| 09/03/18 |
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J'ai commencé la peinture du Wherry d'Annapolis. L'extérieur de la coque a reçu deux couches de primer époxy. J'ai mis la coque sur la tranche pour faire une retouche sur les joints autour des cales de renfort collées sous les bancs. J'adore cette vue de la fine coque à clin du wherry. |
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J'ai remis la première coque à l'endroit, et je suis monté à l'échelle pour prendre cette vue de dessus. On voit que je m'apprête à suturer la structure interne dans la seconde coque. |
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J'ai attaqué le vernis sur l'intérieur de la première coque. Il faut beaucoup de couches de vernis pour protéger le bois et l'époxy des UV car le vernis contient beaucoup moins de pigments qu'une peinture opaque, mais il en contient quand-même pour créer un écran anti-UV (comme la crème solaire, elle aussi généralement transparente). |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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Encore une image des deux coques ensemble. La différence entre l'okoumé brut et celui qui a été verni (après avoir été imprégné d'époxy) est étonnante. Une personne m'avait demandé ce que je mettais comme teinte sur le bois pour obtenir cet effet (et ne voulait pas me croire quand je disais que ce n'était que l'effet "mouillant" de l'époxy et du vernis...) |
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Montage de la cloison du compartiment étanche avant. Ceux qui ont de bons yeux peuvent voir que j'ai déjà percé 4 trous en périphérie de la cloison et que j'ai tracé sur le bordé pour percer les trous correspondants à travers le bordé. |
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Vue d'ensemble de la seconde coque. Au premier plan, la cloison du compartiment étanche arrière est déjà suturée, ainsi que les deux membrures. |
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Encore une vue des deux coques côte à côte. J'en suis à trois couches de vernis (sur six prévues !) |
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Je commence la construction de mon premier Youyou, qui sera bientôt à notre catalogue. Il utilise la technique Lapstitch™ dont on aperçoit la feuillure au premier plan. Cette feuillure permet aux bordés de se "vérouiller" les uns dans les autres, rendant très facile la construction d'une coque à clin en "cousu-collé". Ici, je suis en train de biseauter l'avant de la feuillure afin que les bordés se juxtaposent à l'étrave. Au premier plan à droite, j'ai collé un bout de papier de verre sur un bout de bois à la colle thermique. |
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Grâce au compas, je trace tout du long pour positionner les trous des sutures à une distance uniforme du bord de chaque clin, afin qu'elles chevauchent les feuillures. |
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| Le récipient contient des sutures en fil de cuivre prêtes à l'usage. J'ai déjà suturé les deux bordés 1 sur la ligne de quille. Pour l'instant, ils sont superposés, mais je vais bientôt les ouvrir comme un livre pour commencer la construction (quelle hardiesse dans l'image !) |
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Igor m'a aidé à retourner la seconde coque, et on voit à l'arrière-plan que j'ai suturé les bordés 2 et le bordé 3 babord sur le Youyou. Pris par l'habitude, je le monte à l'envers alors que ce serait sans doute aussi facile (et plus simple) à l'endroit. |
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Voici un gros plan de la proue du second wherry, sur lequel on voit bien les sutures en fil de cuivre chevauchant la jonction superposée des clins. |
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| Le wherry trône au milieu de l'atelier, brillant des mille feux de sa quatrième couche de vernis (il est pas éculé, mon cliché !) Je le sors de la tente pour avoir plus de lumière pour vernir, et je le remets aussitôt après à l'abri (relatif, hélas !) de la poussière. |
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Vue du Youyou avec la moitié de ses bordés en place. Le contraste de cette coque trapue avec la finesse de celle du wherry est frappant : 2.28 m par 1.22 m contre 5.41 m par 0.97 m, elles n'ont manifestement pas la même vocation.... |
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Je viens de coller les bordés du second wherry : tous les joints sont remplis d'époxy chargée, ce qui fait presque un kilo de résine. Chaque joint entre deux clins constitue une nervure qui rigidifie considérablement la coque. |
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| Le wherry collé, au soleil du matin : l'hiver semble avoir enfin quité la Picardie ! La météo nous promet 15° aujourd'hui ! |
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J'ai "piqué" les établis du Youyou (que j'ai plié en deux et jeté sur une pile de cartons !) pour surélever la coque afin de circuler dessous pour couper les sutures, en vue de leur extraction. |
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J'en profite pour faire cette image. On voit sur la gauche que j'ai commencé à couper les sutures. |
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| Je suis en train de redescendre le wherry, et je m'arrête pour prendre cette photo car je suis surpris de son allure de missile sur sa rampe de lancement. La coque est encore fragile et je n'ose pas la lever à l'aide de ma chèvre tant que je n'ai pas collé les listons. |
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Une fois les sutures coupées, c'est un jeu de patience de les extraire à la pince, une à une, en les chauffant un peu au décapeur thermique pour faciliter leur sortie. |
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Et voilà, les six couches y sont ! Je vais laisser durcir le vernis pendant 48 heures avant de tourner la coque pour poncer le primer et passer la première couche de finition. J'ai encore fait appel à Igor pour remettre l'autre coque à l'endroit afin de faire les joints sur l'intérieur. |
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Et voici enfin nos photos hebdomadaires du Skerry de Ludo. Ludo nous montre ici le détail du blocage de son stick, qui se coince dans le petit taquet qui servira à accrocher le bout de contrôle du safran. |
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Une vue des espars et des avirons de Ludo, superbes avec le filet rouge délimitant la zone peinte en blanc. Ludo fait le filet à main levée... la classe ! |
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Il n'y a pas encore beaucoup de feuilles aux arbres à Biarritz d'où nous arrive cette photo de Jean : il semble que la construction de son Skerry soit terminée, et il essaie le mât avant d'attaquer la finition. |
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