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Construction de la Yole de Chester gréée "Atipik"
Pierre et Katia ont déjà un voile-aviron "lourd" et ils cherchaient un second bateau très léger, plus facile à transporter, mais néanmoins capable de marcher à la voile et à l'aviron. Ils ont choisi de construire une Yole de Chester qui sera donc pourvue d'un gréement. Elle sera aussi modifiée pour disposer de plus grands caissons étanches à l'avant et à l'arrière, et pourvue d'un siège à coulisse.

 

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A la demande de Pierre, le kit de cette Yole de Chester a été assez sérieusement modifié afin d'augmenter le volume des compartiments étanches avant et arrière en les faisant monter jusqu'en haut du carreau et en les dotant d'un arrondi (rayon de 120 cm) qui donnera un fort bouge au pontage des caissons. Nous avons fait les collages préliminaires : à gauche, on aperçoit les deux épaisseurs (CP de 9 mm) de l'aileron, sur la table au centre, ce sont les cloisons des caissons (avant avec les deux découpes pour des trappes rondes de 8 pouces, arrière avec une découpe pour une trappe rectangulaire, puis c'est le tableau arrière, et les deux membrures assemblées. A droite, nous collons les joints digitaux des virures sous le magnifique duvet à fleurs, qui maintient ces collages à 36° afin d'activer le durcissement de l'époxy de ces collages, car nous devons faire deux "fournées" pour les six paires de virures.

 

Le lendemain, nous avons poncé le collage des joints digitaux sur toutes les virures afin d'éliminer les excédents d'époxy chargée en surface, et nous passons une couche d'imprégnation époxy sur leur face intérieure. Toute la structure (cloisons, membrures et tableau) reçoit aussi une couche d'imprégnation sur les deux faces.

 

Le lendemain, le soleil est de la partie et nous pouvons sortir la grande table pour poncer en plein air et en pleine lumière cette première couche d'époxy.

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Katia et Mattias sont venus prêter main forte à Pierre et moi pour les deux premières journées de la construction proprement dite. Nous commençons par coudre ensemble les deux virures 1 sur la ligne de quille.

 

Nous avons posé le portique de couture sur le chariot afin de pouvoir déplacer facilement l'ensemble en fonction de la météo et de l'heure. Les deux virures 1 cousues ensemble sont posées sur le portique, face extérieure vers le haut, et nous cousons la virure 2 tribord. Nous avons passé une sangle autour des deux virures 1 à chaque extrémité du portique afin d'éviter que notre début de coque (ne) tombe au cours de la couture.
J'en profite pour vous faire faire profiter d'une petite leçon de grammaire, car je ne savais plus si je devais mettre un "ne" après "éviter" : je sais maintenant (de nouveau) que c'est un "ne" explétif. Sa présence n'est pas obligatoire et il n'a pas de sens négatif, contrairement à la négation "ne pas".

 

Au premier plan, on aperçoit les pièces transversales (cloisons, membrures et tableau) et les virures en attente posées sur l'autre Yole de Chester.

         
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Couture de la virure 2 bâbord : on voit l'utilité des deux sangles : la coque ne tiendrait pas sans cette fixation qui reste assez souple pour laisser un peu de liberté de mouvement.

 

Après avoir cousu les virures 3 et 4, nous rentrons dans la partie chauffable de l'atelier pour poursuivre avec les deux dermières paires. Nous installons des béquilles latérales afin de soutenir les cotés de la coque et ainsi faciliter la couture, car la coque prend son volume.

 

Ca y est, les six paires de virures sont cousues et nous fermons l'étrave en suturant ensemble l'extrémité avant de chaque paire de virures. Cette phase est un peu délicate car il faut à la fois de la force pour amener les extrémités des virures ensemble et beaucoup d'attention afin d'obtenir une étrave "droite". C'est un gros avantage de disposer de quatre paires de mains pour cette opération...

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Nous passons ensuite à la couture du tableau arrière, qui vient s'insérer à l'intérieur de l'extrémité arrière des virures.

 

Là aussi, l'opération est plus facile lorsque l'on dispose de beaucoup de mains afin de positionner chacune des extrémités des virures sur sa "facette" du tableau. Pierre a pris position sous la coque et passe les sutures à travers le tableau et les virures tandis que Katia et Mattias positionnent tour à tour chaque virure sur sa facette.

