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Images des activités en cours à l'atelier

09/07/01
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Pesée de contrôle pour le Doris 12 : on est à 33 kg, dont sans doute 3 kg de "version voile". On est donc quand-même 1 kg au dessus du poids théorique de 29 kg de la version "aviron" : 3% au dessus, c'est acceptable.

 

Voilà qui va alléger un peu le bateau : je viens de faire la première coupe d'ouverture du puits de dérive. J'ouvre d'abord "fin", puis je repasse plus près des bords quand je peux les voir par la fente.

  Là, j'ajoute 2 kg de sapin sous la sole, car je ne veux pas trop avoir à me soucier des endroits où je vais la promener : cette fausse quille fait 24 mm d'épaisseur par 50 de large, et je ne suis pas près de passer à travers !
         
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La fausse quille est renforcée sur les cotés au passage du puits de dérive. Elle va donner une bonne protection au fond du bateau, et une bonne tranquilité à son barreur !

 

Je colle deux plis de 17 mm de pin sans noeuds pour faire la vergue et la bôme de la petite misaine au tiers qui sera la voile auxilliaire du Doris 12.

 

Le revoilà déguisé en loukoum après un nouveau ponçage. J'ai déjà eu l'occasion de dire qu'une grande partie du processus de construction des (petits) bateaux consiste à étaler avec grand soin des produits (chers et malodorants), puis à les enlever à grand peine avec du papier de verre, motorisé ou non...

         
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Pendant ce temps (à Vera Cruz), je continue à coller les scarfs des bordés du PassageMaker.

  Et hop ! une dernière couche d'époxy sur l'extérieur.  

Angle insolite pour cette vue du fond du doris prise juste avant d'enlever les vis temporaires de la fausse quille (elles sont dans les trois petites cales en contreplaqué, et il y en a deux de l'autre coté de la membrure).

       
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J'arase le dessus des carreaux et des listons au "tank" (ponceuse à bande). Celui de bâbord est déjà fait.

  Je m'arrête le temps de prendre ce gros plan au niveau de la membrure centrale : on voit que j'ai déjà grossièrement (damned !) arasé ce qui dépassait de la tête de la membrure. Les deux marques au premier plan à gauche m'ont servi à aligner le liston au moment du collage : je fais toujours un premier montage à sec, et je fais ces marques quand je suis bien aligné à l'étrave.  

J'ai juché la coque sur les tréteaux afin d'avoir assez de hauteur pour sortir toute la dérive. En effet, je dois la sortir en position basse afin de marquer pour le collage des cales qui doivent l'arrêter en butée. J'en profite pour visualiser l'ensemble des oeuvres vives avec le gouvernail, qui dépasse d'autant moins sous la sole que j'ai ajouté 24 mm de fausse quille sous celle-ci.

       
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Dérive basse, le Doris 12 a un tirant d'eau de 0.65 m. Cette dérive aurait pu être plus courte d'une dizaine de centimètres, compte-tenu de la surface modérée de la voile que j'ai prévue. Mais on ne sait jamais... Peut-être mettrai-je une voile plus importante si c'est un bon voilier !

  Je me suis enfin décidé à rafraîchir le vernis du Jimmy Skiff : afin de l'exposer au Grand Pavois de La Rochelle en 2008, je m'étais contenté de 4 couches de vernis faute de temps pour en faire plus. J'ai fait un petit ponçage et je prévois de passer 4 nouvelles couches partout afin d'obtenir une bonne protection UV.  

Entre deux, j'ai dégrossi la bôme et la vergue du Doris 12. Je les ai d'abord affinées sur la scie de table à leurs extrémités en laissant le plus fort profil à 20% de la longueur pour la böme et à 40% pour la vergue, car c'est à leur capelage que leur resistance doit être maximum. Puis je les ai grossièrement arrondies au rabot (en jurant, quoi !)

