Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

10/09/07

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La dernière image de la semaine dernière montrait la stratification faite sur les panneaux de fermeture des caissons étanches avant et arrière. En effet, ces panneaux sont réalisés en contreplaqué okoumé de 9 mm, ce qui est assez léger pour des panneaux de cette surface. De plus, l'okoumé est un bois assez tendre et je crains les marques consécutives aux chocs. La stratification améliore considérablement la résistance de ces panneaux, en échange d' un alourdissement mineur.

 

Essayage des panneaux. Ces deux grands caissons transforment radicalement l'aspect du Doris 17 !

 

J'ai calculé approximativement la capacité totale des deux caissons à 280 litres.

         
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J'ai coupé le renfort d'étambrai (qui sera collé sous le panneau, à l'endroit du tracé) dans du contreplaqué makoré de 12 mm. Le makoré est beaucoup plus dur et dense que l'okoumé. Je réalise le pied de mât dans le même métal.

 

Voici l'une des deux "joues" du puits de dérive, que je stratifie sur la face qui sera vers l'intérieur du puits, afin de la "blinder" contre l'usure provoquée par les mouvements de la dérive, avec la friction du sable, des cailloux, etc.

 

J'ai coupé l'excédent de tissu de verre et je fais l'essayage des pièces de structure interne du puits de dérive avant collage.

         
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J'ai assez légèrement chargé de l'époxy pour faire une couche très grasse sur toute la face interne du puits, par dessus la stratification, et j'ai aussi collé les éléments de structure.

 

Voici la face inférieure du panneau du caisson arrière. Je viens de coller un raidisseur transversal pour limiter sa flexion, et un renfort en deux couches de contreplaqué de 6 mm à l'endroit où je fixerai un taquet d'amarrage.

 

Même traitement pour le panneau du caisson avant, qui reçoit en plus le renfort d'étambrai.

         
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Dernier essayage du renfort du haut de la cloison du caisson avant. Ce renfort participera à la tenue de l'étambrai en répartissant la charge sur toute la cloison avant, en plus du panneau de dessus.

 

J'ai passé une seconde couche d'époxy "claire" sur toute la surface intérieure du Doris 17.

 

J'ai aussi passé une seconde couche d'époxy sur la face inférieure des panneaux de dessus des caissons, juste avant de coller ces panneaux en place.

         
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Les encoches sur la face arrière du panneau, ici à droite, permettent d'approcher le tableau en laissant dépasser son renfort ajouré en demi-cercle.

 

J'utilise ce petit miroir afin de vérifier que le dessus du caisson est bien jointif sur le haut de la cloison. Je retournerai le bateau dans une phase ultérieure pour faire de bons gros joints-congés dans l'angle entre la face extérieure de la cloison et la face inférieure du panneau de dessus.

 

Comme l'éclairage le montre, j'ai fini ce collage assez tardivement : la fermeture des caissons est un collage qui ne supporte pas l'approximation, et il faut prendre le temps de bien travailler...

         
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Je suis très content de ma solution pour mettre les panneaux en pression en leur donnant la légère flexion concave requise par la tonture ! Le tasseau est amarré autour de la coque et des cales sont empilées jusqu'à obtenir la pression ad hoc, finalisée par les cales en biseau rentrées en force (modérée, tout de même).

 

Les taquets sont vissés par l'intérieur et collés à l'époxy. J'ai essayé : on peut les démonter autrement qu'en les sciant (mais ce n'est pas facile !)

 

Le lendemain matin, essayage des rehausseurs des membrures 2 et 3 : 30 mm pour la 2 et 40 mm pour la 3. Celui de la membrure 2 a pour fonction première d'augmenter la capacité du réservoir de ballast qui sera situé devant la membrure qui constituera sa cloison arrière. L'autre permet de rétablir l'harmonie de hauteur des bancs.

         
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Revoilà les deux "joues" du puits de dérive : celle de gauche est encore brute de stratification, celle de droite a déjà été enduite d'époxy chargée et la structure interne du puits est collée dessus. Je vais maintenant enduire la "joue" de gauche et appliquer par dessus la "joue" droite.

 

Voilà qui est fait, et le collage est en pression.

 

Je suis passé au collage du premier pli des listons : comme dans presque tous nos kits, ces listons sont collés en deux épaisseurs afin de faciliter leur cintrage sans étuvage, car ces listons sont généreusement dimensionnés afin de rigidifier considérablement le haut de la coque.