 

Victoire (ou presque) ! On commence par suturer la pointe du tableau, de part et d'autre la ligne de quille, puis on suture le haut des virures 6 aux angles du tableau, ce que l'on voit sur la photo précédente. Ensuite, on suture les virures 1, 2, 6, 5, 4 et 3. Il faut un peu batailler pour que chaque virure vienne exactement en position afin de laisser place à ses voisines.

         
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La forme de la coque est maintenant très proche de celle que l'architecte a dessiné, et nous retendons une à une chacune des quelque 330 sutures longitudinales.

 

Nous mettons la coque à l'endroit afin de suturer en place la structure transversale intérieure.

 

La cloison avant est juste positionnée à son emplacement approximatif, et nous allons commencer par visser temporairement la guirlande afin d'ouvrir l'étrave à l'angle correct.

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Nous positionnons la cloison avant, traçons et perçons pour les sutures en vérifiant l'orthogonalité par rapport à l'axe de la coque et la verticalité. Une fois qu'elle est suturée en place, nous utilisons les trois éléments de plancher afin de positionner et suturer tour à tour chacune des membrures et la cloison arrière.

 

Cadrage audacieux à travers l'une des deux ouvertures des trappes rondes de la cloison avant.

 

Sur la Yole de Chester standard, les cloisons avant et arrière ont un bord supérieur rectiligne et nettement plus bas pour celle de l'arrière afin de recevoir un siège. Comme je l'ai déjà évoqué plus haut, Pierre souhaite partir en randonnée avec son bateau et a donc demandé des cloisons spéciales afin de disposer de plus de volume dans les compartiments étanches avant et arrière pour la sécurité et le stockage du matériel. Nous fixerons un pontage également modifié pour se cintrer sur ces cloisons.

         
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Vue de la proue : nous avons posé le bas du brion afin de pouvoir appuyer pour réduite les fentes entre les virures sur l'étrave. Les cales en contreplaqué évitent que les vis temporaires de fixation de la guirlande abîment trop le haut du carreau (j'aurais pu mettre un "ne" explétif, mais j'ai réussi à me contrôler).

 

Le moment est venu de passer au "collé" de "cousu-collé" ! Sur cette image, Mattias dépose à la seringue un gros cordon d'époxy chargée à la consistance de la crème de marrons dans l'étrave. En effet, nous commençons par coller l'étrave, le tableau et les deux cloisons, seulement sur leur face intérieure.

 

Nous retournons ensuite la coque sur des tréteaux que nous avons soigneusement calés afin d'en assurer l'horizontalité et passons au collage des virures.

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Nous utilisons une époxy un peu plus fluide que celle des joints-congés de l'intérieur afin qu'elle coule au fond des joints.

 

L'époxy est déposée à la seringue, puis lissée à la cuiller ou au bâton d'eskimo, afin de la pousser au fond des joints, et l'excédent est raclé pour être recyclé dans les joints suivants.

 

La présence des sutures est gênante pour cette opération et les joints devront être "nettoyés" après durcissement de l'époxy. Les ergots causés par la présence des sutures seront éliminés et les joints seront poncés avant d'être refaits.

 

       
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Les cloisons de cette Yole de Chester sont modifiées par rapport au kit standard, et nous avons découpé une ouverture rectangulaire pour une trappe de même forme dans la cloison arrière et deux trous circulaires dans la cloison avant, pour des trappes rondes de part et d'autre du mât, car cette yole sera gréée, comme celle que l'on aperçoit à l'arrière-plan sur cette image. Cette seconde yole est "standard" à part les modifications requises pour pratiquer la voile : étambrai, pied de mât, puits de dérive et bientôt gouvernail.

 

Comme nous l'avions déjà évoqué, les cloisons avant et arrière de la yole "standard" ont un bord supérieur rectiligne et nettement plus bas pour celle de l'arrière afin de recevoir un siège (voir les lignes de la Yole de Chester). Pierre a demandé les cloisons "sur mesure" visibles ici afin d'augmenter considérablement le volume des deux caissons. En effet, Pierre souhaitait construire un bateau de randonnée à l'aviron (et capable de marcher à la voile, principalement pour les allures portantes) sur la base d'une Yole de Chester, dont il aime l'élégance et les qualités marines. Les grands caissons étanches premettent d'emporter le matériel requis et augmentent les réserves de flottabilité et donc la sécurité.