       
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C'est presque une publicité, sauf que je ne vous donnerai pas la marque ! Je trouve ces cales à poncer et leurs recharges si pratiques que je me suis décidé à vous les montrer ! C'est avec ces deux cales à poncer en mousse à moyenne densité que je fais tout le ponçage de finition. La cale est confortable et les recharges de papier de verre sont vendues découpées sur mesure, avec une semelle velcro pour "coller" sur la cale. Leur seul défaut est leur prix : presque 1 euro la recharge.

  J'ai utilisé une recharge de 120 et une de 180 pour le ponçage de finition du Youyou (plus une fraction d'une de 80 pour les points durs). En une heure, la dernière couche d'époxy est assez lisse pour la peinture ! Le voilà lui aussi déguisé en loukoum géant !  

Ces petits cocons sont en fait des gouttes d'eau qui se sont fabriqué une "peau" en roulant sur la coque toute poudreuse du Youyou, et se sont arrêtées dans le joint entre deux clins. Pour vous donner l'échelle, la première à gauche fait 2 mm de diamètre. Dingue !

       
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En effet, je rince le Youyou à grande eau afin de le libérer de la poussière d'époxy sans la mettre en aérosol, ce qui n'est pas trop bon pour mes petits poumons, malgré mon masque anti-poussières. Un petit coup d'éponge pour finir et un bon moment de séchage au grand air, si possible à l'ombre, un ultime coup de chiffon imprégné de diluant et il est prêt à peindre ou vernir.

  Nouveau retournement de situation pour le Doris 12. Je suppose que ceux qui suivent depuis un moment m'attendaient au tournant : je n'ai toujours pas fait les joints-congés sous les sièges ! Je profite du retournement pour prendre cette image qui montre bien la nouvelle fausse quille.  

Et hop, voilà le Doris 12 juché sur les tréteaux-grimpeurs. Comme il est assez creux, je suis un peu petit pour travailler à la bonne hauteur, et je suis souvent sur la pointe des pieds pour bien voir mes joints.

       
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Voici une vue des dessous du banc central, coté bâbord arrière , avec un éclairage à la chandelle (euh non, à la baladeuse, mais ça fait nettement moins poétique...)

  Après les joints-congés du Doris 12, j'ai enfin pu attaquer la peinture du Youyou : j'ai décidé de m'affranchir de la tyrannie du primer (marre du ponçage !) et je passe directement une couche de peinture polyuréthane bi-composant pour voir ce que ça donne. J'ai dilué la peinture à 15% pour faire une première couche fine.  

Photo artistique de fin de journée : à droite au premier plan, le Doris 12, toujours en hauteur, puis le Youyou, brillant de sa première couche de blanc cassé, puis au fond le Jimmy Skiff, qui attend un ponçage et quelques nouvelles couches de vernis sur l'extérieur de la coque. Je vais en profiter pour lui ajouter des patins de sole, c'est la mode !

       
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Hier soir, Igor m'a aidé à retourner le Jimmy Skiff, après 4 nouvelles couches de vernis sur l'intérieur. J'ai commencé par poncer l'extérieur en prélude à deux ou trois couches de vernis, mais je me suis que c'était trop dommage de laisser cette grande sole sans autre protection que le skeg sur l'arrière. J'ai donc passé une bonne partie de la journée à réaliser les patins que vous voyez ici montés "à sec" (sans époxy).

  Puis remontés avec une bonne couche bien grasse d'époxy chargée dessous et de petits joints-congés sur tout leur pourtour afin d'améliorer leur hydrodynamisme. Les vis de fixation sur cales CP sont temporaires et disparaitront demain. Les observateurs attentifs que vous êtes auront noté que j'ai bouché l'ouverture basse du puits de dérive car il n'est pas prévu de faire de voile dans l'immédiat. Il sera facile de rouvrir le puits de dérive le moment venu.  

Gros plan sur le ponçage des joints-congés autour des patins de sole : je suis à chaque fois sidéré par le volume de poussière qui est généré par le ponçage de l'époxy chargée... Il s'agit ici de l'avant du patin bâbord et on voit le scarf de la sole, que j'avais pressé pendant son collage avec des vis traversantes, d'où le rang de trous bouchés.

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