Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier
10/05/25
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Par demande populaire, voici une séquence de trois images qui montrent comment couper une râblure à l'extrémité avant d'un bordé comportant une feuillure "Lapstitch™". L'intérêt de couper cette râblure est de permettre aux bordés à clin de venir à franc-bord sur l'étrave. Ceci est la méthode "facile", par opposition à l'autre selon laquelle la râblure est coupée sur le bord haut du coté extérerieur du bordé (vous voyez que c'est difficile, on ne comprend déjà même pas où la faire !)

 

J'ai mesuré 6 cm à partir de l'extrémité avant du bordé, puis, j'ai coupé le bout de la feuillure à cet endroit à l'aide d'une petite scie à main très fine. La feuillure fait 3 mm d'épaisseur, la moitié de celle du bordé.

 

Après la découpe, il ne reste plus qu'à réaliser un plan incliné sur l'extrémité de la feuillure afin de favoriser la transition du clin au franc-bord. Théoriquement, le plan incliné devrait passer de 3 mm, épaisseur de la feuillure, à 0 mm au bout. J'utilise un bout de tasseau sur lequel j'ai collé 30 cm de papier de verre. Je ne vais pas jusqu'à l'épaisseur zéro au bord, mais je laisse à peu près 1 mm pour que ça ne soit pas trop fragile.

         
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J'ai pris un peu de retard dans la mise à jour de mes nouvelles car je n'ai pas travaillé ce samedi, je suis allé retrouver trois autres Skerry(ies) au Lac d'Orient : en voici 3 sur cette image, le quatrième est arrivé plus tard dans l'après-midi. Grand soleil, température chaude sans excès et 10 noeuds de vent : la vie peut-elle être meilleure ? Il parait que oui selon cette publicité.... En attendant mieux, allez donc voir les images du week-end.

 

Et le reste du week-end j'ai travaillé pour mettre toutes ces belles images en ligne et sur une traduction de manuel de construction (oui, j'ai déjà utilisé cette image cet hiver !) Tout ceci pour dire que je n'ai presque pas avancé sur la Yole de Chester depuis ma dernière mise à jour. Toutes mes excuses à Jean qui attend son bateau...

 

J'ai aussi perdu un peu de temps à faire breveter ceci, pour m'apercevoir que le brevet était irrecevable car le "compas", comme on l'appelle, existe déjà... Dingue ! En fait, le mien est trop petit et j'ai bricolé celui-ci et un autre modèle plus simple (un clou planté à travers un bout tasseau et un crayon scotché orthogonalement à l'autre bout : clouez ailleurs pour régler le rayon) afin de tracer des pièces de l'Arwen.

         
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J'ai donc bien avancé sur l'Arwen, commencée fin mars, et qui avait pris un bon coup de frein pendant les travaux de l'atelier puis la construction des deux Skerry(ies). J'ai gratté et poncé les joints sur l'intérieur de la coque.

 

Pendant que j'y suis, j'enchaîne sur le ponçage de l'ensemble de l'intérieur.

 

J'ai coupé la guirlande (grâce notamment au "compas" ci-dessus) et l'ai installée pour "vérouiller" l'ouverture de l'étrave.

         
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J'ai mis en place le tissu de verre pour procéder à la stratification de l'intérieur, toujours sur la sole et les galbords. Ainsi, le contreplaqué du fond de la coque sera pris en sandwich entre deux stratifications, ce qui rend la coque très rigide et "blinde" les surfaces là où elles en ont besoin.

 

Une fois le tissu de verre saturé d'époxy, il devient transparent.

 

J'ai taillé un gabarit pour la cloison du caisson étanche de l'arrière. On voit qu'il nécessite encore des ajustements sur les galbords.

         
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Une fois le gabarit au point, j'ai coupé la cloison définitive et je viens de la coller. La bande adhésive sert à maintenir la cloison pendant que l'époxy durcit. (Non, le bateau ne tient pas avec du scotch, chère Madame !)   Même chose pour la cloison avant. J'ai fait une découpe pour une trappe à joint torique de 6 pouces (4 pouces à l'arrière).   Essayage des trois sièges. Il manque encore la structure de support du banc central.
         
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Voici deux autres "inventions" : mes compas clou-scotch, qui m'ont servi à tracer les arcs de cercle à grand rayon des bord des sièges et du raidisseur du siège central. Je me sentais super intelligent d'avoir mis au point ces petits bijoux de technologie, mais bon...

  Cette vue montre le raidisseur du siège central en place : il aura une épontille au milieu, qui justifie la division en deux arches. Mais je vais retravailler les deux découpes, ça fait un peu trop "pont fluvial". Les quatre pitons inox serviront à lever l'Arwen par une drisse pour la mettre en pontée.   Même étape vue de l'avant.
         
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J'ai positionné le doubleur de tableau arrière, afin de raidir celui-ci pour un éventuel moteur.

  Il est temps de sacrifier la tête d'étrave, dont je ne garderai qu'un petit "nez" de quelques centimètres. J'ai taillé de petites chutes de sapelli pour faire des "remplis" sur les bords entre l'étrave est la fausse étrave , qui seront ensuite rabattus sur le nez.   Collage du premier pli de la fausse quille. J'ai mis quelques vis temporaires par l'extérieur avant d'en mettre toute une autre série par l'intérieur. Je fais cette quille en deux épaisseurs car sa section est trop importante pour la cintrer et la coller tout seul.
         
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Une dernière photo de l'Arwen avant d'aller préparer mon Skerry pour le rassemblement de ce samedi !

  C'est le Skerry que j'ai construit l'automne dernier pour l'exposer au salon nautique de Paris en décembre dernier. Je l'ai gardé sous le coude pour l'essayer avec ce gréement de misainier au tiers et sa barre franche, deux modifications par rapport au modèle "standard" américain.   Et voilà le Skerry sur le lac d'Orient ! Je vous laisse aller voir les images, c'est presque trop de bonheur !
         
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Voici une photo envoyée par Jean-David : c'est l'encornat que nous avons coupé et vissé/collé sur sa bôme le soir du neuvième jour de construction accompagnée de son Skerry. L'intérêt de cet encornat (outre son joli nom ?) est de permettre à la bôme de pivoter sur 360° autour du mât alors qu'un vit-de-mulet classique (et cher) arrive en butée à 90° et risque ainsi de causer des catastrophes en cas d'urgence.

  Et voici un autre Skerry : c'est celui que construit Bruno sur l'ile d'Oléron. Il va le gréer en sloop houari (gréement standard du PassageMaker).   Dominique construit cet Oxford Shell sur le Lac de la Gruyère (ben oui, en Suisse !) C'est pointu ! La construction est terminée et Dominique en est à l'installation du portant à siège coulissant Piantedosi.
         
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