 

Nous profitons ensuite de ce lundi ensoleillé pour poncer les joints sur l'extérieur de la coque. Cette photo met en valeur l'élégance délicate de la coque de la Yole de Chester. Cependant, elle est assez haute et large pour que ses performances soient dignes des "Whitehall" dont elle est inspirée.

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La légère différence de teinte de l'okoumé met en évidence les joints digitaux des virures de la yole, sur la gauche de l'image.

 

Après ce ponçage champêtre, nous rentrons la yole dans la partie chauffée de l'atelier afin de faire les joints sur l'intérieur de la coque, et boucher les trous des sutures. On voit clairement les endroits où nous avons mis de l'époxy "fraîche".

 

Pendant que l'époxy des joints intérieurs durcit, Pierre passe une couche d'imprégnations sur la face inférieure des pontages avant et arrière.

   

 

   
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En vue de la stratification intérieure, nous ponçons les nouveaux joints et toute la surface intérieure.

 

Nous sortons la Yole de Chester "standard", à droite sur l'image, pour comparer les deux bateaux. La différence essentielle entre les deux bateaux est à l'arrière : la yole standard n'a qu'un petit caisson d'environ 35 litres sous le siège (invisible sur l'image) alors que celui de la yole de Pierre a une capacité d'envion 180 litres. Notez aussi que la découpe du trou de godille symbolique n'a pas été faite dans le tableau de la yole de Pierre, alors que je l'ai agrandie pour pouvoir l'utiliser réellement sur la yole de gauche.

 

Vue du caisson arrière de la yole de Pierre.

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Le volume gagné à l'avant est moins important, de l'ordre de 60 litres tout de même.

 

Nous passons à la stratification : nous avons disposé les pièces de tissu de verre sur la surface intérieure. Les deux trappes sont comme les yeux d'une étrange créature...

 

Nous saturons le tissu de verre au rouleau, car la surface très fragmentée par la présence de tous les joints entre les virures est difficile à traiter à la squeegee.

         
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Nous couperons les étroits triangles de tissu que nous ne saturons pas aux quatre coins du compartiment central dès que nous aurons terminé l'application. On aperçoit au premier plan à droite une partie du tissu couvrant le bordé bâbord dans le compartiment avant.

 

Le lendemain, nous ponçons (encore) la surface intérieure après avoir passé une seconde couche d'époxy sur l'ensemble de la surface intérieure. Nous installons aussi un longeron sur l'axe de chacun des deux caissons afin de faciliter le cintrage des pontages.

 

Nous avons découpé un "guide de rabotage" pour définir l'angle à donner aux serres partielles que nous avons collées sur les cotés intérieurs du haut des carreaux à l'intérieur des caissons. En effet, nous avons besoin d'une surface de collage sur tout le pourtour des caissons.

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Et voila ce que ça donne à l'arrière.

 

Essayage du pontage, cintré grâce à deux sangles. Et oui, c'est bien une poussière sur l'objectif, ce qui veut dire qu'il y a un peu de soleil !

 

Nous avons passé un bon moment à nous interroger sur la découpe sinusoïdale du rebord du pontage, qui parait harmonieuse sur le pontage avant mais étrange sur le caisson arrière...

         
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Essayage du pontage avant.

 

J'ai pris cette image pour contrôler la façon dont le pontage avant vient reposer sur le longeron qui relie le milieu de la cloison au milieu de la guirlande. Elle nous a permis de conclure qu'il fallait que cette pièce ait une arête rectiligne, au lieu de tenter de suivre le profil de la tonture.

 

Nous avons réinstallé les deux membrures, les avons de nouveau cousues puis collées grâce à de bons gros joints-congés.

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Nous enchaînons avec le collage des cales des serres bauquières et les courbes dans les quatre angles de la section centrale de la yole. La cale en "U" que l'on aperçoit sur la cloison avant est le renfort d'étambrai, car nous installerons un gréement auxilliaire sur la Yole de Chester de Pierre.

