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Construction Accompagnée d'une Yole de Chester
avec Annick et Emmanuel, du 12 au 17 août 2013
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Jour 2 : mardi 13 août 2013

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Au matin de ce deuxième jour, je sors la Yole de Chester que nous construisons ainsi que celle que j'ai en construction à l'atelier depuis des temps immémoriaux (enfin, depuis début 2012), comme bateau de chantier.

 

La ressemblance entre les deux bateaux est troublante (mais pas surprenante, l'inverse serait, comment dire, étrange ?)

 

Notez une petite évolution du kit, à droite, au niveau de la découpe de l'avant des bordés, qui supprime la nécessité de couper des râblures dans la zone de l'étrave pour le passage du clin au franc-bord.

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Nous commençons cette seconde journée par l'extraction de toutes les sutures des virures, de l'étrave et du tableau, c'est à dire toutes celles des joints que nous avons collés hier. Annick recueille les sutures coupées que je tire à la pince après les avoir chauffées au décapeur thermique.

 

Emmanuel et Annick continuent à extraire les sutures. Notez que nous avons monté (sans la coller) la guirlande afin que le collage de l'étrave n'empêche pas de la mettre en place lorsqu'il sera temps de la coller.

 

Nous avons aussi coupé les sutures des deux membrures et déposé celles-ci afin d'avoir un accès plus facile sur la surface intérieure de la coque. De plus, lorsque nous stratifierons, il sera bien meilleur structurellement que la fibre de verre soit ininterrompue sur la plus grande longueur possible.

         
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Nous n'avons conservé que les sutures des cloisons avant et arrière car nous ne les avons pas collées hier faute de temps (et de nécessité impérieuse) mais nous les laissons en place car la coque se déformerait si elle n'était pas tenue sur ces cloisons.

 

Ces bandes Gordini ne sont pas décoratives : nous allons maintenant faire les joints intérieurs, et avons masqué de part et d'autre du futur joint de la ligne de qulle, qui sera nettement plus conséquent que les autres.

 

Gros plan sur les bandes Gordini au niveau de la membrure avant. Celle-ci est déposée et on aperçoit son tracé d'empreinte et les trous de ses sutures. La tête de mort artistiquement dessinée par Emmanuel rappelle l'interdiction de boucher les trous des sutures, qui seront à réutiliser.

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Nous avons arraché nos bandes Gordini dès que le joint de la ligne de quille a été lissé. Nous utilisons la même technique que sur les premiers joints des virures sur l'extérieur : un filet d'époxy chargée est déposé à l'aide d'une grosse seringue, puis il est lissé avec le dos d'une cuiller, et l'excédent de colle rejeté sur les cotés du joint est raclé à l'aide d'un couteau afin d'être recyclé pour les joints suivants. Les taches à intervalles réguliers le long des joints montrent que nous bouchons les trous des sutures en même temps.

 

Annick utilise une seringue pour déposer un filet d'époxy chargée sur le joint entre les bordés 1 et 2 au pied du tableau. Notez l'importance du joint sur la ligne de quille à l'intérieur du caisson arrière.

 

Les joints entre les virures sont presque terminés mais il reste pas mal de trous de sutures à boucher.

         
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Nous déposons un gros filet d'époxy chargée dans l'angle entre le bordé et la cloison avant afin de réaliser le joint-congé qui la collera en place et fera l'étanchéité du compartiment avant.

 

Le filet est en place, il faut maintenant lui donner son profil concave.

 

La main cache l'outil qui sert à profiler le joint-congé : il s'agit d'une bête cuiller jetable. Notez sur le joint profilé comme la cuiller rejette l'excédent d'époxy chargée de part et d'autre en laissant un "no man's land" de 2 à 3 mm de large qui permet ensuite de racler ces excédents sans abîmer le joint-congé.

   

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Emmanuel lisse le joint de la ligne de quille avec son doigt ganté mouillé d'alcool à brûler afin d'éliminer ses dernières imperfections. Il est impératif de laisser partiellement durcir l'époxy avant de tenter cette opération.

 

Je termine de nettoyer les excédents d'époxy chargée sur le joint-congé autour de la cloison arrière, coté intérieur du futur compartiment étanche . Notez le trou rond qui permettra d'installer un nable d'aération.

 

Nous retournons la Yole de Chester afin de "nettoyer" les joints entre les virures sur l'extérieur. En effet, ceux-ci ont été réalisé hier soir par-dessus les sutures, et celles-ci constituent des obstacles causant des irrégularités, surépaisseurs et autres défauts, qui nous devons maintenant corriger.

   

 

   
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Annick et Emmanuel utilisent des ponceuses à tête triangulaire afin de "nettoyer" les joints.

 

L'époxy chargée prend une teinte blanchâtre lors du ponçage, ce qui facilite le contrôle visuel de cette phase.

 

Les phases de ponçage représentent une bonne part du temps total de construction d'un bateau en cousu-collé comme la Yole de Chester.

   

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Et on ponce...

 

Et on ponce...

 

Emmanuel utilise mon aspirateur asthmatique pour éliminer l'essentiel de la poussière de ponçage, puis nous passerons un chiffon humide pour finir le dépoussiérage.

   

 

   
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Nous passons ensuite une seconde couche sur les joints entre les virures, coté extérieur de la coque, et nous bouchons les trous des sutures. Notez les sutures de la cloison arrière, toujours en place pendant que ses joints-congés durcissent. Cette opération termine notre seconde journée. Nous terminons à 19h, soit deux heures plus tôt que le premier jour !

 

 

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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