         
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J'ai du sortir presque toute ma collection de presses afin de réaliser ce collage...

 

Essayage du puits de dérive et des éléments du réservoir de ballast liquide. Les tuyaux en PVC permettent à l'eau embarquée dans le compartiment avant de s'écouler vers le compartiment milieu où elle sera écopée ou évacuée par des "vide-vite". Le ballast sera en fait contenu dans deux réservoirs séparés, un de chaque coté du puits de dérive, connectés par un tuyau qui traversera la structure du puits au pied de la membrure 2.

 

Il y aura deux nables dans la sole de part et d'autre du puits afin de commencer le remplissage par simple inondation et surtout de faire la vidange quand le bateau sera sorti de l'eau. Une trappe au-dessus de chacun des nables permettra de les ouvrir ou de les fermer, et de finir le remplissage par le haut. Les trappes joueront aussi le rôle d'évent pour la vidange.

         
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Ce système permet aussi d'utiliser le ballast comme caisson étanche supplémentaire, car les trappes permettent aussi de le vider grâce à une petite pompe à main (ou une paille, si vous préférez). La capacité totale des deux réservoirs est de 52 litres. Mes essais avec 40 litres dans le Skerry m'ont montré qu'un ballast modéré suffit pour rendre le bateau beaucoup plus agréable.

 

La cloison avant des réservoirs renforcera considérablement la tenue latérale du puits de dérive. J'attends les essais du bateau pour juger de l'opportunité d'installer un second réservoir appuyé sur la membrure 3, qui serait surtout utile à l'aviron. Une des contraintes est de ne pas trop réduire la longueur disponible aux pieds des nageurs, car il est assez peu agréable de ramer avec les genoux au menton....

 

Suite de l'essayage avant collage : j'ai ajouté le dessus du réservoir de ballast et les deux trappes qui donneront accès aux nables de remplissage et de vidange. Les trappes seront vissées dans un rehausseur de 18 mm, ce qui permettra de remplir à bloc le réservoir sans pratiquement laisser d'air à l'intérieur.

         
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Le puits de dérive est incliné d'une vingtaine de degrés vers l'avant afin de laisser la place au banc de nage (et à une partie sensible de l'anatomie du nageur), et afin de basculer la dérive en arrière, car l'impératif précédent nous force à avancer un peu trop le puits par rapport au centre de voilure.

 

Le banc de nage en pin sera posé sur l'arrière du caisson et dépassera d'autant en porte-à-faux sur l'arrière de la cloison 2.

 

Gros plan sur le pied de mât, juste avant de visser et coller celui-ci à sa place. C'est la cloison du compartiment avant qui fermera le "U". Le trou permettra éventuellement de saisir la poulie basse d'un hâle-bas, par exemple, et la fente à gauche permet à l'eau de s'écouler. Il faut encore que je "tamponne" les trous des vis à l'époxy chargée. Ces 4 vis tiennent les 3 couches de contreplaqué makoré ensemble (en plus de l'époxy, bien sûr).

         
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Calage du pied de mât pour le perçage des trous des 4 vis qui vont le tenir à la sole. Une fois percé, le pied de mât est vissé "à sec", sans colle, puis tout est démonté et je tartine grassement d'époxy chargée avant de remettre les vis.

 

Le pied de mât est collé, de même que le puits de dérive et les cloisons avant du ballast. C'est un collage "léger", afin de positionner tous les éléments de base avant de faire de bons gros joints-congés dans tous les angles, et de stratifier tout l'intérieur du ballast.

 

Je dois aussi repasser les tubes PVC des anguillers et les coller, par contre celui du bas du puits de dérive, qui fait communiquer les deux réservoirs, est déjà en place. Les pinces tiennent les "fourches" du rehausseur autour de la membrure pendant le collage.

         
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Une dernière image avant d'aller retrouver l'ordinateur pour mettre à jour les "Nouvelles"...

 

Lionel m'envoie les deux photos suivantes de Cholet, où il vient de lancer son Skerry gréé en sloop houari !!! Ce gréement est celui du PassageMaker, adapté pour le Skerry.

 

Lionel nous écrit : « Grand moment de plaisir même si il manquait un peu de vent ... »

         
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