Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

8 mars 2015

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La construction du Skerry Raid est assez avancée pour qu'il sorte de la partie chauffée sous la mezzanine, comme annoncé (espéré ?) la semaine passée. Il ne me reste plus qu'à fixer les toletières sur les plats-bords, terminer le gouvernail et à faire la finition. J'aurai aussi à réaliser le gréement, mât et espars (il sera gréé en misainier au tiers). Je pense aussi fabriquer une coulisse amovible si j'arrive à la rendre assez compacte pour la ranger à l'avant quand le bateau marche à la voile. Comme le montre la photo, le soleil est revenu en force, et s'il gèle encore au petit matin, la température commence à bien monter dans la journée !

 

Je passe une couche d'imprégnation sur les pièces de la barquette marseillaise que je vais donc bientôt commencer à construire. Voici une partie des membrures et les cloisons longitudinales qui renforceront la quille. les éléments du pont sont sur la droite et c'est une des deux épaisseurs du gouvernail que l'on distingue au premier plan.

 

Et voici les demies virures, presque au complet : il n'en manque que 11, qui sont verticales derrière l'appareil photo. Les plus longues font 3 m de long, car tout le contreplaqué (9 mm et 12 mm d'épaisseur) utilisé est en grandes feuilles de 3.10 m par 1.50 m. Je commence à prendre conscience du futur poids de ce bateau... La dérive et le safran suspendus à gauche sont ceux du Skerry Raid, de même que les deux gouvernails près de la (superbe) pancarte Arwen Marine à droite. Il reste quelques éléments de la barquette à contre-coller avant de les imprégner, et le tout sera poncé à plat avant de commencer la construction.

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Cela fait un moment que je vous parle de bouchons et on me demande plus de détails : voici une photo sur laquelle j'ai rassemblé la fraise à bouchons, au centre-arrière, le forêt à bois super coupant qui permet de faire de beaux trous bien nets, et la scie à araser à l'arrière-plan. Sur la droite, une chute de sapelli dans laquelle je viens de tailler une partie de la quarantaine de bouchons des listons.
Le bouchon visible au centre de l'image montre bien sa forme en dé à coudre (tronconique pour les lettrés). Son diamètre est un peu plus petit que le trou à son extrémité et s'élargit jusqu'à dépasser le diamètre du trou à sa base. On est ainsi sûr qu'il bouchera bien le trou, à condition que celui-ci soit assez profond (5 mm minimum). J'ai 4 tailles du couple fraise-forêt, ce qui me permet de boucher les trous de toutes les tailles de vis que j'utilise. Quelques plus grosses fraises permettent de bouchonner sur des noeuds losque ceux-ci seraient disgracieux.

 

Et voici une séquence de plotos d'illustration du processus sur le Skerry Raid entre deux couches d'époxy sur les pièces de la barquette : je commence par boucher à l'époxy chargée les trous des vis de pressage des collages de la structure rapportée sur le pont. Le trou visible ici fait 4 mm de diamètre.

 

Quand l'époxy a durci, je reperce le trou en 6 mm, à l'aide du forêt visible en photo 3, au diamètre des bouchons que j'ai coupés grâce à la fraise à bouchons également visible en 3. Alternativement (et surtout quand la surface est épaisse), je commence par percer ce trou de surface au diamètre de la tête de la vis, en ne dépassant pas 10 mm de profondeur, puis je reperce au centre du premier trou au diamètre du corps de la vis, cette fois-ci en traversant. On peut ainsi éviter de reboucher, laisser durcir l'époxy et repercer pour le bouchon. J'utilise la méthode longue pour les trous dans le contreplaqué, ou lorsque je crains que les trous plus gros risquent d'affaiblir la pièce, comme dans le cas des listons du Skerry Raid, qui sont fortement cintrés au montage.

         
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J'ai passé le bouchon dans l'époxy chargée, puis je l'enfonce à fond dans le trou. En principe, le fil du bois du bouchon doit être dans le même alignement que celui de la surface : on voit ici qu'il y a une déviation d'une vingtaine de degrés. Damned !

 

Lorsque l'époxy a durci, je coupe la partie du bouchon en saillie grâce à une petite scie à araser, puis je ponce jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de différence de niveau avec la surface environnante. On voit que les deux bouchons sont nettement plus roses que la pièce environnante. Bonne illustration de la grande variété de teintes de l'okoumé !

