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Images des activités en cours à l'atelier

1er février 2015

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"Du ponçage à faire ? J'arrive !" Pierre vient me prêter main forte ce mardi pour poncer la surface extérieure du Skerry Raid, car la veille j'avais repassé une couche sur tous les joints et bouché les trous des sutures sur l'extérieur.

 

Une heure de ponçage, dépoussiérage à l'aspirateur puis au chiffon mouillé, et voilà ! La coque est encore humide car le soleil picard est assez timide et il ne fait que 3°C, ce qui n'active guère l'évaporation.

 

Après avoir séché et réchauffé le Skerry Raid, nous passons à la stratification. Nous avons décidé de la faire à la squeegee pour changer, car nous avons fait toutes les dernières avec Pierre au rouleau. Nous avons commencé par lisser le tissu de verre sur la surface extérieure de la sole et des deux bordés 1, car seul le bas de la coque sera stratifié sur l'extérieur.

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Nous venons de verser un quart de litre d'époxy et commençons à l'étaler sur la surface en la poussant dans le tissu de verre pour le saturer jusqu'à ce qu'il devienne totalement transparent.

 

On commence au milieu de la pièce de tissu de verre et on travaille vers l'extérieur, afin de bien tendre le tissu. Le tissu devient totalement transparent quand il est saturé. Les zones brillantes sont trop chargées, et l'excédent d'époxy restant en surface doit être tiré vers une zone qui n'est pas encore totalement transparente.

 

Nous venons de verser une nouvelle dose d'époxy sur la surface au premier plan, et nous continuons à l'étaler et à la pousser dans le tissu. Malheureusement, nous avons trop peu laissé chauffer la coque avant de commencer la stratification, et nous avons quelques formations de bulles sur des trous de sutures mal bouchés, à travers lesquels le contreplaqué "dégaze" de la vapeur d'eau sous l'effet de l'augmentation de température qui est encore en cours. Nous arriverons finalement à éliminer ces bulles en insistant.

         
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Nous coupons l'excédent de tissu de verre sur le joint entre les bordés 1 et 2, puis nous ajoutons une bande de tissu de verre sur la ligne d'étrave et une autre sur l'étambot.

 

Deux heures et demie plus tard, je passe une nouvelle nouvelle couche d'époxy sur la partie stratifiée, que j'étends à toute la surface extérieure.

 

Sur cette vue de l'arrière, je suis presque incapable de distinguer la coque du Skerry Raid de celle du Skerry standard, pourtant 10% plus étroite. La sole est les bordés 1 sont quasiment identiques sur les deux coques, l'élargissement se fait en ouvrant un peu les bordés 2 puis plus franchement les bordés 3 comme on le voit sur cette photo des "Nouvelles" du 1er novembre dernier. Sur la table à droite, on aperçoit le collage d'une partie des virures du Cavelier que je vais construire à semaine prochaine en construction accompagnée.

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Le lendemain, j'ai de nouveau poncé la surface extérieure (sans Pierre cette fois-ci), puis j'attaque l'ouverture du puits de dérive. J'ai commencé par faire un trou de 8 mm à chaque extrémité de l'ouverture (jettez un oeil sur le dessin du profil du Skerry Raid avant de faire ces trous afin de vous assurer de percer à l'intérieur du puits, le contraire serait... gênant? ennuyeux? très con?) Rassurez-vous, j'ai percé bien à l'intérieur et tout va bien. J'ai ensuite fait deux découpes à la scie sauteuse pour relier ces deux trous.

 

J'ai ensuite passé la défonceuse montée avec la fraise droite à copier afin d'affleurer les bords de l'ouverture sur la face intérieure des parois du puits.

 

Et je termine avec la défonceuse montée avec la fraise en quart de rond afin d'arrondir les arêtes sur le pourtour de l'ouverture. Pour ceux qui se posent des questions depuis le débutr de cette séquence, le Skerry Raid est équipé d'une dérive pivoatante (ou plutôt sera), ce qui explique la longueur de cette ouverture. Sur le Skerry standard, l'ouvertrue est trois fois plus courte, car il est équipé d'une simple dérive sabre. Notez au passage que l'on aperçoit en bas à droite le fond de la rainure qui recevra la partie tribord du pivot de la dérive.

