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Images des activités en cours à l'atelier

11/02/25

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J'ai commencé la construction du Skerry pour le concours du Chasse-Marée. Je commence à suturer les deux bordés 1 sur la sole. Celle-ci est en contreplaqué marine de 9 mm, alors que les bordés sont en 6 mm.

 

J'ai fini de suturer les bordés 1 sur les bords de la sole. La sole est maintenant cintrée à l'envers, car les bordés la forcent en cette position du fait qu'eux-même sont actuellement trop fermés (élémentaire, mon cher Watson).

 

J'insère la membrure centrale, qui force les bordés 1 du Skerry dans une position plus horizontale, et ainsi annule le cintrage inverse de la sole.

         
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Non, je n'ai pas le rôle titre dans le tournage des aventures d'Howard Blackburn, c'est une équipe de France 3 qui vient me rendre visite pour tourner un "sujet" sur mes activités. Nous avons d'abord tourné plus de 2 heures à l'atelier et nous allons sur l'eau en fin d'après-midi.

 

Nous avons mis le Doris 17 à l'eau sur la cale du port de plaisance de Compiègne. Ce port offre 71 places de ponton (48 heures gratuites pour les visiteurs) et il est géré en partenariat par le Compiègne Yacht Club et l'ARC (Agglomération de la Région de Compiègne).

  Le bassin qui abrite le port de plaisance se trouve en plein coeur de Compiègne, à quelques minutes de marche du Palais et du centre ville.
         
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Ce tournage fut une expérience fort sympathique pour tous ! Voir la vidéo du reportage France 3.

 

L'ami Ludo avait pu se libérer pour venir m'aider à gérer cette journée un peu particulière, et nous avons embarqué le gréement pour un petit tour à la voile sur l'Oise.

 

Malheureusement, le vent n'est pas au rendez-vous et je finis par sortir les avirons pour retourner à la cale.

         
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Je reprends la construction du Skerry, que j'ai utilisé pendant le reportage pour montrer la partie "couture" du "cousu-collé".

 

J'ai fini de suturer tous les bordés, les trois membrures sont aussi partiellement suturées et les sièges sont posés en place pour vérifier que tout "colle" (ou va coller plutôt - non Pluto, c'est le chien de Mickey). Vue de l'avant.

 

Et vue de l'arrière. La prochaine étape est de vérifier que la coque est "vraie", qu'elle n'est pas vrillée, puis on passera au collage.

         
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Charles-Edouard revient travailler avec moi sur son Cavelier. Grosse séance de ponçage afin de préparer la stratification de la surface intérieure. Nous confirmons une nouvelle fois l'importance du ponçage dans les activités de construction en cousu-collé.

 

Nous avons drapé le tissu de verre dans le Cavelier et le saturons de résine époxy. De la sorte, la fibre de verre est bloquée dans la résine et ainsi rendue solidaire du contreplaqué : le composite ainsi créé conbine les propriétés mécaniques de ses trois composants afin de former un matériau aux performances nettement supérieures. Dingue !

 

L'outil essentiel de la stratification "artisanale" est la squeegee, qui est une petite raclette souple. La résine est versée en petites quantités sur le tissu, puis "travaillée" à la squeegee afin de la répartir sur la surface du tissu et de la faire pénétrer à fond partout en chassant les bulles d'air.

         
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Après la stratification, nous enchaînons avec le collage des listons. Toute ma collection de serre-joints est mise à contribution.

 

Charles-Edouard vérifie que les extrémités des listons sont bien plaquées sur le carreau. Des vis posées par l'intérieur des caissons renforcent les presses à cet endroit.

 

Le lendemain, nous avons enlevé toutes les presses, collé les dessus de caissons puis retourné le Cavelier afin de compléter les joints et de boucher les trous des sutures. Prochaine étape : ponçage, puis stratification de l'extérieur.

         
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Avec toutes ces activités, le Mill Creek n'a guère avancé cette semaine : il me reste encore à tailler quelques lattes pour finir le pontage sur bâbord.

 

Sur tribord, toutes les lattes sont coupées, et les 4 dernières sont montées "à sec" : je dois encore les coller à l'époxy.

 

Quand toutes les lattes seront taillées et collées, je ferai un gros ponçage afin d'obtenir une surface régulière prête pour la stratification. Cette étape attendra le remontage, car je vais d'abord déposer le pont afin de stratifier sa face intérieure.

         
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Patrick nous envoie des images de son PassageMaker qu'il a maintenant totalement fini de suturer, y compris toute la structure interne verticale. Et nous découvrons qu'il est bien pratique de disposer de deux garages cote à cote pour construire son bateau...

 

Patrick m'écrit pour me dire que son PassageMaker ne sera pas baptisé "Marieke", mais "Che Pibe". Ce nom vient du fait que son voilier s'appelle "Che" et qu'en Argentine "che pibe" veut dire "petit jeune à tout faire".
"Che" est une interjection très commune en Argentine, un peu comme "bon" en français, ou "well' en anglais. "Che" Guevara se prénommait en fait Ernesto et n'a été surnommé "Che" qu'à 26 ans quand il s'est immergé au début des années 1950 dans les mouvements révolutionnaires marxistes d'Amérique centrale et du sud. Je suppose qu'il n'y avait guère d'autres révolutionnaires argentins à cette époque...

 

Patrick a installé son bateau à l'envers afin de procéder au collage.

         
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Et voici enfin la vedette de notre rassemblement des 16 et 17 avril prochain : le Pocketship "ZO", que Bruno achève actuellement de peindre et d'équiper. Voici une vue de l'étrave avec l'ouverture du bout-dehors, la guirlande et la plage avant-baignoire. Les jumelles de mât ne sont pas encore montées.

 

Gros plan sur la manche à air tribord. On aperçoit derrière le filoir avec coinceur orientable du foc. Le feu de route est monté à l'envers afin de tromper l'ennemi.

 

Toutes les manoeuvres sont renvoyées vers l'arrière afin d'éviter de devoir se déplacer au pied du mât ou sur la plage avant.

         
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Le cockpit occupe une bonne moitié de la longueur au pont, ce qui le rend très accueillant et permet d'éviter de charger l'arrière. L'arrière des hiloires comporte un équipet sur chaque bord (le reste est étanche et contribue au couple de redressement si on arrive à coucher le bateau), et deux grands coffres occupent l'extrémité des banquettes. Ils sont séparés de l'espace intérieur par une cloison étanche.

 

Voici les jumelles de mât avec l'axe qui permet de mâter et démâter très rapidement. Elles sont assez longues afin de placer le pivot au-dessus du vit-de-mulet de bôme, visible ici, ce qui permet d'abattre le mât sans dégréer la grand-voile.

 

Le robuste portique démontable de l'arrière reçoit le mât et la grand-voile avec ses espars pour le transport sur route.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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