 

Je passe ensuite une couche d'imprégnation sur la structure rapportée, puis une seconde couche "mouillé sur mouillé" sur l'ensemble du pont.

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Ce bouchon situé juste en avant du joint arrière du plat-bord bâbord, de la même teinte que les deux précédents, ressort fortement sur l'okoumé très clair du plat-bord, qui contraste aussi fortement avec le bois du pontage arrière, de l'autre coté du joint. On retrouve de telles différences de teinte sur les joints des virures, visibles à l'intérieur du cockpit, qui m'ont fait hésiter à peindre plutôt que vernir, mais j'ai préféré vernir car ces joints font partie intégrante du Skerry Raid et de son kit.

 

Photo artistique (?) du Skerry Raid en clair-obscur avec ses bouchons, avant leur arasage.

 

Encore un petit travail entre deux : collage d'un mât et d'une bôme de misainier au tiers pour le Skerry "La Baleine" (la vergue est déjà fabriquée). Notez que l'on aperçoit sur la droite le Skerry Raid, subrepticement rentré sous la mezzanine tandis que je ne regardais pas pour recevoir une nouvelle couche d'époxy...

         
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Car entretemps j'ai attaqué l'assemblage du mannequin de construction de la barquette. J'ai commencé par visser un chevron de 5 mètres au dos de chacun des deux longerons latéraux et je me demande s'il y a lieu d'ajouter une structure transversale ou d'équerrage en plus des "porte-couples" que je vais ajouter pour construire le bateau.

 

Voici la vue en perspective du mannequin fournie par l'architecte, François Vivier.

 

Et le lendemain, le voici terminé, prêt à recevoir les couples ou membrures de la barquette, qui seront boulonnées sur les "bras" de chacun des porte-couples. C'est bon, ça ressemble au dessin ! Je n'ai finalement pas ajouté de structure, à part les bouts de 30 cm tasseau de 48 mm au carré qui font la liaison entre les longerons et les porte-couples. J'ai juste ajouté sous les pieds des roulettes pouvant chacune supporter 100 kg de de charge, afin de pouvoir déplacer facilement le chantier, et notamment aller dehors pour bronzer poncer.

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Ce dimanche matin, je profite du grand soleil pour faire cette photo des couples boulonnés en position. Notez le contraste de teinte entre l'okoumé du mannequin, brut, et celui des couples qui a reçu une couche d'imprégnation époxy. Je dois encore poncer cette couche et "habiller" les couples de quelques renforts en sapin du nord le long de la plupart de leurs chants horizontaux.

 

Je parlais la semaine dernière du C.A.P. d'ébénisterie qui me fait défaut, et ce dimanche c'est celui de maçonnerie (avec cédille, car sans cédille je suis largement pourvu, merçi). En effet, j'étale 15 kg de mortier pour réparer et prolonger la rampe du seuil de la porte de l'atelier afin de pouvoir sortir et surtout rentrer sans arracher les roues du mannequin de la barquette, comme je l'ai maintes fois fait lors de rentrées hâtives pour cause d'averse, par exemple.

 

Le Rassemblement Arwen Marine fait son coming out ! Rien de sexuel, rassurez-vous, seulement je me suis résolu cette année à demander une "autorisation de manifestation nautique" à la sous-préfecture de Bar-sur-Aube. En effet, cette autorisation est obligatoire et j'étais dans l'illégalité les années antérieures. Ce nouveau statut aura sans doute un petit impact financier car cela implique la mise en place d'un dispositif de sécurité et d'une assurance pour la responsabilité civile de l'organisation et des chefs de bord. J'essaie de limiter cet impact au maximum, notamment en demandant un partenariat à la Fédération Voile-Aviron, qui nous permettra de nous assurer à vil prix. Cette année, vous pourrez donc essayer de noyer les équipiers qui vous ennuient... La sécurité essaiera de vous en empêcher, mais l'assurance RC vous couvrira : une raison supplémentaire de venir au Rassemblement Arwen Marine 2015 !

         
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Il ne vous resque qu'une semaine pour vous inscrire au Challenge Naviguer Léger, Pertuis 2015... Dépêchez-vous !

 

Inscrivez-vous donc aussi à la Route du Sable, qui a lieu quelques jours avant le Challenge Naviguer Léger, et vous permettra de finir de tester les réparations de votre nouveau bateau !

 

Et n'oubliez donc pas, début mai, la Semaine du Golfe, inmanquable ! Oui, c'est là que vous aurez cassé des trucs fragiles sur votre nouveau bateau...

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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