 

La serre sur cales a pour but de rigidifier la partie centrale de la Yole de Chester (en donnant plus de bras de levier à la serre que si elle était directement collée sur la face intérieure du carreau) pour reprendre les efforts de torsion qui résulteront de la pression du vent dans le gréement auquel s'opposera le poids de l'équipage.

 

Gros plan sur la cloison avant, avec l'étambrai, le pied de mât et les deux courbes. Les serres bauquières viendront reposer dans les encoches sur l'arrière des courbes.

         
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Vue sur la cloison arrière et ses courbes.

 

L'étambrai est vissé et collé sur la cloison, et renforcé par un joint-congé en-dessous. Le pontage avant va venir le recouvrir et diffuser les efforts sur l'ensemble de la structure de la proue.

 

Pierre est occupé à finir de régler les presses et les pinces qui tiennent la serre bauquière en place sur les cales en attendant que l'époxy durcisse.

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Dernier essayage "à sec" des pontages avant et arrière. Les sangles à cliquet font merveille pour cintrer le contreplaqué de 6 mm.

 

Pierre vient de passer une dernière couche d'époxy claire sur toute la surface intérieure des deux caissons, ainsi que sous les pontages avant et arrière, et le voici maintenant occupé à finir de "tartiner" toutes les surfaces de contact d'époxy chargée à la consistance de la crème de marrons.

 

Nous avons remonté les pontages et les avons cintrés en place grâces aux sangles à cliquet, et avons ensuite marqué pour des vis temporaires afin de presser le mieux possible les cotés des pontages sur les serres internes des caissons.

         
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Pierre fixe les vis, avec une cale en contreplaqué sous chaque tête de vis afin de marquer le moins possible la surface des pontages. Après durcissement de l'époxy de collage, nous enlèverons les vis, puis nous boucherons ces trous à l'époxy chargée, repercerons et tamponnerons tous ces trous.

 

Cette photo est la réponse à la question "Mais bon sang, comment font-ils pour s'assurer que les vis tomberont bien dans la serre bauquière ?" Ce trusquin artisanal prend appui sur le carreau à 20 mm sous le livet, et son "bec" est plus long de 15 mm, ce qui assure que le trait fera "tomber" les vis à 9 mm du bord intérieur du carreau (car vous vous souvenez que toutes les virures de la Yole de Chester font 6 mm d'épaisseur, bien sûr), quel que soit le porte-à-faux du pontage sur le coté.

 

Le lendemain, Pierre est retourné "au bureau" et j'ai enlevé les pinces et les presses du collage des serres bauquières de sa Yole de Chester, ainsi que les sangles des pontages, mais je laisse les vis encore un jour ou deux pour laisser durcir un peu plus l'époxy (il faut une semaine à 20°C pour que le durcissement soit terminé). J'ai repris le travail sur la Prame d'Eastport : je viens de coller le premier pli des listons.

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Après l'avoir laissée quelques heures au chaud pour que l'époxy "démarre", j'ai sorti la prame et l'ai remplacée par la seconde yole, celle qui est presque standard, à part son puits de dérive, son étambrai et son pied de mât...

 

J'ai enfin collé le banc qui aidera à tenir transversalement la tête du puits de dérive, après avoir passé une couche d'époxy sur le puits et sur le banc, dessus-dessous. On voit au premier plan à droite que j'ai aussi "scalpé" les têtes des membrures et des cloisons en vue du collage de la serre bauquière.

 

Sur celle de Pierre, donc, j'ai repercé les trous des vis temporaires (alors qu'il les avait rebouchés la veille, il est malade dans sa tête ou bien?) avec un forêt spécial à bouchonner, et j'ai mis en place 45 bouchons en okoumé que j'avais préalablement (et en temps utile) coupés sur la perceuse à colonne munie d'une fraise à bouchonner.

         
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Pierre est de retour à l'atelier et commence par araser les bouchons et plus généralement poncer les pontages.

 

Nous rentrons la Yole de Chester de Pierre pour faire la stratification des pontages et coller les listons dans la foulée.

 

Pierre sature le tissu de verre au rouleau. Nous avons hésité à faire cette stratification, qui ajoute 500 grammes au poids de la yole, mais nous avons préférer "blinder", en particuler à l'avant, car le pontage diffusera les efforts du gréement.

