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Construction de la Yole de Chester "Freyole" par Hervé à Versailles

Note technique : la navigation figurant au bas des grandes versions des images postérieures à février 2011 vous égarera, car elle est contextuelle des "Nouvelles" avec lesquelles elles furent originellenement publiées. Utilisez putôt la flèche arrière de votre navigateur pour revenir sur la présente page.

         
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Les proches d'Hervé ont eu une super idée de cadeau pour son anniversaire : ils se sont réunis pour lui offrir un kit de construction pour une Yole de Chester. Hervé habite à Versailles et n'a pas de garage (ou celui-ci est déjà occupé par un bazar indélogeable, comme la majorité des garages, et Hervé a donc monté un abri de jardin sur sa terrasse pour construire son bateau.

 

Hervé m'envoie les deux images suivantes : voici une image crépusculaire de la tente dans laquelle il va construire sa Yole de Chester en région parisienne. Malheureusement, la cheminée que l'on aperçoit en haut de l'image n'appartient pas à la tente : avec les températures que nous avons actuellement, cela va être laborieux de faire durcir l'époxy...

 

Hervé a déballé ses bordés et d'apprête à coller leurs joints digitaux. Le radiateur soufflant devrait suffire pour faire durcir l'époxy, à condition de construire une mini tente par-dessus les collages, afin d'éviter de chauffer tout le canton !

         
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Hervé nous envoie une image du collage à l'époxy des joints-puzzle des bordés de la Yole de Chester qu'il construit en région parisienne. Le thermomètre digital au premier plan n'indique pas 52 degrés, il est à l'envers...

 

Hervé m'envoie cette image des deux bordés de fond suturés de sa Yole de Chester. La qualité de la photo n'est pas de première classe, mais le commentaire d'Hervé l'est : « PS : je suis excité et passionné comme un gosse pour ces opérations !!!! »
Construire soi-même son propre bateau est en effet une expérience exceptionnelle, ceux qui s'en privent ont bien tort !

 

Hervé m'envoie les quatre images suivantes de la construction de sa Yole de Chester. Notez que la qualité des photos est bien meilleure que la semaine dernière ! Par contre, Hervé continue d'avoir un grand plaisir à conduire ce projet et je trouve son enthousiasme bien raffraichissant !

         
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Huit bordés suturés, encore quatre à ajouter avant de finir la partie "couture", ça prend forme !

 

Et ça y est, Hervé a fini de "coudre" sa coque, il a fermé l'étrave et posé la structure intérieure en place, mais on voit que les membrures ne sont pas encore solidarisées au bordé.

 

Le tableau arrière de la Yole de Chester est un challenge car il faut de la patience pour amener chacune des extrémités des virures dans son encoche sur le tableau. Au début on se dit que c'est impossible, et on est tout surpris de tout voir en place au bout d'un moment.

         
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Hervé nous envoie les six images suivantes de la construction de sa Yole de Chester. On le voit ici occupé à reprendre la tension des sutures qui servent à "coudre" les virures les unes aux autres.

 

Le fil de cuivre (ou de fer gaîné utilisé en complément du fil de cuivre par Hervé) ne tolère qu'un certain nombre de torsions et d'étirages, et certaines sutures cassent et doivent être remplacées : Hervé doit donc passer sous la coque pour aller remplacer chaque suture cassée, puis sortir pour la nouer et la serrer à nouveau, jusqu'à ce qu'une autre suture casse, etc...

 

Ce n'est pas l'Hermione, mais pas beaucoup plus petit, semble nous dire Hervé !

Hervé a retourné sa coque afin de positionner la structure intérieure... et faire cette photo spectaculaire !

         
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Les éléments de structure sont en place : des positions théoriques sont indiquées pour les éléments transversaux (les deux membrures centrales et les deux cloisons avant et arrière), mais ces positions doivent être validées par le positionnement des éléments horizontaux (les dessus des caissons et les planchers). Le niveau à bulle sert à vérifier que la coque n'est pas voilée, et le fil matérialise la ligne médiane de la coque et aide à la vérification.

 

Cette image de l'intérieur de la Yole de Chester d'Hervé montre l'originalité de ce bateau bien mieux qu'un long discours (que je vous fais quand-même subir) : les deux membrures "tiennent" le centre de la coque et permettent d'éviter les traditionnels bancs transversaux. Le ou les nageurs (la Yole peut être nagée en double, en aviron traditionnel, sans coulisse) sont assis sur des tabourets mobiles, et un cale-pieds se coince dans les encoches des planchers pour le nageur avant ou unique, le nageur arrière se cale sur la cloison arrière.

