Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

09/06/06
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Non, ce n'est pas une casquette géante ! J'ai simplement suspendu le Doris 12 à ma chèvre afin de couper les sutures par l'intérieur. Il n'y aura plus qu'à le reposer sur les tréteaux pour extraire les sutures coupées. J'en ai profité pour peser la coque : on est à 20 kg avant stratification, sans la membrure, le banc et les dessus de caissons. En extrapolant, je pense arriver à 29 kg coque finie.

 

Cette créature étrange est une suture coupée, à moitié extraite, car elle est collée dans l'époxy. Je vais la chauffer afin de la dégager. On voit que le bord du clin a été marqué par la suture, peut-être un peu trop serrée (il faut dire que le bateau avait été monté une première fois à la Semaine du Golfe, démonté puis remonté à Clairoix). Il s'agit du joint entre la sole et le galbord : le galbord sera arasé au niveau de la sole.

  En effet, certaines sutures sont bien collées. Ici, c'est l'étrave en gros plan. J'ai essayé de faire des pointillés aux endroits des sutures, mais la résine ça coule... Le trou non utilisé au premier plan en bas est l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire (en plus de percer des trous qui ne servent à rien) : j'ai marqué le bois avec l'extrémité du mandrin de la perceuse, car je n'avais pas collé un petit bout d'adhésif sur le forêt afin de m'arrêter avant. Si simple, mais à quoi bon si on ne le fait pas...
         
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Je n'ai pas fait attention en arrachant cette suture collée et elle est venue avec un morceau du Doris... Je la mets de coté et je verrai en fonction de l'endroit de la blessure s'il y a lieu de tenter une greffe de ce petit bout du pli extérieur du contreplaqué.

 

Toutes les sutures sont enlevées sauf celles qui tiennent les cloisons, la membrure centrale et le tableau arrière. J'ai passé une seconde couche d'époxy chargée sur les joints à l'extérieur. J'ai ensuite remis la coque à l'endroit et je vais maintenant remplir les joints coté intérieur.

 

Gros plan sur l'intérieur du tableau arrière : j'ai d'abord rempli les joints en pointillé entre les sutures sur les bords du tableau, et je repasserai pour finir les joints.

         
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J'ai décidé de remplacer la guirlande fournie avec le kit car je la trouve trop "étriquée" : elle n'est pas assez ouverte. Le bordé s'ouvre naturellement plus largement que l'angle de la guirlande standard, et je ne vois aucune raison de le refermer, au contraire. Je vais discuter avec l'architecte afin qu'il la modifie.

  J'ai enlevé la membrure centrale afin de remplir les joints et j'ai mis une barre d'ouverture pour éviter que la coque ne se referme. En fait, je me suis aperçu au bout de quelques instants qu'elle ne servait à rien, la coque est déjà suffisamment rigide et conserve parfaitement sa forme, même sans barre d'ouverture.  

J'ai rempli tous les joints et bouché les trous des sutures. J'ai également collé en place la guirlande. La longueur de l'espace central entre les deux cloisons des compartiments étanches est de 2.05 m : on pourrait y dormir s'il n'y avait pas la membrure centrale !

       
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Vue du joint-congé de l'intérieur de l'étrave.

  Je me remets au travail sur le Youyou : j'ai passé un bon coup de "tank" (ponceuse à bande) sur le dessus et le dessous des listons, et arrondi leur extrémité avant.  

Puis j'ai arrondi l'angle supérieur extérieur à la défonceuse (vous ai-je déjà dit combien je hais cet outil ?)

       
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J'ai retourné le Youyou afin de coller l'aileron. J'ai longuement hésité à le remplacer par des "skegs jumeaux", mais c'était un peu compliqué car il faudrait leur faire chevaucher l'angle entre le galbord et le ribord. De plus, je préfère que ce premier exemplaire soit conforme au plan original.

  Avant de coller l'aileron, j'ai fait des joints-congés dans l'angle entre le dessous des listons et le carreau, afin de renforcer cette liaison stratégique. On voit comme l'époxy "teinte" l'acajou du liston en le mouillant et le fait contraster avec l'époxy chargée du joint.  

