9 fixée de chaque bord, ce qui termine la première phase de la construction de la barquette !

 

Je vais maintenant poncer pour éliminer les excédents d'époxy chargée de la surface et "amortir" les arêtes à la jonction des virures, mais il n'est pas question de poncer jusqu'à obtenir l'apparence d'une coque en forme, on verra toujours les "facettes" que font les 9 virures (et bientôt 10 avec le pavois).

 

François Vivier suggérait de pratiquer une petite feuillure sur les bords extérieurs des virures afin de créer une petite engoujure sur chaque joint et rendre donc ainsi plus visibles les virures sur la coque finie. Je pense que le résultat visuel serait intéressant (car il est impossible de cacher les "facettes", donc pourquoi ne pas les rendre bien visibles) mais cette solution interdirait de stratifier la surface extérieure, et nous l'avons donc exclue.

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Vendredi, je sors la coque pour commencer le ponçage et profiter du soleil. En effet, le printemps tarde et les températures restent bien fraîches. J'ai utilisé un durcisseur rapide pour l'époxy chargée utilisée pour le collage des bordés (qui sont aussi vissés) et la température n'a pas été un problème jusque là. Notez que la serre bauquière dépasse sur une partie de la longueur de la virure N°9 : c'est voulu, c'est pour fournir un appui à la virure N° 10 (le pavois) qui sera posée après le pont, qui sera posée sur la bauquière.

 

Comme je l'ai déjà dit, les virures sont collées les unes aux autres sur chant et collées sur la structure à l'époxy : quille, étrave, étambot et couples. Chaque point de contact avec la structure est également pouvu de vis inox (20 ou 30 mm de longueur en fonction des endroits). Les trous bouchés le long des "coutures" (les joints entre les virures), autres que ceux des fixations sur les couples, m'ont servi à "tirer" des cales de contreplaqué (enrobé d'adhésif d'emballage pour éviter qu'elles collent sur l'intérieur des joints), où elles ont servi à améliorer la contiguïté de surface (je sais que ce n'est ni élégant ni très clair mais je ne sais comment le dire autrement).

 

Je commence par un coup de ponceuse à bande le long des coutures là où elles font un angle suffisant pour que ce soit utile, puis j'enchaine avec la ponceuse orbitale. Dans les deux cas, je les branche sur l'aspirateur afin de limiter la diffusion de poussière, car même en extérieur, c'est très salissant (et impossible à enlever complètement des vêtements, donc on en respire dès qu'on s'arrête et qu'on enlève le masque).

         
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Voyons voir, quel est le côté poncé ? C'est bien le côte bâbord, bravo ! L'époxy qui était visible en "mouillé" sur les images précédentes apparait maintenant en gris (ou n'apparait plus !) Je reviendrai pour afiner ce ponçage après avoir réenduit les creux.

 

Je me suis arrêté dans l'opération de ré-enduisage (je remets de l'époxy chargée sur les trous imparfaitement bouchés et les joints concaves) pour faire cette photo de fin d'après-midi. Le Silmaril est gréé pour décorer le chantier la visite de visiteurs intéressés par la construction d'un kit (qui serait donc le troisième avec le prototype et celui d'Hervé dont il est question plus bas).

 

Samedi, voici ma toute nouvelle ponceuse à bande, car la précédente vient de rendre l'âme, avec de très beaux effets (bruits atroces et fumée blanche acre sortant des ouies d'aération, très convainquant : je la garde en vue d'un démontage et d'une très hypothétique réparation). Quelqu'un (j'ai oublié qui, je crois que c'est Gérard), m'a suggéré d'ouvrir un musée de la ponceuse, car je commence à avoir assemblé une très belle collection, de tous types...

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La sortie d'éjection des poussières de celle-ci de trouve sur le côté. J'ai muni le tube de mon aspiratieur d'une rallonge de petit diamètre qui augmente le rayon d'action et la mobilité de la ponceuse branchée et réduit les débranchements intempestifs.

 

Quel égoïste ! Quand je pense que je n'ai même pas prévenu Pierre que j'avais tout plein de ponçage à faire... Allez, il y en aura encore un peu par la suite !

 

Cette vue de face montre les "facettes" des virures sur la section qui se détache sur la zone sombre de l'image. Je vais encore une fois réenduire les quelques trous de vis mal bouchés et les endroits des joints qui sont encore un peu concaves. Il ne doit rester aucune zone en dépression par rapport à la surface générale, car cela créerait des bulles d'air sous la stratification que je vais faire dans la prochaine phase.

         
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J'ajoute les 5 images qui suivent, car je les reçois ce soir seulement de Brest, envoyées par Didier que l'on voit ici rayonnant à coté de son tout nouveau "ExploRAMEur", magnifique dans sa robe rose et dans son vernis. Cette image montre le départ pour les premiers essais.

 

Baptême en bonne et due forme au cidre breton sur la cale de lancement.

 

Didier intitule cette photo : "Quand faut y aller..."

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Didier nous écrit : « Mauvaise position du portant (trop avancé) et mauvais réglage des dames de nages (trop basses) : deux choses faciles à règler . La pluie, le vent et le froid n'offrent pas les conditions d'une campagne d'essais très longue, au delà d'une vérification sérieuse du bon comportement du bateau. »

 

Toujours selon Didier : «Il va vite ; la stabilité initiale est modérée mais le bateau ne se remplit pas en se mettant debout d'un côté ; manipulation trés facile : passer de la remorque au chariot et vice vers se font sans effort. Il faut l'apprivoiser et en avant ! »

 

Cette photo d'Hervé montre l'élaboration du plan de voilure de son Silmaril. En effet, la phase de construction de la coque est pratiquement terminée (et il est magnifique), et Hervé est en train de terminer la fabrication de ses espars. Hervé voulait impérativement un foc sur bout-dehors, mais pas de tapecul. Pour équilibrer la poussée du fac il a donc élargi la misaine vers l'arrière et l'a réduite en hauteur. Allez voir les photos commentées d'Hervé sur le site de Denis, qui raconte les aventures de son Skerry Keleren en Rance.

         
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Toutes les information sur la Régate 1900, les 30 et 31 mai à Joinville-le-Pont sont en ligne sur le le site "Le carré des canotiers".

 

Un petit bonus pour ceux qui arrivent jusqu'ici : cette vidéo montre comment bricoler un kart pour enfant à partir d'une perceuse sans fil : petit budget mais grande satisfaction, comme les kits des bateaux d'Arwen Marine !

 

Je suppose que la météo actuelle n'incite pas aux projets nautiques, car à 4 semaines du Rassemblement Arwen Marine 2015, nous ne sommes encore que 18 bateaux inscrits. Quelques autres bateaux sont annoncés, mais je pense que nous ne dépasserons pas les 25 participants cette année.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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