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Nous avons dû utiliser des vis, dont on voit les bouchons sur bâbord avant, pour presser le collage des listons le long des pontages avant et arrière, car on ne peut bien sûr pas mettre de presses à ces endoits. Le perçage des vis affaiblit la latte de sapelli et nous avons bien cru, tant sur tribord que sur bâbord, qu'elle allait casser au moment du cintrage du premier mètre à l'avant, qui est sévère.

 

Photo de profil après durcissement et ponçage, le lendemain de la stratification et du collage des listons. Je me suis habitué à l'esthétique de cette Yole de Chester modifiée. Le seul élément discutable reste la découpe sinusoïdale du bord avant du pontage arrière : serait-il plus élégant avec un simple arc de cercle ?

 

Sous cet angle, la découpe arrière est tout à fait cohérente. On voit que nous avons un peu mastiqué le flanc tribord de l'étrave qui présentait une légère concavité.

         
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Nous venons de passer une couche d'époxy sur toute la surface supérieure. Il faudra en passer encore une au moins (après ponçage) sur l'ensemble serre-liston, et sans doute encore une ou deux sur la stratification des pontages afin d'obtenir une surface "miroir".

 

J'ai mis les deux yoles bord à bord pour faire cette photo. Nous ne mettrons pas de puits de dérive sur la yole de Pierre : nous allons fixer deux quilles jumelles longues et peu profondes sous les flancs au niveau de la membrure avant. Les essais nous diront si elles constituent un plan anti-dérive suffisant, sachant que le louvoyage n'est pas au programme de cette yole.

 

Nous retournons la yole et faisons un ponçage général sur l'extérieur de la coque, en particulier pour "nettoyer" les joints en vue des leur réfection.

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Nous venons de passer une couche d'imprégnation époxy sur toute la surface extérieure, puis de refaire tous les joints et de boucher tous les trous des sutures.

 

Pierre est en train de se dire que, finalement, la construction navale "moderne" consiste essentiellement à appliquer (soigneuse-ment) des produits (chers) sur "l'objet" et à les retirer par des moyens compliqués, longs et salissants...

 

Nous passons à l'essayage des quilles jumelles, sur le dessin desquelles nous avons longuement débattu. Finalement, nous avons décidé de leur donner une base d'un mètre de long et une hauteur maximum de 125 mm. Elles seront donc un peu plus profondes que le fond de la yole. Nous nous posons beaucoup de questions sur leur traînée lorsque la Yole de Chester sera propulsée à l'aviron, sur leur portance à la voile, et sur la gêne qu'elles constitueront pour le transport et la manutention de la yole.

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Nous avons découpé les quilles dans du contreplaqué makoré très costaud de 6.5 mm d'épaisseur, que nous allons doubler. Nous les fixerons plus verticales que sur cette image, car nous craignons qu'elles travaillent trop (ce n'est plus à la mode) si elles sont trop inclinées. De plus, la yole naviguera assez peu gîtée en principe, du fait de son faible franc-bord. Leur surface cumulée est proche de celle d'une petite dérive sabre. Les paramètres de longueur, de hauteur (ou profondeur) et leur emplacement longitudinal donnent lieu à une longue discussion de chantier. Le poids des deux quilles est de 2.1 kg, et celui de l'époxy et de la fibre de verre de leurs joints-congés de fixation sera de l'ordre de 300 grammes.

 

Après être démocratiquement arrivés à une solution qui nous convient à tous les deux, nous rentrons pour passer à la stratification de l'extérieur de la coque. Le manuel de construction ne prévoit de stratifier que les deux bordés de fond, mais nous avons bien "effacé" l'angle bas des bordés 2 et allons stratifier aussi les bordés 2 afin d'augmenter la rigidité du fond de la yole. Ce seront donc 4 bordés qui seront stratifiés sur l'extérieur et 8 sur l'intérieur (au lieu de 6 en standard). Cela augmente le poids de la Yole de Chester de 600 à 700 grammes, mais nous n'avons aucun regret.

 

Pierre procède à la saturation du tissu de verre à la résine époxy. Le tissu saturé devient transparent et invisible.

   

 

   
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Pendant ce temps, je me déguise en Mickey... En fait, je suis occupé à faire les joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des pontages avant et arrière, ainsi que sous les courbes qui reprennent les efforts de la serre bauquière.