 

L'architecte de la Yole de Chester, John C. Harris, prétend avoir dormi à son bord au cours de randonnées : en effet, les 2.80 m de plancher accueillent facilement un duvet sur un petit matelas de camping (Mais que faire s'il pleut ? L'intérêt de cette possibilité est sans doute doute réservé aux contrées sauvages infestées d'ours, de bêtes sauvages ou de nymphes lascives...) Mais je m'égare, Hervé est maintenant prêt à passer à la phase du collage, après avoir marqué l'emplacement des membrures et cloisons.

         
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Hervé est fidèle au poste avec deux nouvelles photos de la construction de sa Yole de Chester, qui commence à prendre bonne tournure.

 

Hervé a retiré les sutures de montage car sa coque est maintenant totalement collée, à l'exception des deux membrures du compartiment central.

 

Et voici six images que nous envoie Hervé, qui prend toujours autant de plaisir à construire sa Yole de Chester (et le fait savoir !) Sur cette première image, Hervé colle l'un des plis des listons sur l'intérieur du bordé, le transformant ainsi habilement en serre ! Notez le ballast liquide qui sert à éviter que le poids des presses sur un seul bord ne fasse chavirer et tomber le bateau des tréteaux : des caisses de Saint-Emilion, s'il vous plait !

         
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Collage du liston tribord, cette fois-ci sur l'extérieur du bordé, comme il se doit pour un liston. De la sorte, Hervé "sandwiche" le haut du bordé en contreplaqué entre deux bois massifs. Mécaniquement, le résultat est aussi rigide, l'avantage est de protéger la tranche du contreplaqué, et puis il y a l'esthétique, au goût de chacun. Notez l'utilisation de la chambre à air à l'arrière, où la présence des courbes interdit de poser des presses. Sur bâbord, la serre est montée à sec, en attendant la libération des presses de tribord.

 

Suite des opérations : collage sur bâbord. Le ballast liquide est toujours là, il n'a donc pas été bu pour fêter la réussite du collage tribord...

 

Prélude à la stratification : Hervé ponce la surface extérieure de sa coque, et profite ainsi du beau temps qui désole les escargots, les agriculteurs et les exploitants de salles de cinéma, mais réjouit le reste des usagers, notamment ceux qui sont au lac d'Orient pour la seconde journée du rassemblement Arwen Marine (les autres ont tort).

         
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La bande de tissu de verre est positionnée pour couvrir les deux bordés de fond, le tissu est bien lissé sur le bois.

 

Et hop ! le tissu est saturé de résine époxy et il ne reste plus qu'à couper l'excédent de tissu de verre sur les cotés.

 

Hervé est de retour dans nos pages avec les trois photos suivantes : les occupations familiales ont quelque peu ralenti la progression de son chantier pendant le mois de mai, mais il espère baptiser sa Yole de Chester très prochainement.

         
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Hervé a teminé la construction de sa Yole de Chester et il ne lui reste plus qu'à poncer pour attaquer la finition de son bateau.

 

Voici une photo amusante des trois fils d'Hervé posant devant son bateau poncé, prêt à vernir.

 

Hervé nous envoie cette photo qui le montre un verre à la main pour fêter la fin du vernis sur sa Yole de Chester !

         
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Hervé nous envoie les 4 photos suivantes de sa Yole de Chester, enfin finie et prête à prendre la mer.

 

"Prendre la mer" était un peu rapide : Hervé effectue un test de flottabilité en piscine.

 

Le plan d'eau est un peu limité pour évoluer à l'aviron...

         
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Poursuite du test de flottabilité, avec 4 personnes à bord. La Yole est déclarée en catégorie D pour 3 personnes seulement, mais on voit qu'elle en porterait 4 sans peine (sauf pour le nageur peut-être)...

 

Hervé et Frédérique ont hissé et saisi la Yole de Chester sur les barres de toit de la 407 pour son voyage inaugural vers le Loing, près de Barbizon.

 

Hervé a enfin la place de border ses avirons...

         
         
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Et ces deux photos confirment que la Yole a si peu de tirant d'eau qu'elle flotterait sur une prairie humide (texte de Goscinny dans "En remontant le Mississipi", aventure de Lucky Luke de la bonne époque).

 

Les quatre dernières images nous arrivent de la fin des terres : Hervé est arrivé en Finistère pour permettre à sa Yole de Chester de faire enfin connaissance avec l'eau salée.

  Hervé profite d'une journée calme malgré un ceil menaçant pour cette prenière sortie en mer.
         
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La Yole de Chester est le second bateau que construit Hervé : le premier est la jolie prame sur la gauche.

 

Hervé peut être fier de ses oeuvres (et décline toute relation avec l'horreur rouge derrière lui) !

 

Hervé nous envoie des images de la première traversée océanique de sa Yole de Chester : du Trez-Hir (Plougonvelin) à Camaret, soit 7 milles nautiques, couverts en moins de 2h. 

         
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Arrivée à Camaret.

 

 

  Retour en remorque vers le Trez-Hir.
 
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