Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

15 mars 2015

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Je poursuis cette semaine les préparatifs en vue de la construction de la barquette marseillaise dessinée par François Vivier en réponse à la demande de Michel. La semaine dernière, j'avais monté les couples sur le mannequin de construction de la barquette. Cette image en éclairage rasant par la gauche met en valeur les irrégularités de la surface de l'okoumé que j'avais préalablement imprégnée d'époxy.

 

J'ai ensuite redémonté tous les couples pour poncer leur surface (les puristes diraient égrener) et j'ai sorti ciseau, râpe et lime pour faire les angles droits que la machine de découpe numérique n'avait pas faits. En effet, la découpe est faite par une fraise, qui est donc incapable de couper des angles vraiment droits (il restera toujours le rayon de la fraise au fond de l'angle). Sur cette image, j'ai fait les angles de gauche et pas encore ceux de droite. L'encoche horizontale en bas est celle de la quille, et l'encoche verticale au-dessus recevra l'extrémité de la cloison axiale qui reprend la pression du mât dans le réservoir de ballast liquide.

 

En parallèle je termine les espars du Skerry "La Baleine", que j'avais construit cet automne. Le gréement m'avait été commandé après la réalisation de la coque. Je viens de passer une couche d'époxy sur le mât, la bôme et la vergue. On voit au premier plan le pied du mât avec ses cales en contreplaqué dur, au niveau du pied et de l'étambrai. Ces cales en biseau permettent de bien caler le mât, sans pour autant qu'il reste bloqué et impossible à extraire. Au second plan, on aperçoit l'étrave et l'étambot de la barquette, que je viens de coller.

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En fait, je viens de faire le second collage de l'étrave et de l'étambot, car ces pièces sont constituées de 3 épaisseurs de contreplaqué de 12 mm, et j'ai d'abord collé deux épaisseurs ensemble, puis le lendemain la troisième sur les deux premières. En effet, l'expérience m'a appris qu'il vaut mieux éviter de presser un collage de plus de deux épaisseurs, car la couche du milieu glisse librement entre les deux extérieures, et on est toujours déçu en enlevant les pinces... La seule alternative est de cheviller à travers toutes les épaisseurs ou de les visser en plus du collage, afin de les immobiliser. J'ai posé les pièces debout car leur poids combiné à celui des pinces (assez nombreuses, il est vrai) est conséquent et je craignais de les cintrer si je les avais posées à plat.

 

Autre petit travail concurrent : voici une jolie dérive de Fireball que Jean-Marc m'a apportée pour que la stratifie, car son profil NACA impeccable la rend trop fragile sur le bord de fuite, trop fin. J'ai essayé de commencer par stratifier une bande de tissu de verre pliée sur le bord de fuite, mais même avec un tissu léger (80 g/m2), impossible de forcer le tissu à épouser l'arête trop vive et j'ai donc abandonné cette approche après deux essais infructueux. J'ai donc coupé le tissu de 200 g/m2 au ras du bord de fuite sur les deux cotés, et il y a un recouvrement sur le seul bord d'attaque, car j'ai fait la stratification en deux phases successives.

 

Je reviens sur la barquette, dont j'ai réassemblé la structure sur le mannequin. On voit (difficilement) que j'ai équerré l'étrave (ainsi que l'étambot, invisible sur l'image) et mis en place les "carlingues" qui seront complétées dans le plan longitudinal par la quille en bois masif, sur laquelle seront collés l'étrave et l'étambot. En effet, je n'ai pas encore reçu au moment de cette photo le stock de pin de Caroline que je vais utiliser pour réaliser tous les éléments de structure en bois massif de la barquette.

         
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Voici un schéma de l'architecte de la barquette, François Vivier, montrant la première partie de la structure intérieure. Je dois encore coller les tasseaux d'habillage des chants des cloisons (en vert) et la quille (en marron). Je suis aller chercher le pin de Caroline ce vendredi, et il n'y plus qu'à... Petit délai additionnel : je vais devoir couper et coller des scarfs (ou entures simples) pour les pièces longues, car le stock est limité à 3m de long.

 

Ce vendredi, j'ai aussi livré le gréement de misainier pour le Skerry "La Baleine", que voici. En effet, chaque emplanture diffère en tout petit peu : la forme et la taille du trou au passage du pied de mât et de l'étambrai ne sont pas calibrés avec une grande précision, et j'avais demandé à disposer du bateau quelques jours afin de finaliser l'ajustage des cales de l'emplanture. La jolie voile au tiers est coupée par la voilerie Rochard, voisine de Picardie !

 

J'ai installé un système de prise de ris rapide avec une bosse unique, des poulies de renvoi et des coinceurs. Il suffit de mollir la drisse d'une longueur équivalente à la hauteur de la bande de ris, réamarrer la drisse, puis tirer à fond sur la bosse, d'abord coté guindant, puis coté chute, et le ris est pris. On termine en réétarquant le palan d'amure. Cette opération se fait rapidement, confortablement assis sur l'avant du banc central sans compromettre l'équilibre parfois précaire d'un voilier aussi léger. On peut ensuite fignoler en nouant les 4 garcettes de ris (noeud plat gansé, bien sûr).

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Depuis quelques temps, je n'utilise plus l'encornat asymétrique sur la bôme, mais je pose la retenue que l'on voit ici en tresse beige : un noeud de plein poing à une extrémité pour faire une boucle dans laquelle on croche un mousqueton, et un second noeud de plein poing pour solidariser la retenue à l'oeillet d'amure. On voit aussi la poulie de renvoi de prise de ris.

 

Sur l'autre coté de la bôme, on aperçoit le pontet de capelage d'une des deux extrémités de la bosse de ris et on voit mieux le coinceur fixé sur une platine sous la bôme. La bosse est d'un seul tenant : elle part du pontet pour passer à travers l'oeil qui fait office d'empointure de guindant, passe par la poulie de renvoi, le coinceur avant et poursuit son chemin vers le coinceur arrière, la seconde poulie de renvoi, l'oeil qui fait office d'empointure de chute et termine sur le pontet arrière. On voit aussi le palan d'amure à 4 brins qui permet de bien établir la voile au tiers. On ne le répète jamais trop : la voile au tiers doit absolument être bien étarquée entre l'amure et la drisse, sans quoi elle ne porte pas et vous désigne de loin comme incompétent à la vue de tous...

 

Gros plan sur le point d'écoute, avec le pontet arrière et l'extrémité de la bosse de ris.

         
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Le point d'écoute vu de l'autre côté, avec la poulie de renvoi arrière.

 

Et enfin le coinceur arrière, lui aussi fixé sur une petite platine sous la bôme, juste en avant du capelage d'écoute. Notez que celui-ci est une simple boucle de cordage fermée par un noeud de pêcheur, tout comme celle qui tient le palan d'amure. Un pontet vissé dans la bôme (sur l'autre face, voir photo ci-dessus) chevauche le cordage et évite qu'il se déplace en longitudinal.

 

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Comme je l'annonçais la semaine dernière, Arwen Marine sera partenaire à partir de cette année de la Fédération Voile-Aviron à travers une association créée à cet effet. Cette affiliation nous permet de bénéficier d'une assurance responsabilité civile (la maladie des temps modernes), obligatoire pour ce type de manifestation, à un prix inaccessible à des individus ou à des petits groupes. Le président de la FVA m'informe que cette assurance "couvre (notamment) l'intoxication alimentaire à hauteur de 5 millions d'euros ce qui laisse de la marge à la créativité du cuisinier"...

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