Le lendemain, je complète les joints-congés de part et d'autre de l'aileron. Ce bel aileron me donne des idées : je pense que je vais tailler une échancrure dans le tableau afin de pouvoir godiller sur le Youyou, qui sera bien "ancré" par cet aileron.

       
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Retour sur le Doris 12 : j'ai décidé d'adapter pour lui le gréement à livarde du Skerry : je vais ajouter un puits de dérive sabre devant la membrure centrale. Par contre, je ne suis pas encore 100% décidé sur une seconde "amélioration" : un réservoir à ballast liquide sous le banc central. La difficulté est de caser suffisamment de volume pour que le ballast soit efficace, sans qu'il soit trop intrusif sur l'espace intérieur.

  Je ponce tous les joints intérieurs et m'aperçois que certains sont un peu "affamés" : ils n'ont pas reçu assez d'époxy chargée et sont un peu "creux". Mécaniquement, cela ne pose pas de problème, mais esthétiquement...  

Dont acte : j'ai repassé un coup sur tous les joints intérieurs qui seront visibles dans le bateau terminé (pas à l'intérieur des caissons étanches).

       
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Et voici venu le moment de stratifier l'intérieur de la coque : je drape les tissus.

  J'ai mis trois morceaux de tissu dans les compartiments avant et arrière, afin d'éviter d'avoir trop de plis et néanmoins bien renforcer les extrémités. A l'avant, la bande couvre tout le joint-congé de l'étrave, de la guirlande à la sole.  

Et voilà la coque après la résine. J'ai eu un peu de mal dans les caissons aux endroits où trois épaisseurs de tissu se superposaient : il a fallu "travailler" la résine sur le tissu afin de bien le saturer jusqu'au bois.

       
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Genest vient de m'envoyer toute une série sur la construction de son Shearwater 16, à partir d'un kit. Ici, on voit la proue en cours de montage : il manque encore le panneau latéral bâbord.

  Voilà la coque et le pontage montés, prêts à être cousus ensemble. On aperçoit les bers que Genest a découpé sur mesure afin que sa coque soit bien calée sur les tréteaux.  

Genest a posé le pontage sur la coque en vue du premier montage "à sec" (sans époxy). On voit au premier plan à droite le joint-puzzle du panneau latéral bâbord, et celui du panneau de livet. Ces joints sont renforcés sur la face intérieure des panneaux par de la bande de tissu de verre.

       
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Et voilà le pontage solidarisé avec la coque. Le panneau central du pontage est en contreplaqué sapelli, qui contraste joliment avec l'okoumé des autres panneaux.

  Genest stratifie la face intérieure du pontage. La bande plus claire sur le panneau central au niveau du tréteau du premier plan est la bande de fibre de verre qui couvre et renforce le joint-puzzle.  

Dans la foulée, Genest a fait les joints-congés dans la coque et les "arme" de bande de fibre de verre. L'intérieur du compartiment central est stratifié, et l'ensemble de la surface intérieure est "glacé" à l'époxy afin de sceller le bois.

       
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Et voilà enfin le pontage définitivement collé sur la coque, et l'extérieur de l'ensemble est stratifié.

  Voici la "déco" de la proue : une image de "Puffin des Anglais" (le nom français du Sheawater) peinte à la gouache de chaque côté de la proue. L'effet est superbe et je croyais que c'était de la marquetterie !  

Genest nous dit : "Le moment de peindre est un grand moment de solitude car la gouache, théoriquement effaçable à l'eau, pénètre dans la fibre du bois et c'est définitif". Puis le contreplaqué est imprégné, stratifié et enfin verni.

       
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Jean a fini de construire son Skerry à Biarritz et procède aux essais de flottabilité dans un "environnement controlé" ! Pas de doute, il flotte bien dans la piscine !

  Et voici le Skerry de Jean tout gréé, prêt à prendre la mer : réalisation impeccable en tous points.  

Jean a trouvé cette solution afin de garder un fond de culotte sec quand il rame : un bout de tuyau inséré dans le haut du puits de dérive bloque les remontées d'eau provoquées par la vitesse. Le bout de garcette permet d'extraire le "bouchon" pour mettre la dérive.

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