 

La stratification des deux bordés en plus de ce qui est prévu ajoute un peu de poids, comme décrit ci-dessus, mais celui-ci est largement justifié par le surcroît de rigidité. Nous enchaînons 3 couches d'époxy "mouillé sur mouillé" afin de remplir la trame du tissu de verre.

 

Si si, la coque des deux Yoles de Chester est bien identique, la seule différence est le trou de godille, légèrement agrandi pour le rendre fonctionnel sur "ma" yole à gauche.

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Je ne me lasse pas de regarder et photographier ces coques gracieuses.

 

J'ai fait un ponçage partiel (afin de ne pas trop priver Pierre lors de sa prochaine visite) car je vais passer au collage des quilles jumelles et de l'aileron. Nous avons stratifié une bande de tissu de verre sur 1.20 m de long pour renforcer les bordés 3 sous les quilles jumelles. La fausse équerre me sert à les positionner avec le même angle par rapport à la surface du bordé 3.

 

Quilles et aileron sont maintenus en position grâce à de la bande adhésive en attendant le durcissement de l'époxy. J'ai fait de petits joints-congés pour tenir les quilles, que je poncerai et referai après durcissement, et sur lesquels je stratifierai des renforts en fibre de verre. Les renforts de fibre de l'aileron descendront potentiellement jusqu'aux bordés 3, c'est pourquoi je les ai poncé sur l'arrière pour donner une accroche "mécanique" à l'époxy qui servira à stratifier les renforts de tissu de verre.

         
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Dans notre dernier épisode, j'annonçais que j'allais "armer" de fibre de verre les joints-congés qui renforcent le collage des quilles jumelles de la Yole de Chester de Pierre : nous y voici ! Les bandes de fibre diffuseront les contraintes subies par les quilles sur les bordés 3 et 4, sur toute la longueur des quilles.

 

J'ai posé les bandes de renfort de l'aileron de la Yole de Chester de Pierre. Celles-ci sont en deux couches : une couche "longue" sur le bordé 1, et par-dessus une couche couvrant les bordés 1 et 2, seulement sur la partie arrière de l'aileron, la plus haute et donc la plus vulnérable.

 

Après un nouveau ponçage, Pierre teste son chariot en tube de PVC. Seul l'axe des roues est en métal.

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Le chariot est assez solide et rigide. Les deux éléments en "U" sont articulés sur l'axe principal, ce qui permet de le plier afin de le rendre moins encombrant pour le transporter.

 

Nous pesons la Yole de Chester afin de déterminer le poids des pontages modifiés et des quilles de bouchain. Le dynamomètre (merci Gérard) indique 42.5 kg, soit un surpoids de 6.5 kg par rapport au poids théorique de la yole "standard" (36 kg sans ses planchers, 45 kg avec).

 

Le surpoids théorique peut être attribué à la stratification plus étendue (deux bordés de plus sur l'intérieur aussi bien que l'extérieur) pour 1 kg, aux quilles pour 2.5 kg. Il reste donc 3 kg non attribués, dont une partie provient de la modification des pontages avant et arrière, avec les cloisons plus hautes, la plus grande surface des pontages et la TVA.

         
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Nous testons ensuite le chariot Nautiraid en bois lamellé-collé. Il est nettement plus élégant que celui en PVC, mais son prix est de l'ordre de 4 fois supérieur (mais on l'achète tout fait). Il est construit sur le même principe : il se plie autour de son axe afin de se ranger à plat, dans un volume de 60 cm par 30 cm par 10 cm d'épaisseur, les deux roues enlevées de l'axe.

 

Nous avons collé deux lattes de sapelli au fond du compartiment central afin de constituer les bandes de roulement de la coulisse artisanale conçue par Pierre : les petits côtés du tabouret de nage standard de la Yole de Chester sont redressés à la verticale et des roulettes seront fixées sur leur face intérieure. Les cotés du siège seront un peu plus bas que la bande de roulement et empêcheront le chariot de dévier. Le cale-pieds standard sera utilisé. La partie centrale du plancher sera donc déposée pour utiliser la coulisse, mais les parties avant et arrière seront conservées.

 

Pierre a dessiné puis découpé l'élégant palonnier qui recevra les drosses sur la tête du gouvernail de Prame d'Eastport qu'il utilisera.

