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Images des activités en cours à l'atelier

09/04/29
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Après un bon petit ponçage, j'ai repassé une couche sur les joints-congés de l'aileron et sur les trous des sutures du Wherry d'Annapolis. J'ai aussi cloué et collé la "semelle à vers" (wormshoe en anglais) en bois massif sur l'aileron. Comme son nom anglais l'indique (en français c'est tout simplement la semelle de quille), c'est une pièce d'usure, et le fil du bois étant en long, elle mettra du temps avant d'être totalement fichue.

 

Je construis ce Wherry pour le compte de Marcel Willen, qui l'utilisera sur le lac de Saint-Point. Sur cette image, j'ai coupé et mis en place le tissu de verre que je vais stratifier afin de renforcer l'aileron de part et d'autre.

  Et voilà le tissu saturé d'époxy ! En se "mouillant" de résine le tissu de verre devient transparent et pratiquement invisible.
         
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Quelques heures plus tard, j'ai passé une seconde couche d'époxy sur la nouvelle stratification et sur l'ensemble de la coque.

 

Ce gros plan montre plusieurs détails intéressants (ah bon ?) Dans le haut de l'image, on voit le joint entre les bordés 1 et 2, et donc la limite de la stratification (on voit très clairement la trame du tissu sur le joint d'époxy chargée). En bas, ce sont les deux bouts de la suture en fil de cuivre de fixation d'une membrure, totalement noyée dans les joints de celle-ci que j'ai choisi de laisser en place. Juste au-dessus à droite, c'est le trou bouché d'une suture entre les bordés 1 et 2.

 

Et voici le Youyou, qui vient de recevoir sa première couche d'imprégnation.

         
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Image vespérale de mon nouvel atelier : la façade est orientée sud-ouest et le soleil rentre à fond en fin d'après-midi. Pendant ce temps, des voisins sacagent la sous-préfecture...

  Je profite du retournement de la coque du Wherry pour la peser : 30 kg, on est à 1 kg au-dessus du poids "officiel". Je ne vois pas d'où vient le surpoids car j'ai fait attention à ne pas faire d'extra avec l'époxy.  

J'ai coupé le tissu de verre pour la stratification extérieure du Youyou. Le manuel ne prescrit de stratifier que les bordés 1 sur l'extérieur, mais j'ai choisi de stratifier également les bordés 2 afin de "blinder" plus largement les dessous du Youyou.

       
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Je ne me lasse pas de vous montrer des images idiotes d'époxy qui se répand sur le tissu de verre en le rendant transparent... En fait, c'est idiot car quand on la laisse couler ainsi, la résine imprègne plus à fond les fibres sur lesquelles elle a séjourné plus longtemps, ce qui cause des différences de teinte du composite, un peu plus clair là où on a ensuite "poussé" la résine à la squeegee. Si on veut une finition vernie, la différence de teinte peut être perceptible.

  Et voilà ce que ça donne quand j'ai commencé à l'étaler à la squeegee. La difficulté d'étendre la stratification aux bordés 2 est de "sauter" le bord bas du bordé 2 (dites le vite pour voir) qui présente un passage en "S" avec d'abord un creux puis une bosse : le tissu de verre n'aime pas trop ça et le manifeste en faisant des bulles !  

J'ai fini de saturer le tissu de verre sur les bordés 1 et 2 et j'ai coupé l'excédent de tissu dans le joint entre les bordés 2 et 3. Je suis maintenant en train d'ajouter une bande de tissu sur l'étrave, pendant que l'époxy est encore "amoureuse".

         
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Et une dernière photo de la stratification de l'extérieur de la coque du Youyou. J'ai imprégné la bande de l'étrave au pinceau : c'est typiquement un endroit où la squeegee ne passe pas.   J'ai passé la veille au soir la dernière couche de résine sur l'intérieur du Wherry, et je suis curieux du résultat, car j'avais fermé le volet à cause du vent qui faisait voler plein de poussière, et j'avais donc une visibilité limitée pour appliquer l'époxy. Je rigolais tout seul en peignant dans le noir : quel âne !   Mais je suis assez content du résultat : ça brille !
         
