Suite de la construction du Jimmy Skiff.
Voilà 10 jours, je vous ai quittés après avoir collé le petit pontage avant. Ensuite est venu le moment du traçage de l'étambrai. Que peut-il y avoir de pire qu'un mât incliné d'un côté ou de l'autre, ou qu'une quête négative... Bref, la photo ci-dessus fut assez longue à obtenir... |
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Puis vinrent les affres de la découpe à la scie sauteuse... Je n'ai pas enlevé les vis temporaires de collage du pontage, craignant que les vibrations de la scie ne suffisent à faire sauter l'époxy incomplêtement polymérisée. Le carré de CP troué est le renfort de l'étambrai, fourni dans le kit. |
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Après quelques essais infructueux et des agrandissements progressifs de l'ouverture de l'étambrai à la lime, voici enfin le mât en place !
Ce mât est un sacré morceau : 5 m de long et 10 kg de pin (je ne m'y connais assez pour dire quelle sorte de pin) en trois plis collés. Par comparaison, celui du Skerry ne fait que 3.70 m. |
Le mât est parfaitement vertical en latéral, et la quête semble conforme aux 7% du plan. Je suis tellement fier de mon travail que je prends ces deux photos d'ensemble (ci-dessus et suivante.) |
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Il est vrai qu'elles ne présentent guère d'intérêt tant que la voile n'est pas gréée... ça va venir ! Un mât en alumimium ou en composite serait certes plus léger, mais attendez que celui-ci soit verni ! |
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J'utilise ces trois bouts de bois dans une pince comme jauge de traçage, pour marquer la découpe à faire sur le bord du pontage. La construction navale requiert en effet un outillage très pointu ! |
Interruption des activités en cours pour un mariage en Pologne...
Voilà l'explication du petit nombre d'images de cette livraison ! |
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Et reprise pour la confection d'un renfort d'étambrai : les essayages avec le mât m'ont convaincu de la nécessité de ce renfort sur toute la largeur du pontage, car mâter ou démâter avec un peu de vent ou de clapot ne sera pas une sinécure, et ce serait trop idiot d'arracher le CP à cause d'une fausse manoeuvre... Par contre, ce fut un sport de cintrer le renfort, car le sapelli est nettement plus dur que l'okoumé ! |
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Collage du doublage, qui vient en avant de la cloison du coqueron avant et couvre toute la zone de l'étambrai. J'utilise une chute de CP sapelli qui contrastera joliment avec l'okoumé. J'ai ajouté une petite épontille temporaire car j'avais peur de forcer sur le bord arrière de l'étambrai. Reste encore à coller le petit renfort de dessous, visible au premier plan. |