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Pierre est revenu à l'atelier préparer ses espars : voici l'essayage de son mât de 2.75 m, qui portera le pic quasi-vertical d'une misaine houari militaire (pouah, que viennent-ils faire ici?)

 

Nous avons sorti et posé à terre la yole afin de procéder aux essais du chariot en tube PVC "Mark II" de Pierre (Patent Pending, comme on dit à Aurillac).

 

En effet, il s'agit d'une nouvelle version à deux coups : un élément interchangeable permet d'adapter le chariot sous la poupe pour monter et descendre la yole sur et de la galerie de la voiture.

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Nous avons ensuite fixé les ferrures du gouvernail et Pierre a procédé à la mise au point de son système de barre : deux drosses sont raidies par un mètre de tendeur à l'avant du cockpit et sont donc utilisable pour barrer d'un bord ou de l'autre, à partir de la membrure avant (à la fin du tendeur).

 

Pierre a également mis un système de blocage "doux" du safran en position basse et haute grâce à un bout de tendeur reliant le haut du bord d'attaque du safran au haut de l'avant de la tête de gouvernail. Le voici en position basse...

 

... et en position haute. Il faut encore ajouter une drisse permettant de passer de la position haute à basse (l'inverse se faisant automatiquement lors de la rencontre d'un obstacle).

   

 

   
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Fin de la peinture de "ma" yole, que je sors pour la démasquer.

 

Je commence ce dimanche la peinture de la yole de Pierre. Il a choisi le vert "Brume de Jade" et voilà ce que cela donne après la première couche (de trois ou quatre en fonction de l'opacité : on s'arrête quand on ne discerne plus aucune différence de teinte sur l'ensemble de la surface). Du fait de la différence de teinte du contreplaqué entre les éléments avant et arrière des carreaux, nous avons renoncé à les vernir sur l'extérieur, car l'effet eut été bizarre. Au lieu de cela, nous ferons un bandeau noir de quelques centimètres de hauteur sous le liston.

 

Je m'apprête à coller les 4 éléments de la tête du gouvernail que j'ai enfin tracé et découpé. Je voulais faire un gouvernail qui descende jusqu'au talon de l'aileron, mais je me suis finalement arrêté à la ligne de flottaison pour gagner un peu de poids et réduire la traînée.

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J'ai mis 4 vis traversantes lors d'un premier montage "à sec" (sans colle) afin d'éviter que les pièces ne glissent les unes sur les autres. Dès que l'on a plus de deux pièces à coller, il est pratiquement impossible qu'elles restent alignées pendant le pressage. C'est comme mordre dans un mille-feuilles (le sucre-glace en moins)... Je boucherai ultérieurement ces trous avec des tapons d'okoumé.

 

Pierre est revenu à l'atelier pour poncer (je n'arrive pas à l'en empêcher) la peinture de sa yole : en effet, nous avons été trahis par le rouleau laqueur, qui a laissé une partie de son âme de ses poils sur la coque. Nous avons donc laissé durcir la peinture avant de la poncer afin de repasser une nouvelle couche.

 

Nous avons passé cette dernière couche à la brosse et nous sortons les deux Yoles de Chester, après avoir laissé durcir la peinture 48 heures.

         
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Nous venons de faire un bon dépoussièrage sur toute la surface que nous allons maintenant vernir sur les deux yoles. Nous utilisons un vernis PU bi-composant ccomme la peinture. Il faut en passer 4 couches afin d'arriver à une épaisseur suffisante pour assurer la protection contre les UV.

 

Pierre est de retour à l'atelier cette semaine et nous installons ensemble trois bandes-molles sous la semelle de l'aileron et sous les quilles de bouchain. Notez au passage les nuances de cette teinte "Brume de Jade" en fonction de l'éclairage et des reflets. Notez également comment la peinture révèle les moindres imperfections de la surface qu'elle habille...

 

Les bandes-molles sont réalisées à l'aide d'un profilé demi-ovale en laiton qui doit être cintré pour suivre le contour de l'arête à protéger, puis percé et fraisé. Il est fixé à l'aide de petites vis laiton ou bronze, avec une couche de mastic siliconeentre la quille et la bande-molle.