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J'ai masqué pour l'antidérapant dans le Youyou. Vous voyez au pied de la membrure le DMSV, Disperseur de Micro Sphères de Verre, l'outil ultra-perfectionné qui me permet de saupoudrer les micro-sphères de verre sur l'époxy fraîche. Je passe ensuite un coup de brosse et d'aspirateur pour enlever les micro sphères "libres" et je finis par une nouvelle couche d'époxy pour fixer celles qui sont déjà collées, et "amortir" leur mordant pour les pieds éventuellement nus des futurs utilisateurs.   On m'appellera bientôt Zorro, le vengeur masqué : je masque encore, cette fois-ci sur le pourtour du tableau arrière du Wherry, en vue de la couche de primer (ou primaire). En effet, si le bout des bordés sera peint, le tableau lui-même sera verni, comme les listons (sauf leur face inférieure, peinte comme le bordé) et tout l'intérieur. Je complète cette protection par un bout de papier ou de plastique couvrant tout le tableau, pour les gouttes.   Et voilà, je viens de finir la seconde couche de primer. Je vais attaquer ensuite le vernis pour laisser le primer durcir tranquillement car il doit être poncé pour obtenir la surface la plus lisse possible avant la peinture de finition.
         
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J'ai retourné la coque pour commencer par un petit ponçage (ça commençait à faire longtemps...) sur la dernière couche d'époxy, afin d'éliminer les derniers petits défauts de surface et surtout pour donner une "accroche" au vernis.   Et voilà, la première des six couches de vernis polyuréthane bi-composant est passée. J'ai accroché une lampe halogène de 600 watts à ma chèvre afin de voir un peu mieux ce que je fais.   Dernière photo pour immortaliser cette première couche de vernis sur le Wherry. Au premier plan, le Youyou n'est pas encore prêt à vernir, il doit encore recevoir une ou deux couches d'époxy sur l'intérieur et je dois fixer les sièges et les listons.
         
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Ajustement du banc milieu du Youyou : je trace le contour exact du bordé en tirant mon crayon vertical sur le bordé (il ne faut pas changer d'angle car cela fausse le relevé).   J'ai arrondi le "nez" du banc avant pour qu'il se cale dans le joint-congé de l'étrave. On voit très bien la bande de tissu de verre qui "arme" le joint-congé... elle n'est d'ailleurs pas trop bien centrée.   Des cales en bois blanc sont fournies dans le kit pour rendre le banc solidaire de la membrure centrale. Elles sont vissées-collées sur celle-ci, et elles sont décalées pour avoir accès aux vis.
         
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Le banc central est collé en place : j'ai d'abord tartiné d'époxy chargée la tranche supérieure de la membrure et le dessus des cales, posé le banc, mis les pinces puis fait les joints sur le bordé et la tête de membrure de part et d'autre. Le banc arrière est aussi collé sur la tranche de la cloison du compartiment étanche et sur tout son pourtour. Le serre-joint assure qu'il est bien jointif avec la cloison.   Même traitement pour le dessus du caisson avant, sauf que son "voile" en porte-à-faux sur l'arrière de la cloison est plus large et interdit de fixer un serre-joint. Il se cale correctement de lui-même et j'ai fait des photos par en-dessous (dont je vous fais grâce) afin de vérifier qu'il n'y avait pas de jour entre les deux pièces. Je reviendrai sur tous ces joints cachés en retournant le bateau (dans un feuilleton, ça s'apellerait un "cliff hanger"...)   Et pour finir, une petite photo du Wherry revêtu de sa troisième couche de vernis. Plus que trois à faire !
         
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Les trois photos suivantes me sont envoyées des Côtes d'Armor par Philippe, qui a passé le week-end pascal à continuer de tester son Wherry en famille.   Rien que du plaisir !  

Allez, il va être temps de rentrer !

 

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