         
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En parallèle, je continue la préparation du kit du Cavelier que je vais construire à semaine prochaine en construction accompagnée. J'ai collé les joints-puzzle des seize demi-virures en renforçant les collages de bouts de bande de fibre de verre, que l'on peut apercevoir sur certaines virures.

 

Je passe au rouleau une couche d'imprégnation époxy sur les deux faces des virures (avec un durcisseur rapide, l'époxy est dure au toucher en quatre heures), puis je poncerai cette couche afin de pouvoir la recouvrir.

 

Le lendemain, je m'apprête à coller l'aileron, que je viens de tartiner d'une bonne couche bien grasse d'époxy chargée à la consistance "crème de marrons". Comme on le distingue sur cette image, j'ai préalablement vissé-collé la semelle sous l'aileron.

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J'ai préféré faire ce collage en deux temps : j'ai positionné l'aileron sur le tracé que j'avais fait au préalable, et vérifié qu'il était bien vertical à l'aide d'une équerre, puis maintenu en place grâce à ce simple morceau de bande adhésive.

 

Le lendemain, l'époxy du collage de l'aileron a durci et je m'apprête à faire un gros joint-congé de chaque côté de l'aileron. Voici les outils que je vais utiliser : une seringue pour déposer l'époxy chargée dans l'angle, puis une cuillère jetable ou un bout de tube PVC pour former le joint, en fonction du rayon de courbure : la cuiller le long de la sole et le tuyau le long de l'étambot. J'aurais pu ajouter pour la photo le vieux ciseau à bois que j'utilise pour ramasser l'excédent d'époxy sur les côtés du joint-congé formé. Comme on le voit, j'ai déjà beaucoup utilisé cette cuiller jetable, dont le rayon de courbure est proche de l'idéal pour la plupart des joints-congés de mes petits bateaux. C'est un outil très technique. Notez par ailleurs que la texture du tissu de verre est encore très visible, et que vais donc repasser encore une ou deux couches d'époxy claire afin de "noyer la trame".

 

J'ai laissé durcir deux heures les joints-congés, puis j'ai saturé d'époxy "claire" deux bandes de fibre de verre par-dessus afin "d'armer" ces joints-congés.

         
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Auparavant, j'avais profilé la dérive, et je renforce son bord d'attaque à l'aide d'une bande de tissu de verre de 20 cm de large. Je stratifierai ensuite (après un bon ponçage de cette première stratification) chacune des deux faces de cette dérive, avec un retour sur le bord d'attaque, qui sera ainsi couvert d'une stratification en trois couches. Comme on le voit, je n'ai pas utilisé de profil NACA pour cette dérive qui n'est pas assez épaisse, avec seulement 18 mm. Je me suis contenté de profiler le bord d'attaque en ogive et d'affiner fortement son bord de fuite. Je réduis ainsi sa traînée sans trop réduire son épaisseur générale, et donc sa résistance.

 

J'ai aussi collé les trois éléments de la tête du gouvernail, en deux étapes. Voici la première étape, avec le collage de l'âme sur l'une des deux joues.

 

Et voici la seconde étape, quelques heures plus tard, avec le collage de la seconde joue.

         
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Pendant que je stratifiais, j'ai aussi posé deux bandes étroites de fibre de verre sur l'arête de l'ouverture du puits de dérive, afin de protéger la tranche de la sole, mise à nu lors de l'ouverture, et de renforcer le collage du puits de dérive à la sole sur l'intérieur.

 

 

 

Voici une bonne nouvelle pour en compenser une mauvaise : l'édition 2015 de la Régate 1900 aura lieu ! Et ce sera les 30 et 31 mai 2015 à Joinville-le-Pont, tout près de Paris. Je sais bien que l'image ci-dessus est celle de l'édition 2014, mais l'affiche de la prochaine n'est pas encore parue ! Retenez la date, et en attendant les détails de l'édition 2015, allez donc voir les photos des éditions antérieures.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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