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De gauche à droite (comme les élections), les deux Yoles de Chester, d'abord celle de Pierre, désormais nommée mais point encore baptisée, la "mienne", le Skerry au-dessus du Silmaril (je rappelle que tous deux sont à vendre), et derrière, c'est Gandalf sous une bâche bleue. Les bennes à déchets de mes voisins ne font pas partie de l'exposition.

 

Gros plan sur le gouvernail de la yole de Pierre : c'est en fait un gouvernail de Prame d'Eastport, avec une légère réduction de surface du safran. Le mien, tout comme la tête de gouvernail, est dessiné sur mesure, taillé au maximum de la surface disponible dans une de mes chères chutes. Il est un peu petit et je vais en couper un second plus grand au cas où. En effet, je suis partagé entre deux théories contradictoires. La première tendrait à dire qu'un petit safran suffirait car il est fort éloigné de la dérive, pivot autour duquel le bateau va virer, et donc son bras de levier lui donne une force importante. La seconde stipule que le safran fait partie du plan anti dérive, et la dérive étant de surface modeste et placée relativement en avant par rapport au centre de voilure, il vaudrait mieux que le safran soit un peu plus grand.

 

Le moment du premier essai sur l'eau est arrivé, et Pierre est venu ce jour avec son Pirmil "Thema" afin de tester le transport superposé visible ici. Les 42.5 kg (mesurés, nous avons pesé les deux yoles grâce au dynamomètre de Gérard) de la Yole de Chester modifiée ne font guère de différence sur le poids de l'ensemble.

         
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Pierre m'a aidé à poser la "mienne" plus conventionnellement (je suis payé au nombre de signes) sur les barres de toit. Celle-ci pèse 42 kg, ce qui signifie que les modifications que j'ai faites pèsent 6 kg (la Yole de Chester standard pèse 36 kg sans ses planchers). Le pied de mât et le puits de dérive doivent justifier la moitié de ce poids, avec un autre kilo pour la serre ajourée, et ce sont donc 2 kg de surpoids dans la construction, principalement dans l'augmentation de 40% de la surface stratifiée. Je n'ai aucun regret car la yole est ainsi plus rigide et plus solide.

 

Nous voici à pied d'oeuvre, au bas de la cale de mise à l'eau du port de plaisance de Compiègne. Nous avons descendu tour à tour les deux yoles au bord de l'eau grâce au chariot alu Nautiraid, et sans même devoir amarrer le chariot sous le bateau, grâce aux 4 bandes anti dérapantes sur les supports. Un produit épatant !

 

Pierre a commandé une voile houari sur mesure pour sa yole, et en attendant, il va utiliser une petite voile au tiers de 2.80 m2 que j'avais fait faire pour équiper une Arwen, au tout début de mes aventures. Je m'étais bien amusé avec cette voile pendant l'été 2009 sur le Doris 12.

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Et c'est parti ! Pierre est ici assis sur le tabouret de nage qu'il a transformé en coulisse en lui adaptant 4 petites roues et en collant deux "rails" au fond de sa yole. Simple et élégant.

 

L'installation un peu hâtive du gréement du Doris 12 rend difficile l'étarquage de la petite misaine, ce dont témoigne le léger pli entre le point d'écoute et le haut du guindant.

 

Pierre a changé de position : il est maintenant assis au fond de la yole, car il n'arrive pas à s'habituer à prendre des coups de bôme (son "Thema" est dépourvu de bôme). De plus, il a ainsi une meilleure visibilité sous la voile et son centre de gravité est plus près de la flottaison.

         
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Malgré la modestie de la surface de cette voile, la moindre risée fait démarrer la yole, au grand plaisir de Pierre. Nous sommes remontés légèrement en amont du centre ville de Compiègne afin d'avoir un peu plus de largeur et un vent moins perturbé.

 

Le système de drosses sur élastique fonctionne parfaitement. Pierre barre en tirant vers l'avant ou vers l'arrière sur l'une ou l'autre des deux drosses, qui courrent sous la serre de chaque bord.

 

Pierre s'est dit très favorablement surpris de la stabilité latérale de la Yole de Chester. Un peu tôt cependant pour parler de sa raideur à la toile...

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Pierre et Katia s'entraînent à nager en double sur Atipik dans la brume matinale.   Atipik teste sa voile houari sur mesure, qui demande encore un peu de mise au point.   Toute petite brise pour cette jolie image sur fond de château.
         

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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